GROS SOUS
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GROS SOUS
SOCIETE GENERALE
Nos bijoux de famille s'envolent.....
Vous en pensez quoi, vous ?
Nos bijoux de famille s'envolent.....
BAKCHICHvendredi 25 janvier 2008 par Bertrand Rothé
Un trader qui perd 4,9 milliards d’euros sans que personne ne s’en aperçoive ? Bizarre, vous avez dit bizarre ? D’autant que la Société Générale était réputée, jusque-là, pour son corps d’Inspection Générale, chargé du contrôle interne. Eh, les surdoués, vous dormiez, ou quoi ?
Les banques ont une aversion légitime pour le risque. Elles jouent avec l’argent qui leur est confié. C’est pour cela qu’elles ont toutes développé un corps d’inspection capable de contrôler les processus internes. La Société Générale était réputée pour être à la pointe dans ce domaine. Du moins jusqu’à hier, lorsque le président de la banque, Daniel Bouton, a dû avouer q’un de ses traders aurait fait perdre 4,9 milliards d’euros. Une fraude d’une ampleur inégalée, dont personne n’aurait détecté l’ampleur. Cette version est pour le moins étonnante dans un établissement où les inspecteurs sont les rois.......
.........Relâchement ? Inadvertance ? Ce "grand corps malade" n’a, semble-t-il, rien vu venir de la catastrophe. Si un trader seul a pu perdre 4,9 milliards d’euros, c’est-à-dire contourner tous les processus de sécurité mis et place et contrôlés, audités, par l’Inspection, sans que les contrôleurs ne s’en rendent compte à temps, il y a comme un problème. Ils ont même du souci à se faire. Et ils ne sont pas les seuls.
Ironie de l’histoire : rappelons que la Société Générale a été élue « Banque de l’année » et « Meilleure banque française » par la prestigieuse revue Euromoney en juillet 2006 et qu’elle a été pour la 2e fois consacrée « banque de l’année en France » par The Banker en décembre 2006. Aujourd’hui, elle décroche le titre peu envié de recordman de la « plus grosse fraude du siècle ». C’est ce qui s’appelle tomber de son piédestal.
Vous en pensez quoi, vous ?
Re: GROS SOUS
25 janv. 2008
Galerie de portraits des enfants terribles de la finance
Selon la Société générale, la fraude de Jérôme Kerviel a provoqué une perte de 4,9 milliards d'euros. Si la responsabilité du jeune courtier est confirmée, il se retrouvera en bonne place sur la liste des courtiers "ripous" qui ont défrayé la chronique.
Nick Leeson (Barings Bank)
Pertes : 1,3 milliard de dollars
Ce courtier en contrats à terme en poste à Singapour a été condamné en 1995 à six ans et demi de prison après qu'il eut encaissé une perte de 1,3 milliard de dollars qui a acculé à la faillite la Barings, l'une des plus vieilles banques d'affaires du Royaume-Uni. La banque néerlandaise ING a par la suite racheté Barings. Nick Leeson a purgé la moitié de sa peine avant d'être libéré en 1999.
Toshihide Iguchi (Daiwa Bank)
Pertes : 1,1 milliard de dollars
Les opérations non autorisées sur le marché obligataire qu'il avait réalisées ont fini par conduire à l'interdiction de la Daiwa Bank of Japan d'exercer aux Etats-Unis en 1995. Le courtier avait accumulé 1,1 milliard de dollars de pertes sur une période de onze ans. En 1996, un tribunal américain l'a condamné pour fraude sur valeurs mobilières à quatre années de prison et au versement d'une amende.
Yasuo Hamanaka (Sumitomo)
Pertes : 2,6 milliards de dollars
Surnommé "Monsieur Cuivre", il a tenté de dominer le marché mondial de ce métal, où il a effectué des milliards de dollars d'achats afin de faire monter les prix. En 1996, ses transactions non autorisées sont apparues au grand jour quand Sumitomo a annoncé des pertes de 2,6 milliards de dollars sur dix ans. En 1998, Yasuo Hamanaka a plaidé coupable de fraude, faux et usage de faux, et écopé de huit ans de prison. Il a retrouvé la liberté en 2005.
