Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
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Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
Bonjour ,
Je me suis toujours demandée si on devait confesser les péchés dûs à nos tempéraments, à nos caractères ? En sommes-nous responsables devant Dieu ou bien faut-il penser qu'Il nous a créés avec, et que c'est d'ailleurs cela qui fait notre particularité, notre différence ? Ainsi, moi, j'ai tendance à avoir un caractère qui fluctue d'un excès à l'autre, et aussi impulsif. J'essaie depuis longtemps de rester dans le juste milieu. Mais j'ai un peu de mal à dire humblement et en vérité à un prêtre, devant Dieu : " j'ai encore changé d'idée trop vite/ j'ai pris une décision excessive...etc.". En fait j'ai du mal à me sentir coupable de ce qui est mon tempérament. En moi-même je me dis que je ne vais pas regretter des mouvements d'humeur qui sont involontaires (puisqu'ils ne sont jamais suivis d'actes violents ou répréhensibles).
Avez-vous résolu la question, et si oui, comment ?
Question annexe: doit-on confesser les effets d'une maladie psychologique ?
D'un autre côté, si j'enlève les accès de mauvaise humeur, je ne commets quasiment plus d'actes méchants, pour ne pas dire aucun. (je touche quand même du bois !). Suis-je une sainte ? (je plaisante)
La question peut paraître anecdotique mais croyez-moi, elle est d'une importance capitale pour moi, et je cherchais depuis longtemps un endroit où la poser...
Merci pour vos réponses.
Myosotis.
Je me suis toujours demandée si on devait confesser les péchés dûs à nos tempéraments, à nos caractères ? En sommes-nous responsables devant Dieu ou bien faut-il penser qu'Il nous a créés avec, et que c'est d'ailleurs cela qui fait notre particularité, notre différence ? Ainsi, moi, j'ai tendance à avoir un caractère qui fluctue d'un excès à l'autre, et aussi impulsif. J'essaie depuis longtemps de rester dans le juste milieu. Mais j'ai un peu de mal à dire humblement et en vérité à un prêtre, devant Dieu : " j'ai encore changé d'idée trop vite/ j'ai pris une décision excessive...etc.". En fait j'ai du mal à me sentir coupable de ce qui est mon tempérament. En moi-même je me dis que je ne vais pas regretter des mouvements d'humeur qui sont involontaires (puisqu'ils ne sont jamais suivis d'actes violents ou répréhensibles).
Avez-vous résolu la question, et si oui, comment ?
Question annexe: doit-on confesser les effets d'une maladie psychologique ?
D'un autre côté, si j'enlève les accès de mauvaise humeur, je ne commets quasiment plus d'actes méchants, pour ne pas dire aucun. (je touche quand même du bois !). Suis-je une sainte ? (je plaisante)
La question peut paraître anecdotique mais croyez-moi, elle est d'une importance capitale pour moi, et je cherchais depuis longtemps un endroit où la poser...
Merci pour vos réponses.
Myosotis.
myosotis- Intéressé
- Nombre de messages : 59
Age : 66
Date d'inscription : 03/04/2011
Re: Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
C'est que ce n'est pas facile de répondre... J'espère que les autres sont plus éclairés que moi là-dessus.
Nous sommes responsables partiellement de notre tempérament, par exemple je sais que si je me couche trop tard, je serai fatiguée et donc moins efficace, moins attentive aux autres etc. Si je le fais quand même, c'est un péché. Mais peut-être aussi que je traîne au lieu d'aller me coucher, parce que je suis trop fatiguée. C'est un peu un cercle vicieux, et c'est vrai que c'est pas évident de s'y retrouver. Mais ce n'est peut-être pas utile de s'examiner en détail.
Nous sommes responsables partiellement de notre tempérament, par exemple je sais que si je me couche trop tard, je serai fatiguée et donc moins efficace, moins attentive aux autres etc. Si je le fais quand même, c'est un péché. Mais peut-être aussi que je traîne au lieu d'aller me coucher, parce que je suis trop fatiguée. C'est un peu un cercle vicieux, et c'est vrai que c'est pas évident de s'y retrouver. Mais ce n'est peut-être pas utile de s'examiner en détail.
