MARTHE ET MARIE


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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU)

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Message par Joss Mer 13 Juin 2007 - 10:45

UBU dit :
Ouais, ça ça relève plus de l'hallucination...

Il faut vous décider, catholiques: qui est votre dieu: la Trinité ou la Vierge? Honnêtement, là. À qui pensez-vous le plus souvent?
(Sujet: à Joss: Satan)

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Anno23


Une des différences entre catholiques et protestants est celle-ci :

En reprenant le texte de SAINT LUC 1
6 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 27 à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

28 L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 29 A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 30 L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »

34 Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » 35 L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
36 Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'. 37 Car rien n'est impossible à Dieu. » 38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Alors l'ange la quitta.

En Occident, l'Ave Maria dans sa première partie a été introduit dans la liturgie latine par saint Grégoire le Grand. La seconde partie est plus récente. Elle est composée de demandes à Marie, ajoutées à partir du XVIe siècle. et cela a donné :


annonciation
Petite histoire de l'Ave Maria


"Je vous salue Marie..."
Réjouis-toi, Marie, pleine de grâce,
le Seigneur est avec toi,
tu es bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort, Amen !


A suivre.....


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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Empty LA 4 FOIS FEMME

Message par Joss Mer 13 Juin 2007 - 11:59

LA QUATRE FOIS FEMME


1°) GENESE 3, 15

Je mettrai une hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et ta descendance : sa descendance te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon snake . »


2°) JEAN 2
3 Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » 4 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » 5 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »


3°) JEAN 19
25 Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. 26 Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


4°) AP 12
Un signe grandiose apparut dans le ciel :
une Femme,
ayant le soleil pour manteau,
la lune sous les pieds,
et sur la tête une couronne de douze étoiles.
2 Elle était enceinte et elle criait,
torturée par les douleurs de l'enfantement.

3 Un autre signe apparut dans le ciel :
un énorme dragon, rouge feu,
avec sept têtes et dix cornes,
et sur chaque tête un diadème.
4 Sa queue balayait le tiers des étoiles du ciel,
et les précipita sur la terre.
Le Dragon snake se tenait devant la femme qui allait enfanter,
afin de dévorer l'enfant dès sa naissance.

5 Or, la Femme mit au monde un fils, un enfant mâle,
celui qui sera le berger de toutes les nations,
les menant avec un sceptre de fer.
L'enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son Trône,
6 et la Femme s'enfuit au désert,
où Dieu lui a préparé une place,
pour qu'elle y soit nourrie
pendant mille deux cent soixante jours


A suivre......


Dernière édition par le Mer 13 Juin 2007 - 19:29, édité 1 fois
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Message par Joss Mer 13 Juin 2007 - 17:18

Joss a écrit:LA QUATRE FOIS FEMME


1°) GENESE 3, 15

Je mettrai une hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et ta descendance : sa descendance te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon snake . »

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Eve001


MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Marie-kazanska-180-regard-gauche


4°) AP 12
Un signe grandiose apparut dans le ciel :
une Femme,
ayant le soleil pour manteau,
la lune sous les pieds,
et sur la tête une couronne de douze étoiles.
2 Elle était enceinte et elle criait,
torturée par les douleurs de l'enfantement.

3 Un autre signe apparut dans le ciel :
un énorme dragon, rouge feu,
avec sept têtes et dix cornes,
et sur chaque tête un diadème.
4 Sa queue balayait le tiers des étoiles du ciel,
et les précipita sur la terre.
Le Dragon snake se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'enfant dès sa naissance.
5 Or, la Femme mit au monde un fils, un enfant mâle,
celui qui sera le berger de toutes les nations,
les menant avec un sceptre de fer.
L'enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son Trône,
6 et la Femme s'enfuit au désert,
où Dieu lui a préparé une place,
pour qu'elle y soit nourrie
pendant mille deux cent soixante jours

...........

en 1830, Marie, "appuyée sur son bien-aimé" (comme dit dans le CANTIQUE DES CANTIQUES 8, 5) "monte du désert" :

5 Quelle est celle-ci qui monte du désert,
appuyée sur son bien-aimé?
L'ÉPOUX.
Je t'ai réveillée sous le pommier;
là, ta mère t'a conçue ;
là, elle t'a conçue, là, elle t'a donné le jour.
6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur,
comme un sceau sur ton bras ;
car l'amour est fort comme la mort,
la jalousie est inflexible comme le schéol.
Ses ardeurs sont des ardeurs de feu,
une flamme de Yahweh.
7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l'amour,
et les fleuves ne le submergeraient pas.
(il y aurait beaucoup à dire sur ce passage)

Elle sort de ce désert de la contemplation où seuls les contemplatifs et priants pouvaient la trouver
et elle se présente ainsi rue du Bac à PARIS :

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Pic_A
Ses pieds sont posés sur une moitié de boule et ils écrasent la tête d’un serpent. snake
La demi-boule c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan snake snake et les forces du mal.
La Vierge Marie est engagée elle-même dans le combat spirituel, le combat contre le mal dont notre monde est le champ de bataille. ...Douze étoiles sont gravées au pourtour.
Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise. Etre d’Eglise, c’est aimer le Christ et participer à sa passion pour le Salut du monde. Chaque baptisé est invité à s’associer à la mission du Christ en unissant son cœur aux Cœurs de Jésus et de Marie.
La médaille est un appel à la conscience de chacun, pour qu’il choisisse, comme le Christ et Marie, la voie de l’amour jusqu’au don total de soi.
http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/FR/D3.asp

Elle vient, confirmer qu'elle est bien la "prédestinée" depuis l'origine (GENESE) et celle de l'APOCALYPSE


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Message par Joss Mer 13 Juin 2007 - 17:33

Joss a écrit:LA QUATRE FOIS FEMME

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Noces_de_cana_50


2°) JEAN 2
3 Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » 4 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » 5 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »


Toujours en 1830, rue du Bac
La Sainte Vierge désigne de la main l'autel où repose le tabernacle et dit : « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur.»

confirmant qu'elle nous conduit à son fils comme elle le dit dans le passage de JEAN « Faites tout ce qu'il vous dira. »


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Message par Joss Mer 13 Juin 2007 - 17:46

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) JOHN.19.27



A Lourdes, le 25 février 1858, elle se tient devant la source qui jaillit comme elle se tenait à la croix sous le coeur de son fils, confirmant qu'elle est "médiatric des graces" que Jésus nous invite à prendre chez elle, ainsi qu'il est dit dans JEAN 19
25 Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. 26 Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

http://www.lourdes-france.org/index.php?goto_centre=ru&contexte=fr&id=143&id_rubrique=143
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Message par Ubu Jeu 14 Juin 2007 - 5:01

Je pense que vous exagérez grandement la portée des textes bibliques...

La Bible ne dit presque rien d'explicite sur Marie.

Quant aux apparitions mariales, et surtout aux supposées «révélations» de Marie, je m'en méfie.

Mais au moins, Marie n'est pas nocive comme la croyance au très absurde Satan.
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Message par Joss Jeu 14 Juin 2007 - 7:08

Ubu a écrit:Je pense que vous exagérez grandement la portée des textes bibliques...