Chen Jiulin (China Aviation Oil)
Pertes : 550 millions de dollars
En 2004, China Aviation Oil à Singapour a perdu 550 millions de dollars pour avoir misé sur la hausse des prix du carburant sur le marché à terme. En 2006, un tribunal de Singapour a reconnu Jiulin Chen, le PDG de la société, coupable de tentative de dissimulation des pertes. Il a écopé de cinquante et un mois d'emprisonnement et à dû verser 208 000 dollars de dédommagement.
Brian Hunter (Amaranth Advisors)
Pertes : 6,6 milliards de dollars
En 2006, à la suite des paris risqués de ce courtier en chef pour les énergies, sur le marché du gaz naturel, le fonds spéculatif d'Amaranth a perdu plus de 6 milliards de dollars. Amaranth a mis la clé sous la porte à l'automne de la même année. Depuis, Brian Hunter a créé un nouveau fonds de couverture, Solengo Capital.
Jérôme Kerviel (Société générale)
Pertes : 7,16 milliards de dollars
La Société générale a annoncé le 24 janvier que ce courtier en contrats à terme avait monté une série de fausses transactions dans le but de dissimuler d'énormes pertes. Jusqu'à l'année dernière, Jérôme Kerviel avait tablé sur une chute de marchés. Il a changé ses positions cette année en misant sur leur hausse. Il était chargé de l'arbitrage des contrats à terme sur les indices boursiers européens.
The Wall Street Journal
En fait, de toute cette galerie de portraits de petits génies, ce serait notre petit génie à nous, qui serait le meilleur !!!!! .......Comme quoi, tout n'est pas perdu pour la France :eiffel:
Un autre GRAND génie oublié
Galerie de portraits des enfants terribles de la finance
Selon la Société générale, la fraude de Jérôme Kerviel a provoqué une perte de 4,9 milliards d'euros. Si la responsabilité du jeune courtier est confirmée, il se retrouvera en bonne place sur la liste des courtiers "ripous" qui ont défrayé la chronique.
Nick Leeson (Barings Bank)
Pertes : 1,3 milliard de dollars
Ce courtier en contrats à terme en poste à Singapour a été condamné en 1995 à six ans et demi de prison après qu'il eut encaissé une perte de 1,3 milliard de dollars qui a acculé à la faillite la Barings, l'une des plus vieilles banques d'affaires du Royaume-Uni. La banque néerlandaise ING a par la suite racheté Barings. Nick Leeson a purgé la moitié de sa peine avant d'être libéré en 1999.
Toshihide Iguchi (Daiwa Bank)
Pertes : 1,1 milliard de dollars
Les opérations non autorisées sur le marché obligataire qu'il avait réalisées ont fini par conduire à l'interdiction de la Daiwa Bank of Japan d'exercer aux Etats-Unis en 1995. Le courtier avait accumulé 1,1 milliard de dollars de pertes sur une période de onze ans. En 1996, un tribunal américain l'a condamné pour fraude sur valeurs mobilières à quatre années de prison et au versement d'une amende.
Yasuo Hamanaka (Sumitomo)
Pertes : 2,6 milliards de dollars
Surnommé "Monsieur Cuivre", il a tenté de dominer le marché mondial de ce métal, où il a effectué des milliards de dollars d'achats afin de faire monter les prix. En 1996, ses transactions non autorisées sont apparues au grand jour quand Sumitomo a annoncé des pertes de 2,6 milliards de dollars sur dix ans. En 1998, Yasuo Hamanaka a plaidé coupable de fraude, faux et usage de faux, et écopé de huit ans de prison. Il a retrouvé la liberté en 2005.
Chen Jiulin (China Aviation Oil)
Pertes : 550 millions de dollars
En 2004, China Aviation Oil à Singapour a perdu 550 millions de dollars pour avoir misé sur la hausse des prix du carburant sur le marché à terme. En 2006, un tribunal de Singapour a reconnu Jiulin Chen, le PDG de la société, coupable de tentative de dissimulation des pertes. Il a écopé de cinquante et un mois d'emprisonnement et à dû verser 208 000 dollars de dédommagement.
Brian Hunter (Amaranth Advisors)
Pertes : 6,6 milliards de dollars
En 2006, à la suite des paris risqués de ce courtier en chef pour les énergies, sur le marché du gaz naturel, le fonds spéculatif d'Amaranth a perdu plus de 6 milliards de dollars. Amaranth a mis la clé sous la porte à l'automne de la même année. Depuis, Brian Hunter a créé un nouveau fonds de couverture, Solengo Capital.
