Méditation 223: Le Ciel des exclus.

Jésus venait d'être baptisé. Aussitôt l'Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » (Mc 1, 12-15).


Jésus est venu proclamer la Bonne Nouvelle. C’est là un message amical et joyeux, parlant de la bonté du Dieu qui vient, et d'un royaume de justice, de liberté, de fraternité et d'amour.
Message également libérateur pour les pauvres les affamés, les malades et les désespérés, pour tous ceux qui peinent ou sont accablés de leur faute…..
Leurs vertus et leurs vices importent peu. Ce qui importe c'est leur détresse, leur situation d'êtres opprimés…..

Dieu est si réel et si présent que même le malheur le plus cruel ne peut vaincre cette foi.
Marx se trompait: la foi n'est pas l'opium, elle est une libération limpide, une Lumière qui garantit la victoire de la vie sur la mort que seul cherche le désespéré, que trouve celui qui meurt. Cela nous fait ici comprendre l'Évangile de Jésus: « Heureux soient les pauvres, car mon Royaume leur appartient! »

Au vrai, celui qui veut accomplir cette Bonne Nouvelle devra cheminer le long des méandres de la vie des pauvres, devra être disposé à vivre dans un total dépouillement.
Mère Teresa en son temps, accompagna les mourants à Calcutta parce que pour elle c’était au présent que cette Bonne Nouvelle s’accomplissait : la foi profonde dans son cœur, la tendresse pour les plus pauvres, c’était "l’aujourd’hui de Dieu…."

Ainsi pour comprendre cette « bonne nouvelle » il faut plonger dans l'enfer des opprimés. C'est là que l'on découvre le Ciel du Dieu de Jésus-Christ, le Ciel des exclus..... Et c'est l'unique ciel qui vaille vraiment car il inclut tous ceux que nous, nous rejetons.

Texte de l'Association Pierre Valdès. Rédacteur Jean

En allant au désert, Jésus ayant pris nos péchés sur sa conscience, nous aide à nous libérer, par la force de sa priére puis plus tard dans l'efficassiter de sa croix, et maintenant il nous attend devant le père dans l'éternité, il nous demande de croire en lui et d'espérer à cette place qu'il nous prépare prés de lui.

paul

jean pour ton texte super et que je viverai demain avec atd et nos 54 invité de famille en dificultée pour les aider a preparer le carnaval de Limoges j'y ferai avec 20 masques de venise

Ce texte est très court mais très dense.
Une phrase m'a sauté aux yeux :

"Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient".
J'ai pensé à la phrase de Pascal :
"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête".
Jésus est l'homme, au centre de la création, avec les bêtes en bas et les anges au-dessus. Je ne sais pas si des peintres ont illustré cet épisode mais j'imagine Jésus au centre du monde, entouré de petits lapins qui courent et d'anges qui volent.
Mais "les anges le servaient" : il est aussi Dieu, pas seulement homme.
En quelques mots, il y a l'ensemble du monde visible et du monde invisible. Très fort st Marc !