La Bible ne dit presque rien d'explicite sur Marie.

Quant aux apparitions mariales, et surtout aux supposées «révélations» de Marie, je m'en méfie.

Mais au moins, Marie n'est pas nocive comme la croyance au très absurde Satan.
port\'nawak

UBU....Il y a deux moyens d'appréhender la FOI :

1°) PAR L'EXPERIENCE
. personnelle
. de témoins
(ce que tu rejettes)


2°) PAR L'ETUDE DES TEXTES (ce que tu rejettes)


D'autre part, tu dis ce que disent les protestants :

- La Bible ne dit presque rien d'explicite sur Marie.
- Quant aux apparitions mariales, et surtout aux supposées «révélations» de Marie, je m'en méfie

Alors que je disais plus haut:
Elle sort de ce désert de la contemplation où seuls les contemplatifs et priants pouvaient la trouver

What a Face


UBU.....Pour ta guérison, un seul remède...
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10 je vous salue Marie + 1 Notre Père, chaque jour, pour commencer ! :wench:
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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Empty Passage biblique contre la mariolâtrie

Message par Ubu Sam 11 Aoû 2007 - 0:32

Very Happy

En relisant le livre des Actes des Apôtres, je suis tombé sur une remarque de Pierre qui m'a interpellé: Actes 10, 25-26

D'après moi, cela pourrait être invoqué pour légitimer une condamnation de la mariolâtrie.
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Message par Thomas Sam 11 Aoû 2007 - 23:21

Intéressant Ubu, mais non. Rolling Eyes

Lorsque nous nous plaçons à genoux devant Marie, c'est pour qu'elle nous aide à prier Dieu. Donc, c'est Dieu que nous prions avec l'aide de Marie. Nous admirons Marie et nous comptons sur elle. Nous ne prions pas tout seul, puisque nous prions avec elle.
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Message par Joss Dim 12 Aoû 2007 - 8:26

Ubu a écrit:Very Happy

En relisant le livre des Actes des Apôtres, je suis tombé sur une remarque de Pierre qui m'a interpellé: Actes 10, 25-26

D'après moi, cela pourrait être invoqué pour légitimer une condamnation de la mariolâtrie.

Actes des ApôtresChapitre 10
25 Comme Pierre arrivait, Corneille vint à sa rencontre, et se jetant à ses pieds, il se prosterna. 26 Mais Pierre le releva et lui dit : « Reste debout. Je ne suis qu'un homme, moi aussi. »

Réflexion justifiée de Pierre qui dit ce qu'il est : un homme.

ll en est autrement aujourd'hui que Pierre est dans la gloire, dans l'intimité du Père : il peut à présent intercéder pour nous, tel que décrit dans:

Ap 5, 9
et des coupes d'or pleines de parfums
qui sont les prières des saints.
Ils chantaient ce cantique nouveau :
« Tu es digne de recevoir le Livre scellé
et de l'ouvrir,
car tu as été immolé ;
par ton sang, tu as racheté pour Dieu
des hommes de toute race, langue, peuple et nation,

Ap 8, 3
Un autre ange vint se placer près de l'autel ;
il portait un encensoir d'or ;
il reçut des parfums en abondance
pour les offrir, avec les prières de tous les saints,
sur l'autel d'or qui est en face du Trône de Dieu.

(Le parfum symbolise l'amour et la bonne odeur du Christ)

La Vierge-Marie, comme les autres saints, peut prier pour nous, avec, toutefois, des plus :

- Elle a dit oui alors qu'Eve a dit non, pemettant ainsi au Christ de s'incarner ....D'où la reconnaissance du Père et la force de sa prière

- Elle a été Mère de Jésus donc Mère de Dieu, D'où la reconnaissance du Christ et la force de sa prière

- l'Esprit-Saint "la prenant sous son ombre" dès l'annonciation, elle s'est laissée parfaitement modeler par lui

- Elle a été Mère de Jésus donc Mère de Dieu, D'où la reconnaissance de l'Esprit-Saint et la force de sa prière
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Message par Cécile Mer 15 Aoû 2007 - 4:16

Un bon exemple en est la récitation du Magnificat (inclus dans l'Evangile d'aujourd'hui).

Beaucoup de personnes pensent qu'ainsi nous prions Marie. En fait, nous prions Dieu avec Marie.
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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Empty THEOLOGIE MARIALE

Message par Joss Sam 8 Sep 2007 - 15:51

Ubu a écrit:Je pense que vous exagérez grandement la portée des textes bibliques...

La Bible ne dit presque rien d'explicite sur Marie.



THEOLOGIE MARIALE




LA FOI DE L’ÉGLISE


Né de la Vierge Marie

1. Marie fait partie de l’Évangile


L’Évangile atteste que Marie est la mère de Jésus. Elle a été choisie par Dieu pour être la mère de son Fils. C’est pourquoi l’Église la reconnaît comme Mère de Dieu et comme notre mère.

Aujourd’hui, bien des chrétiens éprouvent de sérieuses difficultés devant l’affirmation du Credo que Jésus-Christ est « né de la Vierge Marie ». Ces difficultés ne tiennent pas seulement à la naissance virginale de Jésus, fils de Marie, ce qui apparaît à beaucoup difficilement compréhensible, voire totalement incompréhensible; le problème porte plus fondamentalement sur le fait même que Marie soit mentionnée dans le Credo.

Les protestants surtout craignent que le culte rendu à Marie ne
compromette la foi en Jésus-Christ, unique Médiateur entre Dieu et les hommes.

Il est, de fait, incontestable qu’il y a eu et qu’il y a encore des exagérations dans la piété mariale. Mais il y a aussi des simplifications abusives et des raccourcis qui méconnaissent que Marie a sa place dans le Credo de l’Église, parce qu’elle fait partie de l’Évangile, comme nous l’atteste la Sainte Écriture.

C’est de cette image biblique de Marie qu’il faut partir. Une piété mariale authentique doit toujours se laisser inspirer et juger par elle.

La Sainte Écriture mentionne Marie d’abord parce qu’elle est la mère humaine de Jésus.

En hébreu, son nom est Miryam. Elle est une femme issue du petit peuple, et elle espère avec son peuple la venue d’un Sauveur issu de la maison de David. Au moment où la promesse de Dieu s’accomplit, elle prononce le oui de la foi et se met de tout son cœur au service du salut et de l’espérance de son peuple (cf. Lc 1,38). Le témoignage du Nouveau Testament sur Marie ne se limite cependant pas aux récits de l’enfance de Jésus dans Matthieu et dans Luc. Nous rencontrons aussi Marie durant la vie terrestre de Jésus (cf. Mc 3,20-21; Lc 11,27-28; Jn 2,1-12).

Elle apparaît alors comme celle qui cherche et interroge, et à qui de graves déceptions ne sont pas épargnées. Elle se trouve également sur le chemin de la croix.

Mais elle reste fidèle à ce oui qu’elle a prononcé au début, dans la foi, et elle se tient debout, avec « le disciple que Jésus aimait », au pied de la Croix (cf. Jn 19,25-27). C’est pourquoi elle est vénérée comme la « mère des douleurs ».