Jérôme Kerviel (Société générale)
Pertes : 7,16 milliards de dollars
La Société générale a annoncé le 24 janvier que ce courtier en contrats à terme avait monté une série de fausses transactions dans le but de dissimuler d'énormes pertes. Jusqu'à l'année dernière, Jérôme Kerviel avait tablé sur une chute de marchés. Il a changé ses positions cette année en misant sur leur hausse. Il était chargé de l'arbitrage des contrats à terme sur les indices boursiers européens.
The Wall Street Journal
En fait, de toute cette galerie de portraits de petits génies, ce serait notre petit génie à nous, qui serait le meilleur !!!!! .......Comme quoi, tout n'est pas perdu pour la France :eiffel:
Un autre GRAND génie oublié
Re: GROS SOUS
Pourquoi cette affaire me fait vaguement songé à celle du Crédit Lyonnais il y a une douzaine d'années? :beret:
Invité- Invité
Re: GROS SOUS
C'était histoire de vérifier si tout le monde de dormait ! :gnark:
Exactement ......Combien de sous on avait perdu ?
Mespheber a écrit:Pourquoi cette affaire me fait vaguement songé à celle du Crédit Lyonnais il y a une douzaine d'années? :beret:
Exactement ......Combien de sous on avait perdu ?
Re: GROS SOUS
A l'époque, on parlait d'une facture équivalent à 10€ par habitant, soit environ 600 millions si je me souviens bien. La facture de la SG est largement au-dessus. Ce qui avait été drôle à l'époque, ce fut l'incendie accidentel du siège du CL quelques semaines après que cette affaire fut révélée... :gnark:
Invité- Invité
Re: GROS SOUS
Mespheber a écrit:A l'époque, on parlait d'une facture équivalent à 10€ par habitant, soit environ 600 millions si je me souviens bien. La facture de la SG est largement au-dessus. Ce qui avait été drôle à l'époque, ce fut l'incendie accidentel du siège du CL quelques semaines après que cette affaire fut révélée... :gnark:
J'essaie aussi de me rappeler de la somme colossale qu'on a perdu il y a 4 ou 5 ans dans un procès contre les Etats-Unis pour une Compagnie d'Assurances qu'on leur avait acheté soi-disant illgalement.....Tu te rappelles ? Je me demandais alors comment on pourrait les rembourser.......
DETTE DE LA FRANCE
Nouveau record du déficit commercial en 2007
mer 6 fév
On ne dira plus "pauvre comme Job" mais "pauvre comme la France"
Le déficit commercial français, qui doit être annoncé jeudi par les Douanes, va atteindre pour 2007 entre "35 et 40 milliards d'euros", ce qui constitue un nouveau record, a indiqué mercredi Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur.
Le déficit se situera "entre 35 et 40 milliards d'euros", a déclaré M. Novelli sur la chaîne Canal+, reconnaissant que ce n'était "pas un bon chiffre" et qu'il était "révélateur de nos faiblesses".
"Ce qui est très important, ce n'est pas que le prix du pétrole plombe effectivement la balance commerciale mais c'est qu'aujourd'hui nous soyons dans l'incapacité avec notre solde industriel de compenser la balance énergétique", a-t-il ajouté.
"C'est ce à quoi le gouvernement veut s'attaquer", a insisté le secrétaire d'Etat, estimant que les produits français n'étaient pas "suffisamment vendus" dans le monde.
Le déficit historique de 2006, 28,2 milliards d'euros selon les dernières données des Douanes, est d'ores et déjà largement battu. Sur les onze premiers mois de l'année, le déficit commercial français s'affiche à 35,5 milliards d'euros, bien plus que les 31,7 milliards sur lesquels tablait le gouvernement pour 2007.
http://www.rtlinfo.be/news/article/91703/--Nouveau+record+du+d%C3%A9ficit+commercial+en+2007
mer 6 fév
On ne dira plus "pauvre comme Job" mais "pauvre comme la France"
Le déficit commercial français, qui doit être annoncé jeudi par les Douanes, va atteindre pour 2007 entre "35 et 40 milliards d'euros", ce qui constitue un nouveau record, a indiqué mercredi Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur.
