MARTHE ET MARIE


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Les saints dominicains

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jean - Les saints dominicains - Page 7 Empty Vincent, Reginalda, Albert, Teresa

Message par Fée Violine Lun 7 Mai 2012 - 17:33

5 mai St Vincent Ferrier, Valencia 23 janvier 1350- Vannes 5 avril 1419.
Quatrième enfant de Guilhem Ferrer (notaire) et de Constantia Miguel, il entre à 17 ans chez les Dominicains (son jeune frère Boniface sera général de l’Ordre chartreux). Il aime fréquenter les églises, prier longuement, tout en menant une vie de travail très austère. et prononce ses premiers vœux à 18 ans. Il étudie à Barcelone (logique, théologie), Lérida (philosophie), re-Barcelone (hébreu), Toulouse, Paris, il étudie la physique, apprend la Bible par cœur, devient docteur en théologie. Il est ordonné prêtre en 1378, prieur à Valence en 1379. Dès le début, on remarque son talent de prédicateur et il est nommé aumônier du roi d’Aragon. À ce poste, il est appelé à arbitrer des conflits. En 1389 il est prédicateur général.
La déchirure dans l’Église partagée entre deux papes, l’un résidant à Rome, l’autre à Avignon, va marquer profondément Vincent Ferrier entre 1378 et 1417, date à laquelle cessera le schisme. En 1378, un pape est élu à Rome sous le nom d’Urbain VI. Les cardinaux prétendent avoir cédé à la pression populaire et certains, réunis à Avignon, vont élire Clément VII. Vincent Ferrier se prononce pour Clément VII et il entraîne dans son sillage le roi d’Aragon et de Castille. À la mort de Clément VII, c’est Pedro de Luna, un ami de Vincent, qui est élu pape sous le nom de Benoît XIII. Il appelle Vincent près de lui à Avignon. Vincent aimerait que les deux papes, celui de Rome et celui d’Avignon, se désistent volontairement afin que l’unité de l’Église soit restaurée. Il n’est malheureusement pas écouté et on aboutira à l’élection d’un troisième pape en 1409. En 1414, un Concile se réunit à Constance pour mettre fin au schisme. Comme Benoît XIII refuse de se désister, Vincent condamne l’entêtement de son ami qui finira sa vie seul. Déçu par le refus de Benoît XIII, Vincent avait décidé de se consacrer à l’apostolat: il évangélise la Provence, le Dauphiné, la Suisse, l’Espagne, il essaie de rencontrer des juifs et des musulmans. Il défend avec ferveur le dogme de l’Incarnation. Il va passer les dernières années de sa vie en France, particulièrement en Bretagne. Il se nomme le « galérien de Dieu »: « Je ne suis qu’un pauvre vieux brisé qui n’en peut plus, qui ne sait rien ou plutôt qui ne sait que son ignorance et sa lâcheté. Donnez-moi la grâce de me rendre compte de plus en plus que je ne suis rien et que vous êtes tout ».
Dans ses déplacements, il est suivi par une centaine de disciples; aux haltes, il prêche, il confesse, il célèbre la messe. Le soir, dans une chambre mise à sa disposition, il prie longuement et s’accorde très peu de repos. Les foules le suivent. Il les exhorte à se convertir: le retour du Christ est proche, les calamités du temps (la Grande Peste) l'annoncent. Vincent est, dans l'imagination populaire, "le prédicateur de la fin du monde". Partout où il a prêché, les populations, qui le vénéraient déjà de son vivant, l'invoquent après sa mort. Il ne cessa de parcourir les diverses régions de l’Occident, soucieux de la paix de l’Église et de son unité, prêchant inlassablement, à travers villes et routes, l’Évangile de la pénitence et la venue du Seigneur à des foules innombrables, remuées par sa parole véhémente et simple, accompagnée de miracles, jusqu’à sa mort à Vannes, au terme d’un carême qu’il prêchait dans cette ville.
Il assaisonnait sa prédication de « fioretti », tel celui-ci sur « le bon usage des épreuves » : « Un roi gardait dans ses geôles deux prisonniers pour dettes ; il leur jeta à tous les deux sur le dos une bourse pleine d’or, l’un s’en irrita et la laissa par terre, l’autre grâce à elle se libéra. »
Il passe par Albi, Lyon, Dijon, Bourges, Angers et arrive en Bretagne où il a été mandé par le duc. Si le duché est relativement calme, la situation spirituelle est cependant assez désastreuse. Les anciens monastères bénédictins sont en déclin, tandis que les ordres nouveaux, Franciscains et Dominicains, ne sont pas encore installés. Vincent arrive à Vannes le dimanche des Rameaux 1418. Il va ensuite à Rennes, à Caen, à chaque étape on relate des miracles. Il passe par Bayeux, Coutances, Avranches, ces villes ont beaucoup souffert des luttes contre l’Angleterre, elles sont souvent privées de la présence de leur évêque.
Il revient à Vannes, malade, et y meurt. Il fut enterré à la cathédrale, et comme les Espagnols revendiquaient le corps, il fallut qu’une bulle du pape mette fin au conflit. Les miracles se multiplièrent sur sa tombe. En 1451 s’ouvre le procès de canonisation. Canonisé en 1455.
Des disciples ont continué l’œuvre du prédicateur, parmi eux des laïcs, comme la duchesse Jeanne de Bretagne. Patron de Vannes, de Valence, de Naples; des travailleurs du bois, ouvriers du bâtiment, couvreurs. Il sema l’Europe de miracles ; il se trompa un temps à propos du pape légitime lors du schisme d’occident. On le représente avec un feu dans la main.
À cette époque (1378-1415), l'Église d'Occident est divisée entre trois papes rivaux, l'un à Rome, l'autre à Avignon, un troisième à Pise. Saint Vincent est appelé à Avignon auprès de son ami Pedro de Luna élu pape, sous le nom de Benoît XIII. Conscient du danger de ce schisme désastreux pour l'Église, saint Vincent travaille sans relâche à y mettre fin. À partir de 1399, saint Vincent parcourt les routes d'Espagne et de France pour appeler à la réconciliation et exhorter les chrétiens à être fidèles à leur baptême. Il va de ville en village, prêchant inlassablement.