Enfin, nous la rencontrons encore une fois au sein de la communauté primitive de Jérusalem en prière pour demander la venue du Saint-Esprit (cf. Ac 1,14).

Pour comprendre toutes ces allusions à Marie dans le Nouveau Testament, il faut voir qu’elle s’inscrit dans la longue histoire des grandes figures de femmes dans l’Ancien Testament.

Tout au début, il y a la figure d’Eve : créée à l’image de Dieu, elle est l’égale de l’homme, chargée avec lui de représenter la royauté de Dieu sur la création. Mais, au lieu d’être une aide pour Adam, elle contribue à le tenter. Malgré cela, elle reçoit la promesse d’être la mère de tous les vivants (cf. Gn 3,20). Cette promesse est répétée plusieurs fois par la suite.

À Sara, femme d’Abraham, en vertu de cette promesse, il est donné de concevoir un fils, Isaac, en dépit de son grand âge (cf. Gn 18,10-14).

Il en va de même pour la naissance de Samson (cf. Jg 13) et de Samuel, fils d’Anne (cf. 1 S 1). Dans tous ces récits, Dieu, contre toute attente et toute espérance humaines, renouvelle constamment le don de la vie, pour être fidèle à sa promesse. Dieu choisit ce qui est faible et impuissant pour confondre ce qui est fort (cf.1 Co 1,27). C’est pourquoi, dans des situations difficiles pour le peuple d’Israël, il appelle des femmes à être les sauveurs d’Israël: Débora, Judith et Esther.

Dans cette histoire, Marie occupe une place unique, au moment où la promesse divine se réalise pleinement. Elle se situe dans la « plénitude du temps », quand Dieu a envoyé son Fils, « né d’une femme » (Ga 4,4). À la mission qui lui est proposée, Marie répond par le oui de la foi (cf. Lc 1,38).

Ainsi est-elle la vraie fille d’Abraham, à laquelle s’applique cette parole : « Bienheureuse celle qui a cru » (Lc 1,45). C’est pourquoi, à l’annonce de la naissance de Jésus, elle est interpellée avec les mêmes mots par lesquels l’Ancien Testament s’adresse à Israël, la « fille de Sion» : « Réjouis-toi! » (Lc 1,28). « Crie de joie, fille de Sion; pousse des
acclamations, Israël; réjouis-toi, ris de tout ton cœur, fille de Jérusalem » (So 3,14; cf. Jl 2,23; Za 9,9).

Marie est donc la fille de Sion, la représentante d’Israël à l’heure où s’accomplit son espérance.

Marie elle-même chante l’accomplissement de la promesse de l’Ancien Testament dans le nouveau Testament, dans cet hymne que nous appelons le Magnificat (cf. Lc 1,46-55). Ce texte fourmille d’allusions à l’Ancien Testament et rappelle principalement le chant d’action de grâce d’Anne après la naissance de Samuel (cf. 1 S 2,1-10).

Dans ce chant, Marie apparaît comme une prophétesse qui se situe dans la lignée des femmes célèbres et des grands hommes de l’histoire de son peuple, et qui les surpasse tous. Comme eux, Marie sait qu’à Dieu seul appartiennent l’honneur et la gloire, la louange et l’action de grâce. Elle proclame, par conséquent, que tous les jugements de valeur terrestres sont caducs. « Il a jeté les puissants à bas de leurs trônes et il a élevé les humbles; les affamés, il les a comblés de biens, et les riches, il les a renvoyés les mains vides » (Lc 1,52-53).

Par ce chant de louange tout imprégné de l’esprit de l’Ancien Testament, Marie anticipe en même temps l’Évangile du Nouveau Testament, en particulier le sermon sur la montagne, qui proclame bienheureux les pauvres, les petits, les affligés et les persécutés.

Par toute son existence, elle rend témoignage à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ: les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers (cf. Mc 10,31). Ce n’est pas sans raison que le Magnificat est repris dans la Liturgie des heures, où il constitue chaque jour le sommet de l’office du soir (les Vêpres).

Marie est ainsi l’inspiratrice du chant de louange que l’Église doit à Dieu pour ses hauts faits dans l’histoire.

Marie est donc le modèle et le prototype de la foi chrétienne. Elle est le modèle de l’espérance de l’Avent, du don total de soi dans la foi et du service inspiré par l’Esprit d’amour.

Elle est le prototype de l’être humain qui écoute la parole de Dieu et qui s’adresse à lui dans la prière. Elle garde et médite dans son cœur ce qu’elle a vu et entendu de Dieu (cf. Lc 2,19.51).

Mais, dans sa foi, Marie reste celle qui interroge et qui cherche. Elle est la femme accablée de douleur, la « mère des douleurs » qui, au pied de la croix, s’unit au sacrifice de son Fils. Elle est, pour tout dire, la servante humble et pauvre du Seigneur.


Dernière édition par le Sam 8 Sep 2007 - 18:24, édité 3 fois
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Message par Joss Sam 8 Sep 2007 - 16:01


Tout cela, les catholiques et les protestants peuvent le dire en commun à propos de Marie. Le Catéchisme protestant pour adultes (Evangelische Erwachsenenkatechismus) écrit, sous le titre « Marie fait partie de l’Évangile »: « Marie n’est pas seulement ‘catholique’, elle est aussi ‘évangélique’. Les protestants l’oublient trop facilement. Marie est, en effet, la mère de Jésus. Elle est plus proche de lui que ses disciples les plus proches.

Avec quelle humanité le Nouveau Testament décrit cette proximité, sans dissimuler pour autant la distance qui demeure entre Marie et Jésus! Cette distance est bien marquée notamment par Luc qui parle si souvent de Marie. Une femme dans la foule dit à Jésus: ‘Heureuse celle qui t’a porté et allaité’. Jésus répond: ‘Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent’ (11, 27-28). Ces paroles ne s’appliquent-elles pas exactement à Marie? Elle est présentée comme l’auditrice exemplaire de la parole de Dieu, comme la servante du Seigneur qui dit oui à la volonté de Dieu, comme celle qui est comblée de grâce et qui n’est rien par elle-
même, mais doit tout à la bonté de Dieu.

Ainsi Marie est-elle le prototype des hommes qui s’ouvrent à Dieu et se laissent combler par Dieu, le prototype de la communauté des croyants, de l’Église » (pp. 392-393).


Dans ces déclarations communes sur Marie, l’Église catholique voit la preuve que son culte marial et ses affirmations dogmatiques sur Marie ont un fondement biblique solide. Il ne s’agit donc ni d’excroissances sauvages ni de développements en porte-à-faux par rapport à un point de départ biblique qui pourrait paraître mince. Si l’on replace ce que le Nouveau
Testament dit de Marie dans l’ensemble de l’histoire du salut, on comprend pourquoi la tradition de l’Église a reconnu dans la mère de Jésus le
« type», c’est-à-dire le modèle initial de l’Église (cf. LG 53; 63).


Par sa foi et par son union à Jésus-Christ, Marie est une image particulièrement expressive de l’être humain sauvé par Jésus-Christ. Elle incarne d’une manière unique ce que l’Église et le Christ signifient. Mais Marie n’est pas seulement un modèle exemplaire de l’Église ; elle en est aussi le prototype. Car elle précède l’Église et rend celle-ci possible.