Le déficit se situera "entre 35 et 40 milliards d'euros", a déclaré M. Novelli sur la chaîne Canal+, reconnaissant que ce n'était "pas un bon chiffre" et qu'il était "révélateur de nos faiblesses".
"Ce qui est très important, ce n'est pas que le prix du pétrole plombe effectivement la balance commerciale mais c'est qu'aujourd'hui nous soyons dans l'incapacité avec notre solde industriel de compenser la balance énergétique", a-t-il ajouté.
"C'est ce à quoi le gouvernement veut s'attaquer", a insisté le secrétaire d'Etat, estimant que les produits français n'étaient pas "suffisamment vendus" dans le monde.
Le déficit historique de 2006, 28,2 milliards d'euros selon les dernières données des Douanes, est d'ores et déjà largement battu. Sur les onze premiers mois de l'année, le déficit commercial français s'affiche à 35,5 milliards d'euros, bien plus que les 31,7 milliards sur lesquels tablait le gouvernement pour 2007.
http://www.rtlinfo.be/news/article/91703/--Nouveau+record+du+d%C3%A9ficit+commercial+en+2007
Re: GROS SOUS
PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX
Faites passer à tout votre carnet d’adresses. Il faut que ça se sache !!!!!
Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417.120 euros, soit 60 mois x 6952€.
C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord.
La plupart des médias n’en parlent pas !!
A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront à vie 20 % de ce traitement soient 1390 € par mois.
Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachute" de nos députés.
Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat ! L’information sur la nouvelle indemnité « chômage »des députés a été relevée par le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressé de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (Certes avec raison).
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.
Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour, selon info sur site Assemblée nationale, de 5178 €, soit 6952 € bruts. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417.180 euros sur 5 ans ! Sans parler de ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie, ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée :"L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).
Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
Indemnité de base : 5 400, 32 €. Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
Indemnité de fonction (25 % du total) : 1390, 58 €. - Soit brut mensuel 6 952,91 euros-
Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel, diverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1153,08 €. - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 €. C. S. G. et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55€. Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 €.
Soient net mensuel 5177,66 euros.
Avant de quitter la présidence de l’Assemblée Nationale, Jean-Louis Debré nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis ! Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 n’est tenu à aucun engagement, comme par exemple : justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle à l’ANPE, ou d’une activité justifiant cette « Aide Sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires. Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidement aucun parti n’a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
Si vous êtes scandalisé et refusez d’être pris pour un C…, diffusez au moins ce message. Sinon contentez-vous de payer !
Cécile- moderateur
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Re: GROS SOUS
Le Canard Enchaîné du 6 février 2008 n°4554
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Une flotte républicaine de 8 appareils
Les avions de la République font partie de l'ETEC : Escadron de Transport, d'Entraînement et de Calibration. Cet escadron comprend huit appareils : deux Airbus A319 de 40 places chacun, deux Falcon 900 et quatre Falcon 50 de huit à treize places. Le coût moyen d'une heure de vol est de 4500 euros.
Depuis son arrivée à l'Elysée, le chef de l'Etat a défrayé la chronique avec ses vols aériens dont le coût (+50%) a explosé par rapport à ceux de son prédécesseur. Il a utilisé 2 avions pour ses vacances d'été aux Etats-Unis, 3 avions pour son déplacement en Egypte et 4 avions pour son déplacement en province.
Une flotte vieillissante et moins flamboyante que celle des autres pays
Dans son édition du mercredi 6 février 2008, Le Canard Enchaîné raconte que Nicolas Sarkozy a pris la décision de renouveler la totalité de la flotte présidentielle à la suite de son déplacement à Lisbonne pour la signature du traité simplifié. Le 13 décembre dernier, le président de la République et le Premier ministre étaient arrivés à Lisbonne en Falcon 900 pour le sommet européen. A peine après avoir atterri, le chef de l'Etat se serait aperçu qu'à côté des Airbus et des Boeings de ses homologues, le Falcon 900 faisait tout petit. De retour du Portugal, il a donc confirmé son souhait de voir la flotte renouvelée pendant son quinquennat.