Re: Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
bof,bof,bof..
dans la mesure où il y a un coté génétique dans notre tempérament et un conditionnement dû à notre éducation,nous ne sommes pas responsables de notre caractère,sauf si on en est conscient et qu'on en profite au détriment des autres ?
Sinon,tout le monde pourrait se culpabiliser à mort,à quoi cela servirait-il?
je pense qu'on ne confesse pas ce qui est relatif à une maladie.On n'est pas allé la chercher,cette maladie !!!
Je comprends parfaitement que cela puisse être gênant de déballer des pbs féminins à un homme...(je dis cela avec un peu d'humour)
Pour être plus sérieux,il faut trouver un juste milieu
Avoir une bonne petite dose de culpabilité bien saine et la gérer comme on peut
En avoir pas du tout ou en avoir trop,eh bien c'est malsain et ce n'est pas sainT.
dans la mesure où il y a un coté génétique dans notre tempérament et un conditionnement dû à notre éducation,nous ne sommes pas responsables de notre caractère,sauf si on en est conscient et qu'on en profite au détriment des autres ?
Sinon,tout le monde pourrait se culpabiliser à mort,à quoi cela servirait-il?
je pense qu'on ne confesse pas ce qui est relatif à une maladie.On n'est pas allé la chercher,cette maladie !!!
Je comprends parfaitement que cela puisse être gênant de déballer des pbs féminins à un homme...(je dis cela avec un peu d'humour)
Pour être plus sérieux,il faut trouver un juste milieu
Avoir une bonne petite dose de culpabilité bien saine et la gérer comme on peut
En avoir pas du tout ou en avoir trop,eh bien c'est malsain et ce n'est pas sainT.
Invité- Invité
responsable devant Dieu de nos effets de nos temperaments
ma chere ami e , j ai bien lu et avec un grande attention vos questions. 1 le meieux est d'aller consulter le cathechsme catholique 2 Oui nou sommes responsavles de nos effets de temperaments, colere, mechanchete, etc... Mais il ne faut en aucun cas se culpabiliser, et au moment de la confesssion on peut demander au pretre de nous aider : mon Père aidez moi, et puis on peut lui poser des questions mais pour moi, le plus important ce sont les peches qui nous coupent de l amour de Dieu, puisque Dieu est Amour, et que nous avons ete crees dans l'amour. Comme vous le dites, nous ne sommes pas des saints, et pourtant nous devrions aspirer a y arriver. Regardez SAINTE THERESE DE L ENFANT JESUS, petite elle avait des coleres terribles, puis elle a fait des efforts, et a recu la grace de Noel. Es ce que j airepondu a vos questions.Mireille coeur d'artichaud.
MireilleK- Passant
- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 11/03/2011
Re: Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
Si les excès dûs à notre caractère nous amène à nuire aux autres, bien sûr, il y a péché. Cela ne signifie pas que nous soyons pour autant très coupables, justement parce que tout le monde n'a pas la même force de caractère.
Mais si on s'énerve trop vite contre quelqu'un et qu'on manque à la charité, dans tous les cas, il faut faire réparation. Faut-il le dire en confession ? Je dirais plutôt oui...
Tu parles surtout du fait de changer d'avis. A mon avis, cela n'a rien à voir avec le péché. Peut-être s'agit-il de résolutions prises et abandonnées ? Tant qu'elles ne nuisent pas à Dieu, ni à notre prochain (ce qui revient à nuire à Dieu), je pense pas qu'il y ait lieu de s'en confesser, sauf si on en éprouve le besoin.
Quant aux fautes imputables à la maladie... Il est vrai que la souffrance peut rendre impatient, parfois même agressif... Mais Dieu sait ce qu'il en est et sa miséricorde est infinie.