6 mai Reginalda Apollonia Tosetti, née en 1748 à Florence, + 6 mai 1817 à Borgo San Lorenzo, Florence.
Moniale dominicaine. « une âme de réparation ». Béatification entreprise en 1858.

7 mai Bx Albert de Bergame ou de Villa d’Ogna, 1214- Crémone 7 mai 1279.
Né dans un village du territoire de Bergame, il devint agriculteur en compagnie de son père. Tandis que son corps était courbé sous le travail, son esprit était élevé en Dieu dans une haute contemplation. Il supporta avec patience les récriminations de sa femme qui lui reprochait sa trop grande générosité pour les pauvres. Ayant été longtemps persécuté par des personnes puissantes qui réussirent à le dépouiller de ses terres, il alla à Crémone chercher du travail (porteur de vin) et continua à partager avec les pauvres. Devenu veuf, il entra dans le tiers-ordre de saint Dominique, qu'on appelait alors la milice de Jésus-Christ. Il passait de maison en maison, recueillant des aumônes pour les pauvres et les malades; il construisit pour eux un hospice, qu'on appellera plus tard l'Hôpital St-Albert. Il alla en pèlerinage à Jérusalem et St Jacques de Compostelle, travaillant en cours de route pour vivre, donnant aux pauvres et les évangélisant. Il vécut dans une parfaite humilité, et mourut saintement.
Culte approuvé en 1748. Il est le patron des hommes de peine.

7 mai Servante de Dieu Teresa Solari (Domenica Caterina du Saint Esprit), née v1822/1823 à Nè, Chiavari, Gênes, + 7 mai 1908 à Gênes.
Fondatrice des Dominicaines de la Petite Maison de la Divine Providence, maintenant appelées Dominicaines de Sainte Catherine de Sienne.
nihil obstat 10 septembre 1999; enquête diocésaine 2000-2006; décret de validité enquête diocésaine 11 avril 2008.
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jean - Les saints dominicains - Page 7 Empty Bernard, Antonin, Margaret

Message par Fée Violine Jeu 10 Mai 2012 - 13:40

8 mai Bx Bernard de Portugal (+5 août 1265)
Prêtre sacristain du couvent des dominicains de Santarem au Portugal, il aimait réunir les enfants pour leur faire le catéchisme et leur parler du Christ. Une vie toute simple. La communauté remarqua toutefois que Jésus venait s'entretenir souvent avec frère Bernard.