Un renouvellement payé par l'armée
Selon le président de la République, les avions de la présidence seraient trop vieux, pas assez équipés et d'un rayon d'action trop faible. La plupart des avions ont 20 ou 30 ans d'ancienneté. Nicolas Sarkozy a donc décidé qu'il était grand temps de les changer. C'est l'armée qui devra payer la facture dont le montant variera en fonction du prix de vente de tous les vieux appareils. Et selon un gradé, ce serait le bon moment de vendre les Falcon et les deux A319 car la révision obligatoire et onéreuse de tous les appareils serait proche. Il faudrait donc s'en débarrasser rapidement.
Les 4 Falcon 50 seraient donc remplacés par des Falcon 2000, les 2 Falcon 900 par des Falcon 7X. Enfin, les deux A319 devraient laisser leur place à deux A330.
L'équipement du futur "Air Force One" de Sarkozy
Le président de la République ne souhaite pas simplement un renouvellement de la flotte, il veut également un équipement dernier cri pour les deux Airbus afin que l'avion présidentielle soit aussi performant que l'avion du président des Etats-Unis d'Amérique, appelé "Air Force One". Il reviendra donc à Air-France de financer tous les équipements : "un vrai secrétariat, des ordinateurs, des moyens de reproduction et de communication cryptés" ainsi que des "leurres anti-missiles".
Reste maintenant à savoir comment le chef de l'Etat va réussir à camoufler le montant de ces dépenses
Re: GROS SOUS
Mercredi 26 mars 2008
Les folles dépenses de la ministre Rachida Dati
Mediapart Par Fabrice Arfi Créé 26/03/2008
Réceptions, voyages, restaurants et dépenses personnelles: la ministre de la justice a dépensé en moins de trois mois près des deux tiers des "frais de réception" alloués pour l'année 2008. Un dépassement de 30% avait déjà été enregistré l'an dernier. Le contrôleur financier du ministère s'en inquiète et a rappelé à l'ordre le cabinet de la garde des sceaux, lequel se veut rassurant.
D'un côté, la pauvreté de certaines juridictions françaises. Des tribunaux qui ferment ; des armoires cassées qu'il faut des mois pour remplacer ; des postes non pourvus... Tout cela, faute de moyens. En face, ou plutôt en haut, une ministre de la Justice qui mène grand train, se plaisant à poser à la Une [2] des magazines, à enchaîner les voyages à l'étranger (Chine, Maroc, Royaume-Uni...) ou à multiplier les réceptions fastueuses au ministère.
CLIQUER SUR SPOILER POUR LIRE L'ARTICLE
- Spoiler:
- Près d'un an après son accession à l'un des postes ministériels les plus convoités du monde politique, une question est directement posée à Rachida Dati : dépense-t-elle sans compter dans le cadre de ses fonctions ? Le contrôleur financier de la Chancellerie, Maurice Bestoso, s'en inquiète, allant, à certains moments, jusqu'à refuser de viser certains frais. Chargé de veiller à la conformité des dépenses du ministère, ce fonctionnaire placé sous l'autorité du ministre du Budget a récemment rappelé à l'ordre la garde des Sceaux concernant les dépenses qu'elle a engagées ces derniers temps.
Ses remontrances, selon nos informations, ont d'ailleurs obligé, début mars, certains membres de son cabinet à appeler la ministre à un peu de modération afin de mettre en adéquation le discours - les caisses de l'Etat sont «vides», d'après Nicolas Sarkozy - et la pratique.
«Toutes les dépenses ont été payées donc validées», explique à Mediapart le porte-parole du ministère, Guillaume Didier. Qui ajoute : «Après, c'est très classique qu'il y ait des échanges entre le contrôleur et l'administration qu'il contrôle». Des «échanges» : la formule est diplomatique. Y en a-t-il eu ces derniers temps ? Réponse de M. Didier: «Cela a dû arriver, oui».
57.000 euros de frais de bouche pour la "garden party"
Selon plusieurs éléments comptables et témoignages recueillis par Mediapart, le ministère de la Justice assiste depuis l'arrivée de Rachida Dati à sa tête à un dérapage budgétaire d'ampleur concernant les «frais de réception du Garde des Sceaux». C'est une ligne comptable parfaitement officielle avec laquelle il est très difficile de tricher depuis la disparition des fonds secrets [3] en 2001.
