SAINTE EDITH
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SAINTE EDITH
Edith, fille d'Edgar, roi d'Angleterre, vint au monde en 961. Toute jeune, elle fut confiée à l'Abbesse d'un cloître.
Elle faisait l'office de Marthe à l'égard toutes les religieuses et les fonctions de Marie envers Notre-Seigneur, car, sans considérer sa naissance, elle s'appliquait aux plus viles besognes de la maison, assistait les malades, se faisait la servante des étrangers et des pauvres. Elle fonda pour les infirmes un hôpital près de son monastère.
Plus les personnes étalent rebutées à cause de leurs maux, plus elle était empressée auprès d'elles. En un mot, elle était incomparable dans son zèle au service du prochain.
Elle s'abstenait des nourritures délicates avec autant d'empressement que d’autres en mettent à les rechercher, et elle joignait à cette mortification celle d'un rude cilice qu'elle portait constamment sur elle.
Telle fut la vie de cette jeune princesse jusqu'à l'âge de 15 ans.
Le roi, charmé des belles qualités de sa fille, voulut la faire Abbesse de trois monastères, mais elle le remercia et se contenta de lui proposer pour cela des religieuses que son humilité lui faisait juger beaucoup plus capables qu'elle d'occuper ces emplois. Elle ne put se résoudre à quitter la maison où elle avait déjà reçu tant de grâces et aima mieux obéir que d'être chargée de la conduite des autres.
Mais son humilité parut bien davantage lorsqu'elle refusa la couronne d'Angleterre, car après la mort de saint Edouard II, son frère, que l'Église honore comme martyr, les seigneurs vinrent la trouver pour la presser d'accepter le sceptre, et même usèrent de violence pour obliger à accepter. En vraie épouse du Christ, elle refusa généreusement.
Édith avait fait construire une église en l'honneur de saint Denis. Elle pria saint Dunstan d'en faire la dédicace. Pendant la solennité de la messe, ce prélat eut la révélation que la jeune princesse, alors âgée de 23 ans, mourrait au bout le quarante jours. Cette nouvelle attendrit son cœur et il versa des larmes.
— Qu'avez-vous, Père ? lui demande son diacre.
— Nous perdrons bientôt notre bien-aimée Edith, répondit Dunstan. Le monde
n’est pas digne de la posséder ; elle a, en peu d'années, acheté la couronne qui lui est préparée dons les cieux.
S'étant aperçu durant l'office que la Sainte faisait souvent la signe de la croix sur son front, il ajouta par un esprit de prophétie :
— Le Seigneur ne permettra pas que ce pouce périsse jamais !
L'avenir vérifia l'une et l'autre de ces prédictions. En effet, quarante jours plus tard, le 16 septembre 984, Edith rendait son âme à Dieu.
Et ce même pouce, dont elle s'était tant de fois servi pour former sur elle le signe de la croix, fut trouvé, seize ans après sa mort, sans aucune marque de corruption.
Elle faisait l'office de Marthe à l'égard toutes les religieuses et les fonctions de Marie envers Notre-Seigneur, car, sans considérer sa naissance, elle s'appliquait aux plus viles besognes de la maison, assistait les malades, se faisait la servante des étrangers et des pauvres. Elle fonda pour les infirmes un hôpital près de son monastère.
Plus les personnes étalent rebutées à cause de leurs maux, plus elle était empressée auprès d'elles. En un mot, elle était incomparable dans son zèle au service du prochain.
Elle s'abstenait des nourritures délicates avec autant d'empressement que d’autres en mettent à les rechercher, et elle joignait à cette mortification celle d'un rude cilice qu'elle portait constamment sur elle.
Telle fut la vie de cette jeune princesse jusqu'à l'âge de 15 ans.
Le roi, charmé des belles qualités de sa fille, voulut la faire Abbesse de trois monastères, mais elle le remercia et se contenta de lui proposer pour cela des religieuses que son humilité lui faisait juger beaucoup plus capables qu'elle d'occuper ces emplois. Elle ne put se résoudre à quitter la maison où elle avait déjà reçu tant de grâces et aima mieux obéir que d'être chargée de la conduite des autres.
Mais son humilité parut bien davantage lorsqu'elle refusa la couronne d'Angleterre, car après la mort de saint Edouard II, son frère, que l'Église honore comme martyr, les seigneurs vinrent la trouver pour la presser d'accepter le sceptre, et même usèrent de violence pour obliger à accepter. En vraie épouse du Christ, elle refusa généreusement.
Édith avait fait construire une église en l'honneur de saint Denis. Elle pria saint Dunstan d'en faire la dédicace. Pendant la solennité de la messe, ce prélat eut la révélation que la jeune princesse, alors âgée de 23 ans, mourrait au bout le quarante jours. Cette nouvelle attendrit son cœur et il versa des larmes.
— Qu'avez-vous, Père ? lui demande son diacre.
— Nous perdrons bientôt notre bien-aimée Edith, répondit Dunstan. Le monde
n’est pas digne de la posséder ; elle a, en peu d'années, acheté la couronne qui lui est préparée dons les cieux.
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Souricet- Invité
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