En effet, par son oui, qu’elle prononce la première, en notre nom à tous, elle devient pour ainsi dire la porte d’entrée de Dieu dans le monde. C’est pourquoi les Pères de l’Église appellent Marie la Nouvelle Eve qui, « par son obéissance, est devenue cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain ». « Ainsi, le nœud de la désobéissance d’Eve a-t-il été dénoué par l’obéissance de Marie » (Irénée de Lyon, Contre les Hérésies, III, 22,4).

Ces affirmations ne contredisent en rien le fait que seul Jésus-Christ est le Sauveur de tous les hommes.

Marie n’est que l’humble servante du Seigneur. Elle est, comme nous tous,
rachetée par Jésus-Christ. Mais, dans l’acte de la rédemption, Dieu veut entendre un oui librement prononcé par sa créature. Le fiat, le oui de Marie: « Je suis la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit » (Lc 1,38), exprime d’une manière exemplaire que Dieu veut conclure une alliance avec les hommes, entrer en dialogue avec
eux et leur donner de vivre comme ses amis en communion avec lui.


L’acceptation du salut par Marie, rendue possible par la grâce de Dieu, est donc un moment essentiel dans l’événement de la rédemption. Marie et son oui sont un élément constitutif de l’accomplissement de l’histoire du salut.

Sans Marie, le sens total de la foi au Christ ne pourrait pas être gardé. Si Marie était rayée de l’Évangile, tout ce qu’il y a d’humain en celui-ci ne serait plus qu’un déguisement sous lequel Dieu se cache pour intervenir directement dans l’histoire. Avec Marie, au contraire, la dignité de la créature est sauvegardée devant Dieu.

Le deuxième concile du Vatican a donc rappelé à bon droit que Marie,
« intimement présente à l’histoire du salut, rassemble et reflète en elle-même d’une certaine façon les requêtes suprêmes de la foi » (LG 65). En Marie, nous voyons clairement qui est Jésus-Christ et ce qu’il signifie pour nous, comme salut et comme espérance. C’est ce qui fait à la fois la grandeur et l’humilité de la Mère du Sauveur.


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Message par Joss Sam 8 Sep 2007 - 17:25

2. Marie, Mère du Seigneur


2.1 Marie, Mère de Dieu

Que Marie soit la mère de Jésus, le Nouveau Testament l’atteste à maintes reprises (cf. Mt 1,18; 2,11.13.20; 12,46; 13,55; Jn 2,1; Ac 1,14). Le récit de la Nativité indique sans ambiguïté que Marie, comme toute autre mère,a porté Jésus durant neuf mois dans son sein et que, lorsque son temps fut venu, elle l’a mis au monde (cf. Lc 2,5-7)

Ce qui est signifié par là, c’est plus qu’une maternité physique et plus qu’une relation purement individuelle entre Jésus et Marie. Celle-ci n’est pas seulement la mère du Seigneur selon la chair; sa foi est une dimension essentielle de sa maternité.

Avant de concevoir charnellement Jésus, elle l’avait accueilli et conçu dans la foi.
Plus encore que l’exclamation: « Heureuse celle qui t’a porté et allaité! », c’est la réponse de Jésus qui s’applique à elle: « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent » (Lc 11,27-28 ; cf. 8,21).

Auparavant, Élisabeth avait déjà loué Marie pour sa foi
: « Bienheureuse celle qui a cru » (Lc 1,45).

Par son oui, Marie, en tant que mère de Jésus, est aussi un personnage-clé de l’histoire du salut. C’est pourquoi Luc l’honore du titre de Mère du Seigneur (cf. Lc 1,43).

Le récit de l’annonciation dans l’évangile de Luc nous indique de façon encore plus précise ce que signifie la maternité de Marie: celle-ci n’est pas seulement la mère de Jésus et la mère du Seigneur, mais la mère du Fils de Dieu. « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint
et sera appelé Fils de Dieu »
(Lc 1,35; cf. Ga 4,4).

Dans ce passage, on perçoit un écho du récit de l’Ancien Testament, d’après lequel la gloire de Dieu marchait devant Israël sous la forme d’une nuée lumineuse (cf. Ex 13,21) et demeurait même au milieu du peuple dans la tente sacrée (cf. Ex 40,34). La nuée est le symbole de la présence toute-puissante de Dieu au milieu de son peuple.

Que l’Esprit de Dieu couvre Marie de son ombre, signifie qu’elle est la nouvelle demeure de Dieu, la nouvelle tente de l’Alliance, dans laquelle le Verbe de Dieu a choisi d’habiter parmi nous (cf. Jn 1,14).

En partant de ces textes bibliques, l’Église a pu, au troisième concile œcuménique, le concile d’Éphèse (431), enseigner que Marie est la mère de Dieu. Cet article de foi est commun à tous les chrétiens. Les réformateurs du XVIE SIÈCLE, eux aussi, y sont restés attachés.

L’expression « mère de Dieu » doit être bien comprise. Bien entendu, Marie n’a pas enfanté Dieu en tant que tel. Ce ne serait pas l’Évangile, mais de la pure mythologie, où il est souvent question d’un principe féminin dans la divinité et parfois même d’une « quaternité »
(divinité quadruple). Marie, telle que la présente la Bible et telle que la voit l’Église, est et reste une créature! Elle n’a pas enfanté Dieu en tant que tel, mais Jésus-Christ dans son humanité ontologiquement unie à sa divinité.

La foi en la maternité divine de Marie est donc, en définitive, une conséquence de la foi en Jésus-Christ, qui est, dans l’unité de sa
Personne, vrai Dieu et vrai homme.

Quand l’Église vénère Marie comme mère de Dieu, elle veut par là glorifier Jésus-Christ qui est, lui, l’unique Médiateur entre Dieu et les hommes
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Message par Joss Sam 8 Sep 2007 - 17:26

2.2 Marie, notre mère

Le titre honorifique de « Mère de Dieu» apparaît pour la première fois dans une prière déjà attestée vers l’an 300.
Nous la disons encore aujourd’hui : « Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse. »

Cette belle et ancienne prière nous rappelle que, comme mère de Dieu, Marie est aussi notre mère. Mais en tant que telle, elle n’a d’autre mission que de nous conduire à Jésus-Christ, son Fils. Car, comme mère de Jésus-Christ, elle est la porte du salut pour tous ceux qui appartiennent à Jésus-Christ.

Elle est la mère des membres du Corps du Christ, dont la tête est Jésus, son fils (cf. LG 53). Son amour maternel inclut le souci des frères et des sœurs de son Fils, dont le pèlerinage sur terre n’est pas achevé, et qui se trouvent affrontés à des dangers et à des épreuves de toutes sortes.
C’est pourquoi elle est invoquée « dans l’Église sous les titres d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice » (LG 62).