Pour l'année 2007, le budget prévisionnel de cette enveloppe que gère la Direction de l'administration générale et de l'équipement (DAGE) s'élevait à 210.000 euros. Moins d'un quart de cette somme avait été dépensé entre janvier et mai par Pascal Clément, le prédécesseur de Rachida Dati à la Chancellerie. Mais dès l'arrivée au ministère de l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, les dépenses ont grimpé de manière vertigineuse pour finalement atteindre les 270.000 euros en décembre 2007. Soit un dépassement de 30 % par rapport au plafond prévu.
Parmi ces dépenses somptuaires figurait notamment l'organisation, le 21 juin 2007, d'une Fête de la Musique dans les jardins de la Chancellerie et d'une «garden party», le 13 juillet. Pour ces deux événements, les seuls frais de bouche (sans compter le personnel ou l'installation des tentes) ont, respectivement, coûté 26.832,49 et 57.467,51 euros.
D'autres dépenses ont aussi fait tousser certains hauts fonctionnaires du ministère : des notes de repas (1.730 euros le 10 décembre, au restaurant le Pasco) ou d'hôtel (3.903 euros laissés à l'Hôtel Tilsitt, à Paris le 17 octobre). Contactée par Mediapart, la direction de l'hôtel nous a indiqué ne pas avoir retrouvé trace d'une telle facture, qui figure pourtant bien dans la comptabilité du ministère de la Justice.
«Il ne s'agit pas de dépenses liées à Mme Dati directement. Cette note d'hôtel correspond à l'arrivée à Paris du nouveau chef de cabinet, Yannick Imbert. Il a dû résider à l'hôtel entre août et octobre. Il paye aujourd'hui son loyer», explique Guillaume Didier. Quant aux 1.730 euros du 10 décembre 2007, ils correspondent à un repas de fin d'année organisée par la ministre avec ses plus proches collaborateurs, indique le ministère. Où l'on dément l'existence d'un quelconque dérapage budgétaire.
Le ballet incessant des traiteurs
Pourtant, d'après notre enquête, la cadence des dépenses semble s'être considérablement accélérée depuis le début de l'année. Rachida Dati, qui aime à inviter au ministère des représentants du show-biz ou des patrons du CAC 40, a en effet multiplié les réceptions ces dernières semaines. «C'est le ballet incessant des traiteurs. Ça n'arrête pas !», observe un haut magistrat, qui, soumis au devoir de réserve, a requis l'anonymat pour s'exprimer.
Pour le 23 janvier et le 10 mars, dates auxquelles l'actualité de la ministre ne faisait mention d'aucun événement particulier, on trouve par exemple deux factures de 5.330,01 et 4.570,26 euros émise au nom du traiteur parisien Dalloyau, spécialisé dans l'organisation de buffets.
Pour la Journée de la Femme, Rachida Dati a également organisé le 13 mars dernier un grand raout avec 250 femmes du monde judiciaire (greffières, avocates, magistrates…) qui avait provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), accusant la ministre d'orchestrer une dispendieuse opération de communication. Selon plusieurs sources, cet événement aurait coûté plusieurs dizaines de milliers d'euros.
«Il s'agit d'une invitation sans aucun motif professionnel, effectuée aux frais de l'Etat par un ministère qui n'est pourtant pas connu pour ses moyens pléthoriques», avait pesté le SM en son temps. Ce à quoi le porte-parole du ministère avait rétorqué : «Comme tous les buffets de la Chancellerie, c'était d'une très grande simplicité».
"Les collants, ça se file"
Cette année encore, la DAGE envisage un dépassement des «frais de réception» alloués à Mme Dati. Alors que le budget prévisionnel devait s'élever à 180.000 euros pour 2008, les comptables du ministère ont fait un bond en constatant que fin mars le montant des factures à honorer était de… 112.356,67 euros. Une rallonge de 100.000 euros (soit +55%) a donc été prévue pour éviter de crever à nouveau les plafonds. Une information que se refuse à confirmer le cabinet de Mme Dati, qui avance le chiffre de 200.000 euros pour l'enveloppe 2008. «Il est vrai cependant qu'il y a plus de dépenses en début d'année. Celles-ci s'expliquent par le nombre de cérémonies de rentrée», explique le porte-parole de la Chancellerie.