10 mai St Antonin de Florence (Antonino Pierozzi de Forciglioni) (Florence mars 1389-2 mai 1459).
Antonino (diminutif d’Antonio, car il était de petite taille), fils unique de Nicolas Pierozzi (notaire) et de Thomassina, voulut entrer à quinze ans chez les dominicains de Fiesole. Le supérieur, voyant cet enfant si délicat, craignit qu'il ne pût s'astreindre aux austérités de la règle:
"Qu'étudiez-vous? dit-il à Antonin.
-- Le Droit canonique.
-- Eh bien! ajouta le religieux pour le décourager, quand vous saurez le Droit par coeur, nous vous recevrons."
Un an après (en 1407) Antonin revenait, possédant toute la science demandée, et les dominicains l’acceptèrent ! Devenu prêtre (1413), il prêche en 1414 à Cortone, puis à Fiesole et à Foligno. Le pape Nicolas V le jugeait digne d’être canonisé dès le temps de sa vie. Zèle, courage, ascèse. Aux offices il ajoute celui de la Vierge et celui des morts, et parfois tout le psautier. Il disait la messe chaque jour, prêchait souvent et avec succès, partageait les services les plus humbles du couvent.
Il remplit de nombreuses charges : 1432-1445 vicaire des Observants (courant dominicain réformateur) et prieur des couvents de Fiesole 1421, Cortone 1418, Gaeta, Florence (fonde St Marc 1436), Sienne, Pistoia, Naples 1428, Rome 1430, où il œuvra avec zèle à la réforme de l'observance. Provincial de la province de Rome. Il se fit remarquer par sa vie simple et sa charité, il était d’accès facile pour les gens ayant besoin de lui, mais évitait les femmes. Le dimanche il prêchait dans les églises de la ville. Il débarrassa Florence de l’usure, de la magie, des charlatans et des comédiens, lutta contre les jeux d’argent et chassa les bavards des églises. Il donnait presque tout son argent aux pauvres, vendant ses meubles, livres, habits. Il visitait les pestiférés. Il guérissait des malades et faisait divers miracles. Il fonda une confrérie pour aider les pauvres et les jeunes filles sans dot. Il a gagné l'estime du peuple par l'énergie et les ressources qu'il a dépensées pendant l'épidémie de peste et le tremblement de terre (1453).
En 1446, sur la suggestion de Fra Angelico (ils étaient amis) il fut nommé archevêque de Florence et le resta jusqu’à sa mort. C'est lui qui dirigea les travaux du Bx Fra Angelico qui, par ses fresques, ornait de prière méditative les cellules de ses frères au couvent Saint Marc, leur faisant ainsi partager sa vie spirituelle. Après avoir travaillé à la réforme de l’Ordre des Prêcheurs, il se dévoua à sa charge pastorale avec vigilance et se distingua par sa sainteté, et par l’ordre et l’utilité de sa Somme de théologie morale, un traité de théologie morale et pratique sur toutes les questions de la société de son temps. Il y réfute, selon Max Weber, l'argument de la stérilité de l'argent. Il écrit également des manuels pour les confesseurs, des manuels de morale pratique, des ouvrages de théologie morale, de droit canonique et d'histoire. Savant canoniste, travailleur infatigable, surnommé « Antonin des Conseils », il meurt à 70 ans, la veille de l’Ascension, en récitant sa prière favorite : « Servir Dieu, c'est régner. »
Canonisé en 1523. Sa fête est célébrée le 2 mai depuis 1969 (le 10 mai entre 1683 et 1969).

10 mai Margaret Hallahan, née 23 janvier 1803 à Londres, + 10 mai 1868 à Stone, Staffordshire (Angleterre).
Fondatrice des Dominicaines de la Congrégation Anglaise de Ste Catherine de Sienne (Tiers Ordre). Parents irlandais pauvres, fille unique, orpheline à 9 ans, passe 2 ans dans un orphelinat à Somers Town, puis elle sert pendant presque 30 ans. En 1826 elle va à Bruges avec sa famille d’accueil. Elle entre chez les soeurs laïques augustiniennes mais elle part au bout d’une semaine, elle se rend compte que Dieu a d’autres projets. Elle devient tertiaire dominicaine en 1842, va en Angleterre à Coventry où elle est collaboratrice du Dr Ullathorne (devenu plus tard évêque de Birmingham) parmi les ouvrières. Elle fut bientôt rejointe par d’autres, et avec l’accord des pères dominicains elle fonde une communauté de tertiaires, qui se consacrent aux oeuvres de charité. La règle du Tiers Ordre dominicain étant faite pour des personnes vivant dans le monde, ne s’adaptait pas à la vie communautaire; cependant elle modifia les constitutions, à partir de la règle du 1er et du second ordres, et les adapta à ses besoins. Les premières professions eurent lieu en 1845. De Coventry la communauté déménage à Bristol, où elles sont chargées de plusieurs écoles. Puis elles vont à Longton, Staffordshire, où un vaste champ d’activité leur était ouvert.
En 1851 la congrégation est approuvée par le pape, en 1852 la première pierre du couvent Saint Dominique est posée à Stone, Staffordshire, mais pas dans le Black Country. Là étaient la maison-mère et le noviciat, c’est pourquoi la communauté de Longton y déménagea ensuite. Ce couvent de Stone avait la réputation de compter quelques-unes des femmes les plus intelligentes d’Angleterre, dont Theodosia Drane, future Provinciale. À Stone furent bâtis une église et un hôpital pour incurables, qui était l’un des plus chers projets de Mère Margaret et fut commencé à petite échelle à Bristol. En 1857 à Stoke-on-Trent, près de Stone, elle ouvrit un autre couvent et un orphelinat. En 1858 elle va à Rome obtenir la confirmation finale de ses constitutions, et la congrégation fut placée sous la juridiction du Maître général de l’Ordre, qui nomme un délégué, généralement l’évêque du lieu. Elle fit encore des fondations : à Bow, à Marychurch (Torquay). Margaret était pleine de dons naturels et surnaturels, avec une foi et une détermination merveilleuses. Elle refusait l’aide du gouvernement pour ses écoles, ou de les mettre sous l’inspection du gouvernement, mais depuis sa mort la congrégation a suivi la coutume régionale à cet égard.
Béatification en cours.

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Message par +Chérubine+ Jeu 9 Aoû 2012 - 22:39

thanks study
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