Cette foi dans l’intercession, l’aide et l’assistance de Marie est abondamment attestée dans les prières que nous a léguées la tradition de l’Église. Elle transparaît notamment dans la seconde partie de l’Ave Maria, la plus connue de toutes les prières mariales : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. »

Ce qui paraît aller de soi dans les prières traditionnelles catholiques, suscite des objections de la part des protestants. Ceux-ci peuvent parfaitement vénérer Marie (et les saints en général) comme des modèles de foi; mais ils refusent de les invoquer pour leur demander
leur intercession et leur aide (cf. CA 21).

D’après la conception catholique, il y a une distinction essentielle entre l’invocation adressée aux saints et l’adoration réservée à Dieu seul ; celle-ci ne peut jamais s’adresser à une créature, ce qui exclut donc également Marie (cf. LG 66).

L’invocation adressée à Marie (et aux saints) n’implique pas non plus qu’on nie ou qu’on néglige cette vérité que Jésus-Christ est l’unique Médiateur du salut (cf. 1 Tm 2,5-6). Saint Ambroise disait déjà que l’intercession de Marie n’enlève rien et n’ajoute rien à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur.

L’intercession de Marie dépend en effet totalement de l’action rédemptrice de Jésus-Christ, d’où elle tire toute sa puissance (cf. LG 60-62). Elle résulte finalement de ce que tous les membres du Corps du Christ sont solidaires les uns des autres. «Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance; si un membre est à l’honneur, tous les membres partagent sa joie » (1 Co 12,26).

D’après la conception catholique, la confiance en la médiation et en l’intercession de Marie illustre bien la façon mystérieuse dont Dieu se sert de certains êtres humains pour apporter à d’autres le salut. En Marie, c’est tout le genre humain qui se trouve honoré.


Pour exprimer sa vénération à l’égard de Marie et la confiance qu’elle a en son intercession, la piété catholique lui donne de nombreux titres.

À côté de ceux déjà indiqués: « Mère, celle qui intercède, auxiliatrice, médiatrice », il y a certaines expressions qui sont quelque peu excessives et qui sont susceptibles de choquer des chrétiens non catholiques et de les induire en erreur sur la vraie doctrine catholique ; néanmoins, lorsqu’on
les replace dans le contexte d’une saine théologie mariale, elles peuvent se justifier.

Cette remarque s’applique avant tout au titre de « Médiatrice de toutes les grâces ». Cette appellation ne tend nullement à nier ou à dissimuler le fait que Jésus-Christ est l’unique Médiateur ; elle veut dire que Marie, par son oui, a accepté au nom de nous tous la venue de ce Médiateur de toutes les grâces et qu’elle s’associe en permanence à cette médiation salvifique de Jésus par son intercession.

Pour signifier que Marie surpasse en grâce tous les autres saints, on l’invoque et on l’honore comme Reine du ciel. C’est le cas notamment dans une prière bien connue, le Salve Regina, « Salut, ô Reine, mère de miséricorde » (XII E SIÈCLE) ou dans le Regina caeli, « Reine du ciel, réjouis-toi » (XII E SIÈCLE).

Enfin, pour exprimer la place unique de Marie dans l’histoire du salut comme prototype de l’Église, on l’appelle non seulement la mère des chrétiens, mais aussi la Mère de l’Église.

Face à ces formes de piété et à bien d’autres, il faut tenir compte de l’avertissement du pape Paul VI dans sa « Lettre apostolique sur le culte marial » (1974).

Le pape demandait un renouveau de la dévotion à Marie, qui soit enraciné dans la Bible, cohérent avec la foi au Christ et en la Trinité, et qui, sans rien sacrifier d’essentiel, tienne compte de la sensibilité des chrétiens non catholiques et des modes d’expression propres à notre époque et à chaque culture.

Il mettait expressément en garde, avec le deuxième concile du Vatican (cf. LG 67), contre des formes aberrantes de la piété mariale, qui franchissent les limites de la saine doctrine, sollicitent la crédulité ou la curiosité populaires par des récits de miracles fantaisistes, multiplient les pratiques formalistes ou dégénèrent en une sentimentalité toute superficielle.

Le culte rendu à Marie doit avoir pour objectif ultime la glorification de Dieu et la christianisation de la vie. De ce point de vue, il faut reconnaître
que la piété mariale catholique a porté, en dépit de certains excès qu’on peut regretter, des fruits abondants.
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Message par Joss Sam 8 Sep 2007 - 18:20

3. La Vierge Marie


3.1 Un donné historique difficile à cerner

« Né de la Vierge Marie »: cette formule du Credo a un fondement biblique. Les deux récits de l’enfance de Jésus, chez Matthieu (cf. 1,18-25) et chez Luc (cf. 1,26-38), justifient cette affirmation.

D’après le récit de l’Annonciation selon saint Luc, Marie demande à l’ange qui lui annonce l’incarnation de l’Emmanuel dans son sein: « Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge? » (Lc 1,34), ce qui indique bien qu’elle ne vit pas maritalement avec un homme.

La réponse de l’ange explique la conception de Jésus-Christ par Marie comme une action créatrice extraordinaire de l’Esprit de Dieu : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1,37). Le récit de Matthieu est encore plus clair. En songe, un ange explique à Joseph, le fiancé de Marie, comment celle-ci va devenir mère: « Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1,20).

Matthieu reconnaît là l’accomplissement de la promesse de l’Ancien Testament, qu’il cite d’après une traduction grecque: « Voici que la vierge concevra et enfantera un fils » (Is 7,14).

Si clairement fondée que soit la foi en la naissance virginale de Jésus dans ces deux textes, elle soulève aujourd’hui de nombreuses difficultés, dues au fait que l’on interprète les textes bibliques en leur appliquant sans
discernement les méthodes de la critique historique moderne. Nous relèverons ici trois de ces difficultés.

1. Les récits de Matthieu et de Luc ne sont pas des récits historiques au sens actuel du terme. On ne peut pas,pour autant, les écarter comme des légendes sans fondement historique; on doit plutôt les comprendre
comme des récits édifiants (haggada), qui actualisent la tradition de l’Ancien Testament à la lumière de son accomplissement dans le Nouveau. L’événement et son interprétation théologique, le récit et la profession de
foi sont alors indissolublement mêlés. Ces récits contiennent un noyau historique.

Cependant, on ne doit pas y chercher d’abord des faits historiques, mais des affirmations de foi. Aussi a-t-on pu se demander si le thème de la naissance virginale était simplement une façon d’énoncer une vérité de foi, ou bien faisait lui-même partie de l’énoncé de foi.

2. Il y a des écrits du Nouveau Testament, notamment les épîtres de saint Paul, qui, à la différence de Matthieu et de Luc, ne parlent pas de la naissance virginale de Jésus. Dans les évangiles, Jésus est parfois appelé « fils de Joseph » (cf. Mt 13,55; Le 4,22; Jn 1,45; 6,42); ou bien il est question des « parents de Jésus » au pluriel (cf. Lc 2,27.41.43.48). La naissance virginale pourrait dès lors apparaître comme une tradition particulière ou relativement tardive. Si toutes les traditions du Nouveau Testament ne connaissent pas la naissance virginale de Jésus, la foi au Christ ne peut-elle pas aujourd’hui également s’exprimer sans y faire référence ?