Si elles peuvent choquer sur le plan moral à une époque de disette budgétaire dans la fonction publique, toutes ces dépenses n'en sont pas pour autant en contravention avec la loi administrative. Mais là où le bât blesse, c'est que Rachida Dati semble avoir mordu la ligne jaune concernant un certain nombre de dépenses personnelles. Les sommes ne sont pas extravagantes. Mais symboliquement, l'affaire fait tâche.
Ce sont notamment des paires de collants (de la marque Wolford), du maquillage ou des cotons de démaquillage qui ont été imputés au «frais de réception de la garde des Sceaux». «Les collants, ça se file. Et le maquillage, cela peut servir pour un raccord au moment d'une interview télévisée», se justifie-t-on au ministère de la Justice.
Pour mémoire, le vice-Premier ministre suédois Mona Sahlin a dû démissionner en 1996 du gouvernement pour avoir réglé avec la carte de crédit de son ministère des dépenses privées : des chocolats et des couches pour ses enfants.
http://desirsdavenir76.over-blog.com/article-18142412.htmlCe type d'enquête est toujours très délicat à réaliser. Parce qu'elle touche à l'argent public, à son utilisation par le pouvoir, à la moralité républicaine... Nos sources ont été multiples sur cette question. Bien sûr, nous ne les dévoilerons pas. D'autant que certains montants que nous avançons aujourd'hui sont contestés par la Chancellerie.
Il ne s'est jamais agi pour nous d'attaquer ad hominen la ministre de la Justice sur son train de vie ministériel. Mais plutôt de mettre en évidence une certaine inadéquation entre les discours publics sur la contrainte budgétaire et la réalité des dépenses, parfois fastueuses, au sein des ministères. Une tradition française qui nous paraît bien loin de la culture scandinave, si souvent montrée en exemple ici.
A ce titre, la Chancellerie confirme dans les derniers paragraphes de l'article que certaines dépenses de la ministre relèvent d'achats purement personnels : maquillage, collants... Certains membres de gouvernement sont tombés pour moins que ça sous d'autres latitudes. En Suède, par exemple.
Re: GROS SOUS
On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.
> > > On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !
> > > La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné, relayée par Politique.net. Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là ! ! ! Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2.008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d'avocat dans un cabinet d'affaires...
> > > Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation,
touche depuis le 6 mai 2007 non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information !
LES IMPOTS DE SARKO
POUR MEMOIRE : LES IMPOTS DE SARKO
Dans les méandres du patrimoine de Sarkozy
Les fiscalistes s'interrogent pour savoir comment le candidat de l'UMP a payé 1 988 euros d'impôt de solidarité sur la fortune en 2006, et rien l'année précédente.
Par Renaud LECADRE LIBERATION
jeudi 1 mars 2007
POUR LIRE L'article. CLIQUER SUR SPOILER :
Dans les méandres du patrimoine de Sarkozy
Les fiscalistes s'interrogent pour savoir comment le candidat de l'UMP a payé 1 988 euros d'impôt de solidarité sur la fortune en 2006, et rien l'année précédente.
Par Renaud LECADRE LIBERATION
jeudi 1 mars 2007
POUR LIRE L'article. CLIQUER SUR SPOILER :
- Spoiler:
- La plupart des fiscalistes sont d'accord sur un point. L'outing de Nicolas Sarkozy, affirmant avoir été assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour la première fois en 2006, pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Le candidat UMP souhaitait alors rebondir sur la polémique concernant le patrimoine immobilier de Ségolène Royal en affichant sa transparence. Il n'a fait qu'alimenter le soupçon, purement mathématique : si Sarkozy a, comme il l'affirme, payé l'an dernier 1 988 euros d'ISF, cela signifie que son patrimoine déclaré est de 1 138 710 euros ; s'il l'a payé pour la première fois en 2006, cela signifie que son patrimoine était un an plus tôt inférieur à 750 000 euros (plancher de l'ISF). Comment expliquer un tel bond de près de 50 % en un an ? On a beau prendre le problème par tous les bouts (immobiliers, bancaires, familiaux...), rien ne colle. Seule explication rationnelle, à défaut d'être réelle : Sarkozy aurait longtemps minoré son patrimoine avant de revenir dans les clous à l'approche de la présidentielle. Revue des détails qui fâchent.