Mais si on s'énerve trop vite contre quelqu'un et qu'on manque à la charité, dans tous les cas, il faut faire réparation. Faut-il le dire en confession ? Je dirais plutôt oui...
Tu parles surtout du fait de changer d'avis. A mon avis, cela n'a rien à voir avec le péché. Peut-être s'agit-il de résolutions prises et abandonnées ? Tant qu'elles ne nuisent pas à Dieu, ni à notre prochain (ce qui revient à nuire à Dieu), je pense pas qu'il y ait lieu de s'en confesser, sauf si on en éprouve le besoin.
Quant aux fautes imputables à la maladie... Il est vrai que la souffrance peut rendre impatient, parfois même agressif... Mais Dieu sait ce qu'il en est et sa miséricorde est infinie.
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
Le souci, c'est qu'il n'est pas toujours facile, même pour moi, de discerner ce qui vient de la maladie, et ce qui relève du péché.D'autre part, il existe de "saintes colères" comme celle de Jésus face aux marchands du temple. Quand je m'emporte contre un élève, ce n'est que de la colère utile et nécessaire pour le secouer, je ne vais pas réparer à chaque fois. Que celui qui n'a jamais élevé le ton et donné la grosse voix dans le feu de l'action me jette la pierre. Le fait de changer d'avis peut être lourd de conséquences: cela m'amène à m'engager dans une voie, ou vis-à-vis d'un groupe, et d'être obligée de me désister plus tard. Je ne mens pas, je change de sincérité. Je ne sais pas si cela fait beaucoup de mal aux gens d'être obligés de me rayer de leurs nouveaux inscrits. Pour ce qui est de la maladie, il ne s'agit pas de l'agressivité qui naît d'une souffrance physique, mais d'une maladie "psychologique" qui vous fait passer d'un extrème à l'autre, et qui ne fait pas mal sauf moralement. Disons que je me classe parmi les passionnées : je ne suis pas une tiède, plutôt toute bouillante et exaltée ... même si j'arrive à me contrôler au fil du temps.C'est un handicap mais aussi un atout, d'être passionnée !
Doit-on s'efforcer de modifier son caractère ? D'ailleurs est-ce possible ? La colère est souvent une énergie, qui , bien canalisée, peut se transformer en enthousiasme. L'indécision peut révéler la vertu de prudence. Comment sait-on si on nuit aux autres, à partir du moment où personne ne dit clairement qu'il se sent blessé? Certainement, parfois je blesse, en sachant que je blesse, et je demande à être excusée. D'autre fois, je blesse sans le savoir. L'autre a mal tout pareil, mais est-ce le même péché ?
Doit-on s'efforcer de modifier son caractère ? D'ailleurs est-ce possible ? La colère est souvent une énergie, qui , bien canalisée, peut se transformer en enthousiasme. L'indécision peut révéler la vertu de prudence. Comment sait-on si on nuit aux autres, à partir du moment où personne ne dit clairement qu'il se sent blessé? Certainement, parfois je blesse, en sachant que je blesse, et je demande à être excusée. D'autre fois, je blesse sans le savoir. L'autre a mal tout pareil, mais est-ce le même péché ?
myosotis- Intéressé
- Nombre de messages : 59
Age : 66
Date d'inscription : 03/04/2011
Re: Responsables devant Dieu des effets de nos tempéraments ?
le tempérament n'est pas génétique mais culturel, environnemental. Ce n'est pas de l'inée mais de l'acquis. Sauf maladies ou troubles venant altérer le jugement ou le comportement nous sommes bien responsable de notre tempérament ou du moins de notre inaction à changer ce tempérament nuisible aux autres.
Je pense, à mon humble avis, que ce sont des péchés à confesser et qu'il est bon de se repentir et de faire pénitence pour ne plus offenser Dieu (et son prochain par la même occasion)
Je pense, à mon humble avis, que ce sont des péchés à confesser et qu'il est bon de se repentir et de faire pénitence pour ne plus offenser Dieu (et son prochain par la même occasion)
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