3. Chez Matthieu et chez Luc, la naissance virginale se situe dans le prolongement d’une tradition plus vaste.

L’Ancien Testament rapporte toute une série de naissances miraculeuses à propos de grandes figures de l’histoire d’Israël : Isaac, Samson, Samuel et finalement Jean-Baptiste.

Cette tradition est reprise et en même temps dépassée par le récit de la naissance virginale; Jésus est présenté de cette manière comme l’accomplissement de l’Ancien Testament.

Certains chercheurs font état, par ailleurs, de parallèles hellénistiques ou
égyptiens. Le thème de la naissance virginale n’est-il pas un procédé littéraire plus ou moins courant à l’époque, qui pourrait être compris comme une simple manière d’exposer une vérité de foi?

Nous ne pouvons ici qu’esquisser la réponse à ces questions. Nous avons déjà indiqué que la forme littéraire des évangiles de l’enfance ne permet pas de conclure à la non-historicité des faits qu’ils évoquent. Leur genre
littéraire n’exclut nullement une compréhension objective, et on ne saurait douter que leurs auteurs entendaient rapporter des faits objectifs.

L’argument que, dans leur forme actuelle, ces textes n’appartiennent pas
aux plus anciennes couches rédactionnelles des évangiles, n’est pas déterminant. En effet, la véracité d’un récit n’est pas nécessairement fonction de son ancienneté. Du reste, ces textes, comme cela ressort de leur langage à forte coloration sémitique, reprennent eux-mêmes une tradition bien plus ancienne, qui remonte aux premières années du christianisme palestinien.

Leur crédibilité se trouve encore affermie par le fait que Matthieu et Luc attestent indépendamment l’un de l’autre cette même tradition. Par ailleurs, le fait que Jésus, en plusieurs passages du Nouveau Testament, soit appelé « fils de Joseph », n’est pas une objection décisive.
En effet, d’après le droit juif, les fils adoptés portaient également le nom du père.


Reste donc l’argument tiré de l’histoire des religions. L’hypothèse de l’influence de traditions hellénistiques ou égyptiennes ne résiste pas à un examen approfondi. Il y a bien des légendes apparentées, mais pas de parallèles réels. Ces analogies n’impliquent pas une généalogie.

Il en va autrement des correspondances entre les récits évangéliques et l’Ancien Testament, qui sont d’une importance capitale. Mais le Nouveau Testament ne se contente pas de répéter l’Ancien; il le dépasse en l’accomplissant. On discute la question de savoir si, dans le texte hébreu original, Isaïe (7,14) parle explicitement d’une « vierge », comme l’ont compris la version grecque des Septante et les Pères de l’Église, ou simplement d’une jeune fille en âge de se marier, comme le pensent la plupart des exégètes actuels.

Quoi qu’il en soit, Isaïe annonce une naissance qui marque une nouvelle étape dans les relations entre Dieu et son peuple, et qui, par son caractère inattendu, constitue un signe pour la foi. Ce miracle, le Nouveau Testament le voit réalisé dans la naissance virginale de Jésus.


L’enseignement de l’Église n’affirme pas seulement la naissance virginale de Jésus. Le cinquième concile œcuménique, réuni à Constantinople en 553, a proclamé le dogme de la virginité permanente de Marie. Marie est
restée vierge non seulement avant, mais aussi pendant et après la naissance de Jésus
(cf. DS 422; 427; 437; FC 318; 322; 330).

Luther tenait fermement cette doctrine (Articles de Smalkalde)
. Il n’est pas suivi sur ce point par la plupart des exégètes protestants actuels. Ceux-ci renvoient aux passages de l’Écriture qui parlent de frères et de sœurs de Jésus (cf. Mc 6,3; Mt 27,56; 1 Co 9,5) et qui indiquent notamment que Jacques de Jérusalem était le « frère du Seigneur » (cf. Ga 1,19).

Les exégètes catholiques ont répliqué qu’il faut interpréter ces expressions conformément au langage de l’époque et comprendre qu’elles désignaient de proches parents de Jésus, par exemple des cousins et des cousines.


De tout cela, il ne découle pas que l’on puisse prouver historiquement la naissance virginale de Jésus, mais seulement que les arguments historiques que l’on voudrait y opposer ne sont nullement contraignants.

Nous pouvons donc dire que les textes du Nouveau Testament autorisent, d’un point de vue purement historique, l’interprétation des Pères de l’Église qui s’est fixée dans le Credo. En fin de compte, ces textes nous livrent un mystère qui n’est pas accessible à une approche purement scientifique. Ce mystère ne se découvre à nous que si nous lisons les textes bibliques avec l’Église et à la lumière de sa tradition, telle qu’elle a trouvé son expression dans le Credo. Seule la profession de foi de l’Église peut nous apporter ici clarté et certitude.
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Message par Joss Sam 8 Sep 2007 - 18:47

3.2 Un sens théologique profond

Le Nouveau Testament atteste la naissance virginale de Jésus comme un miracle opéré par Dieu. La véritable question est donc celle-ci : croit-on que Dieu est réellement le Père tout-puissant ? Exclure a priori la possibilité d’une naissance virginale, reviendrait à soulever de nouveau la question de Dieu et de la nature de la foi, dont nous avons parlé plus haut.

Cela voudrait dire que le monde est compris comme un système désespérément fermé sur lui-même. La véritable objection de beaucoup de nos contemporains contre la foi en la naissance virginale n’est pas fondée sur des arguments scientifiques, mais procède de la conception du monde communément admise de nos jours. Dans cette perspective, la naissance virginale apparaît sinon comme absolument impossible, du
moins comme hautement invraisemblable. Elle ne l’est d’ailleurs pas seulement aujourd’hui; elle l’était déjà autrefois. Mais ce qui apparaît invraisemblable aux hommes, est-il impossible à Dieu, ou bien est-il vrai
que rien n’est impossible à Dieu
(cf. Lc 1,37) ?

Cela ne signifie pas que la foi doive souhaiter le plus grand nombre possible de miracles et accepter sans examen tous les récits de miracles. Les actions miraculeuses de Dieu ont pour but l’avènement de son Règne.

Ce Règne est le miracle par excellence, que Dieu seul peut accomplir, et qui a commencé avec la venue de Jésus-Christ. La naissance virginale de
Jésus signifie dans le domaine du corps que l’action de Dieu ouvre à l’humanité une ère nouvelle. Elle est un signe de l’impuissance humaine et de l’incapacité de l’homme à faire lui-même son salut. Dans une situation où les hommes ne voyaient plus aucune issue, Dieu, d’une manière merveilleuse, a introduit une donnée nouvelle par la puissance créatrice de son Esprit. Ce n’est pas par hasard que, dans le Nouveau Testament, il est toujours question de la virginité dans le contexte de l’avènement du Règne de Dieu (cf. Mt 19,12; 1 Co 7,7.32-34).