L'immobilier
En octobre 1997, Nicolas et Cécilia Sarkozy achètent un duplex à Neuilly pour 876 000 euros. Pour évaluer leur patrimoine, il faut déduire les intérêts d'emprunt, car l'ISF ne ponctionne que l'actif net. Dans l'acte de vente n'est mentionné qu'un prêt bancaire de 244 000 euros à 5,9 %. Dans les colonnes de l'Express, l'entourage de Sarkozy a évoqué un prêt de 450 000 euros accordé par l'Assemblée nationale à taux préférentiel (en théorie plafonné à 150 000 euros). L'actif net est réévalué chaque année au gré de l'échéancier de remboursement, l'actif brut étant également rehaussé selon l'évolution du marché immobilier : «Nous comparons les déclarations de patrimoine avec les statistiques annuelles des chambres des notaires», confirme un agent des impôts. On peut donc en déduire que la valeur nette d'un bien immobilier ne peut guère augmenter de plus de 15 % l'an (sauf minoration volontaire entérinée par les services fiscaux...). Sa revente, en novembre 2006, pour 1,9 million d'euros, plus du double du prix d'achat, n'y change rien : elle fera exploser l'ISF de Sarkozy en 2007, mais n'explique pas la hausse de 50 % de son patrimoine au 1er janvier 2006.
Le divorce
La vie privée de Nicolas Sarkozy ne regarde personne. Claude Guéant, son directeur de campagne, reste pudique sur le patrimoine du ministre en laissant entendre que son divorce fut douloureux, sentimentalement et surtout financièrement.
De fait, les prestations compensatoires versées à son ex-épouse et les pensions alimentaires au bénéfice de ses deux premiers enfants (aujourd'hui âgés de 22 et 20 ans) sont déductibles du patrimoine imposable. Il en va d'un divorce comme d'un emprunt bancaire : le cumul des pensions à venir est considéré comme une dette. Mais cette «dette» est amortissable, lissée au fil des années. Quand bien même Sarkozy aurait soudainement mis un terme aux versements à son ex-épouse, cela n'explique pas le bond de 50 %.
Les timbres
Nicolas Sarkozy est philatéliste, c'est mentionné dans sa notice du Who's Who. Peu importe l'évaluation et l'évolution de sa collection, car elle n'est pas soumise à l'ISF. La liste des biens exonérés est un inventaire à la Prévert : outre les «antiquités ayant plus de cent ans d'âge», figurent les «objets de collection ayant un intérêt géologique, botanique, minéralogique [...], numismatique». Et donc les «timbres-poste».
Le cabinet d'avocats
Avocat depuis 1981, Me Sarkozy a fondé en mai 2002 un cabinet avec son collègue de longue date, Arnaud Claude. Depuis qu'il est ministre, il a dû se faire «omettre» du barreau des avocats, au nom de l'incompatibilité entre les deux fonctions. Mais il reste actionnaire du cabinet, où il apparaît sous le prénom de Nicoles. N'étant plus avocat, ses 34 % au capital ne relèvent pas de l'outil de travail et sont donc soumis à l'ISF.
Comment les évaluer ? Des avocats et des fiscalistes nous suggèrent, pour faire court, de prendre le chiffre d'affaires annuel : le cabinet Claude-Sarkozy affiche 1,5 million d'euros au compteur, soit 500 000 euros pour la participation du candidat à la présidentielle. Mais il ne s'agit que de l'année 2002, le cabinet ayant depuis omis de déposer ses comptes, préférant sans doute payer des amendes plutôt que de jouer la transparence. Dans l'Express, Claude Guéant affirme que Nicolas Sarkozy a perçu 17 000 euros de dividendes en 2005, et rien en 2004. Fin 2002, seule année disponible au greffe, le cabinet affichait tout de même un confortable bénéfice de 242 000 euros.
L'omerta sarkozienne
En janvier 2001, l'hebdomadaire le Point publiait une enquête sur le patrimoine des élus, une centaine d'entre eux acceptant de jouer cartes sur table. En décembre 2001, rebelote dans le mensuel Capital. Dans les deux cas, Nicolas Sarkozy apparaît en tête de ceux qui ont refusé de répondre. En janvier 2007, après l'affaire de la SCI Hollande-Royal, l'entourage sarkozien promettait de rendre public son patrimoine dans les jours suivants. On attend encore.
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