La virginité de Marie est également en relation étroite avec sa maternité divine. Ce n’est pas sans raison que Dieu a choisi de ne pas suivre pour l’incarnation de son Fils la voie normale de la génération humaine. La voie particulière de la naissance virginale exprime symboliquement le fait qu’en Jésus, c’est Dieu qui s’incarne. La naissance virginale manifeste, avec une clarté insurpassable, que Jésus, en tant que Fils de Dieu, doit son existence uniquement à son Père des cieux, et qu’il est tout ce qu’il est à partir de lui et pour lui. La naissance virginale est donc un signe de ce que Jésus est véritablement le Fils de Dieu.

Le dogme de la virginité permanente de Marie (non seulement avant, mais aussi pendant et après la naissance de Jésus) a également une signification symbolique. Malheureusement, le dogme de la virginité subsistant dans l’événement de la naissance a parfois donné lieu, dans certains évangiles apocryphes, à des affabulations hautement fantaisistes. En renchérissant sur le merveilleux, on méconnaît le sens profond de cette affirmation du point de vue de l’histoire du salut.

D’après la Genèse (3,16), l’enfantement dans les douleurs est un signe de ce que la vie humaine a été profondément perturbée par le péché originel. Au moment où la vie nouvelle apparaît et où l’homme va échapper à cette déchéance héréditaire qui est le fruit du péché, la vie ne vient plus au monde sous le signe avant-coureur de la mort qu’est la souffrance. La créature jusqu’alors déchirée au plus profond d’elle-même retrouve son unité et son équilibre. Ce n’est pas la réalité physiologique de la naissance qui a été différente dans le cas de Jésus, mais la façon dont Marie a vécu cette naissance, comme un signe du salut de l’homme tout entier, corps et âme. C’est pourquoi la tradition parle de la joie sans mélange de Marie à la naissance de son Fils.

Le vieux cantique Ave maris stella (IX E SIÈCLE) appelle Marie « felix caeli
porta », celle qui nous a ouvert le ciel dans la joie.

La virginité de Marie après la naissance de Jésus signifie qu’après la naissance de Jésus, Marie est restée vierge et n’a pas donné la vie à d’autres enfants. Cette vérité de foi est un dernier rayonnement de son oui et de sa disponibilité totale à la volonté de Dieu. Marie se devait tout entière à sa mission dans l’histoire du salut.

Ainsi la virginité permanente de Marie est-elle un signe de sa sainteté, c’est-à-dire du fait qu’elle a été mise à part pour le service de Dieu et de son peuple. Dans l’histoire, cette vérité de foi a aidé les chrétiens à com-
prendre le sens de l’idéal du célibat librement choisi. Cet idéal n’implique nullement une dépréciation du mariage, mais au contraire sa valorisation comme un service particulier rendu à l’Église et à la société. C’est
pourquoi, d’après la conception catholique, la dignité de la virginité et l’élévation du mariage au rang de sacrement, c’est-à-dire de signe du salut, sont indissolublement liées
, comme nous l’expliquerons plus loin.
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Message par christianc Dim 9 Sep 2007 - 7:07

J'ai lu des choses sur les différences entre catholiques et protestants qui ne sont pas très justes.

La différence ne tient pas tant des textes bibliques, qui sont les mêmes, ni dans les personnes qui n'ont pas bougé mais dans les interprétations qui en sont faites.

Le point de l'Ave Maria est rigoureusement omis, rarement lu ou commenté, si ce n'est au moment de noel, en rappelant bien que "pleine de grâce" signifie "toi à qui une grâce a été faite" (en grec).

Les points du Symboles de Nicée Constantinople, et du Symbole des Apotres ne posent pas de problème, on peut vérifier tous ces points "facilement" (disons avec une bible e t beaucoup de travail)

Le terme de "Theotokos " a été introduit par le concile d'Ephèse comme titre d'honneur. (3eme concile reconnu par les églises protestantes de sensibilité luthériennes, réformées, anglicanes et méthodistes). Il n'appartient pas aux "catholiques" mais à toute la chrétienté ..

On a vu dans une autre discussion que l'église Orthodoxe, d'orient a développé une liturgie des chants, qui incluent la vénération de Marie et ce sont les églises les plus anciennes du monde, dans la transmission des apotres, toute chose ayant été faites sous le controle de la 3eme ou 4eme génération chrétienne (si l'on compte les Apotres de Jésus comme la première)

La différence réside sur l'inclusion liturgique ou pas.

Elle réside aussi dans l'interprétation qui est faite de "la communion des saints" , dans le Credo il est dit "je crois à la sainte église, une catholique/universelle et apostolique... je crois à la communion des saints".

"La communion des saints" c'est la solidarité de tous les croyants de tous les siècles , quelques soient les époques, d'ou la capacité à étendre ce qui est demandé par l'Apotre Paul "priez pour tous les saints".

La notion de purgatoire ayant été écartée au moment de la Réforme, (sauf chez les Anglicans)

La notion de demander à un "saint" son aide n'est pas fréquente du tout, n i développées, disons que "les morts sont morts" et "les morts en Christ sont dans la gloire".
[Ceci quand on ne ressort pas l'épisode de Saul qui va évoquer l'esprit du prophète Samuel à En-Dor alors que ce dernier est décédé, le "pire" c'es t que ca marche et que Samuel va "réprimander" Saul de manière magistrale.. et le lendemain Saul va perdre sa dernière bataille]




L'écart n'est pas tellement théologique ou biblique que liturgique et pratique, sans compter naturellement les préjugés les uns et les autres

Certaines formulations sont problématiques, pour moi c'était l'Immaculée Conception, (difficile à comprendre le péché étant pour moi un "état" lié à la chute de l'humanité, sortir de cet "état" c'était aussi sortir de l'espèce humaine..)

et j'ai trouvé une simple explication chez Kallistos Waré (Orthodoxe) en fait il signifie simplement que "tout au long de sa vie Marie a été préservée du péché, une grace continue", c'est pourquoi les icones la représentente souvent avec des ailes.
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Message par Joss Dim 9 Sep 2007 - 11:56

Thomas, avec ton message, j'ai ouvert un nouveau sujet :

NOTRE DAME DE LA GUADELOUPE


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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Empty Re: MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU)

Message par Thomas Dim 9 Sep 2007 - 12:14

D'ac Very Happy Et où est-il ? :asianbow:
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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Empty Re: MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU)

Message par Joss Dim 9 Sep 2007 - 12:32

Thomas a écrit:D'ac Very Happy Et où est-il ? :asianbow:
il suffit de cliquer sur le titre pour y accéder :

Thomas, avec ton message, j'ai ouvert un nouveau sujet :

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Message par Thomas Dim 9 Sep 2007 - 15:52

Merci ! Mais où avais-je la tête ! Rire
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MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Empty bonjour

Message par charles Dim 9 Sep 2007 - 19:45

bonsoir joss

M christianc m'a référé à vous pour me guider

dans l'élaboration de monsite ou ..........

http://marie.forumdediscussions.com

si vous avez du temps . charles

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Message par Joss Sam 15 Sep 2007 - 16:54

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Logoinvitation

http://www.conferencedesamarie.com

MARIOLOGIE OU MARIOLATRIE CATHOLIQUE (pour UBU) Samuel10


AUDIO
Frère SAMUEL ROUVILLOIS - - communauté Saint-Jean -

La Vierge Marie : une dévotion pathologique ?


D’un coté, Charles Peguy a pu écrire : « Toutes les questions spirituelles et temporelles, éternelles et charnelles, gravitent autour d’un point central qui est la clef de voûte de ma religion. Ce point, c’est l’Immaculée Conception »

De l’autre Mauriac répond, avec son humour un peu noir : « Elle est immaculée ; j’aimerais mieux qu’elle ne le soit pas : elle serait plus proche de nous ».

Il faut bien reconnaître que cela exprime quelque chose que beaucoup n’osent pas dire. On a peur de s’approcher d’un chef d’œuvre ; on a peur de s’approcher de quelqu’un qui nous dépasse infiniment.

Marie attire les foules. Il suffit de se promener à Lourdes, à Medjugorje, à Fatima ou à Guadaloupe pour s’interroger devant cette ferveur populaire sans égal. Qui est vraiment Marie de Nazareth pour susciter une telle dévotion ?

Marie donne naissance à un homme, tout en restant vierge, et Marie toujours vierge a été élevé corps et en âme à la gloire céleste. Pourquoi un tel traitement de faveur ?

Si Dieu a vraiment voulu s’incarner, pourquoi ne pas suivre le mode d’emploi intégralement ? Quitte à venir parmi nous épousant notre condition, pourquoi s’affranchir d’une étape essentielle de l’incarnation ? Jésus n’est pas le fruit d’une rencontre charnelle avec un homme, ni bien entendu avec Dieu comme dans la mythologie grecque. Que penser alors ? Pourquoi cette dose de surnaturel ? Est-ce un mépris de notre sexualité, elle bien humaine ? Peguy qualifie Marie de « la plus céleste parce qu’elle est la plus terrestre ». Où est l’incarnation dans cette façon de donner la vie ? Les chrétiens ne rapprochent-ils pas dangereusement de la tradition helléniste qui attribue la naissance virginale aux empereurs et aux rois ?

Marie : la mère de Jésus. Jésus emploie le mot femme au moment des noces de Cana en s’adressant à sa mère. Il l’emploie encore sur la croix en donnant Marie comme mère à Jean. L’expression est curieuse. Difficile d’imaginer un fils parler ainsi à sa mère d’une manière ordinaire.

Marie : aujourd’hui, même chez les chrétiens, ce nom provoque des réactions contradictoires. Si beaucoup respectent ce nom et le prononcent dans leurs prières (que l’on pense aux millions de chapelets dits à Lourdes chaque année), d’autres voient dans Marie un figure mythique qui permet à des célibataires d’idéaliser une femme sans désir sexuel, symbole d’une fusion maternelle dont ils rêvent toujours.

Les catholiques ont été accusés de mariolatrie. Il y a de quoi : l’église n’indique-t-elle pas que toute malédiction portée contre Eve a été effacée par la bénédiction donnée à Marie : pas une mince affaire de devenir la Nouvelle Eve !

Marie est-elle un modèle pour la femme chrétienne ? Pendant longtemps, la réponse de la tradition chrétienne a été un oui sans hésitation. Marie semblant offrir par sa maternité, sa discrétion, et surtout sa foi, un modèle de féminité accomplie. Marie n’est pas seulement un modèle pour la femme, mais elle permet de saisir mieux qui est Dieu et quel est le rapport de l’humanité à Dieu. C’est dans la complémentarité du masculin et du féminin que l’on doit comprendre ce que veut dire être sauvé.

Marie : le modèle auquel se réfère l’Eglise n’est ni un héros de guerre, ni quelque illustre savant ou artiste, c’est une jeune fille qui a dit ‘oui’ une fois pour toutes à Dieu, qui est restée fidèle à sa Parole et n’a jamais cessé d’avoir foi en son Fils même lorsque celui-ci était traité de fou.

La doctrine nous indique que cette Marie représente une collectivité : le peuple de Dieu. Est-ce là une tactique astucieuse pour satisfaire la moitié féminine de l’humanité qui peut se penser spolier par un Dieu du Livre qui est masculin, mâle, viril ?

Selon la foi catholique traditionnelle, Marie, la mère de Jésus, en vertu d’une grâce exceptionnelle, n’a jamais connu le mal, ayant été conçue sans être marquée par le péché originel. C’est cette immunité absolue qui est appelée Immaculée Conception.

Les théologiens ont eu du mal à se résigner à l’appeler ainsi. L’Immaculée Conception leur paraissaient poser un problème insoluble : Jésus est le sauveur de toute l’humanité, dont fait partie Marie ; mais si Marie est toute sainte, comment Jésus peut-il être son sauveur ? En d’autres mots de Saint Pierre Chrysologue : « Vierge, c’est toi qui a conçu celui qui t’a faite, celui de qui tu tiens ton origine prend son origine de toi ; ton créateur est en celui que tu engendres, ton Dieu est en ta chair ». L’équation est difficile à résoudre ?

Quel sens donne l’Eglise à l’Immaculée Conception ? Elle propose à ses membres de contempler en Marie la parfaite réussite de l’humanité telle que voulue par Dieu. S’approche-t-on alors un peu trop du mythe ?

Marie est comme un lieu sublime de rencontre de tout ce qu’il y a de plus humain et en même temps de plus spirituel et divin. Mais où passe la frontière ? Marie : plus proche de Jésus fils de Dieu ou de la Samaritaine ? Marie est-elle une sorte d’intermédiaire entre les hommes et Dieu ?

La Vierge Marie a parfois reçu le titre de « médiatrice de toutes grâces ». Ce titre choque les chrétiens réformés qui ne reconnaissent qu’un seul Médiateur, le Christ. Ils craignent qu’en l’attribuant à Marie, on ne lui donne un rôle égal à celui du Christ.

Que penser de la doctrine protestante qui critique le développement pris par le culte pour Marie dans les églises catholiques, revêtant un caractère d’adoration qui ne peut s’adresser qu’à Dieu.
Les notions d’Immaculée Conception, d’Assomption, le titre de Médiatrice sont d’après les protestants des développements doctrinaux sans base scripturaire.

Finalement, le frère Marie Dominique Philippe écrit que « Marie nous est donnée comme Mère. Elle là pour maintenir l’unité entre frères et sœurs ». Le père Maximilien Kolbe, à la suite de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, confirme : « Marie fait l’unité parce qu’elle a cette langue maternelle qui vient de l’Esprit Saint ». Mais aujourd’hui, au vue de la division des frères chrétiens à son sujet, est-elle en fait source de discorde ?

MP3 CONFERENCE :


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Dernière édition par le Sam 15 Sep 2007 - 18:18, édité 2 fois
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Message par Arcanes Sam 15 Sep 2007 - 17:38

Marie : la mère de Jésus. Jésus emploie le mot femme au moment des noces de Cana en s’adressant à sa mère. Il l’emploie encore sur la croix en donnant Marie comme mère à Jean. L’expression est curieuse. Difficile d’imaginer un fils parler ainsi à sa mère d’une manière ordinaire.

En fait, Jésus ne se dissocie pas de son lien universel reliant tous les hommes en tant que fils de Dieu. Marie, lorsqu'on la rencontre encore aujourd'hui est intimement reconnue comme notre mère.
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