Une guérison le jour du Sabbat
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Une guérison le jour du Sabbat
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,6-11.
Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser.
Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.
En une autre occasion et dans des circonstances semblables (Luc 13, 14), un chef de synagogue s'indigne: "Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat». Et il assimile ainsi l'état de santé comme les soins, à un travail. Et donc, e jour du sabbat étant le jour de repos, il n'est pas permis ce jour-là d'être malade ni au malade de prendre son médicament ! Une règle élevée à un tel niveau de rigidité touche véritablement à l'absurde, et dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus ne manque pas de relever l'incongruïté d'un tel jugement: « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » Ce dernier trait me rappelle une autre Parole adressée aux Pharisiens : "J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? » Mais, ce que je retiens de l'Evangile aujourd'hui, c'est d'abord l'humilité de Jésus. Il aurait pu répondre de bien des façons, et nul doute qu'un homme comme moi, à sa place en eût tiré parti pour ridiculiser mes adversaires. Or, Jésus va respecter l'objection des scribes et des pharisiens: il ne fera pas de "signe", car en réalité, c'est le malade lui-même qui accomplit le miracle: il étend la main et il est guéri. Démasqués jusque dans leurs pensées, les opposants de Jésus ne font cependant que manifester l'accomplissement des Ecritures:
"Cela arrive pour que se réalise la parole écrite dans leur loi : “Ils m’ont haï sans raison.”
Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser.
Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.
En une autre occasion et dans des circonstances semblables (Luc 13, 14), un chef de synagogue s'indigne: "Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat». Et il assimile ainsi l'état de santé comme les soins, à un travail. Et donc, e jour du sabbat étant le jour de repos, il n'est pas permis ce jour-là d'être malade ni au malade de prendre son médicament ! Une règle élevée à un tel niveau de rigidité touche véritablement à l'absurde, et dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus ne manque pas de relever l'incongruïté d'un tel jugement: « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » Ce dernier trait me rappelle une autre Parole adressée aux Pharisiens : "J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? » Mais, ce que je retiens de l'Evangile aujourd'hui, c'est d'abord l'humilité de Jésus. Il aurait pu répondre de bien des façons, et nul doute qu'un homme comme moi, à sa place en eût tiré parti pour ridiculiser mes adversaires. Or, Jésus va respecter l'objection des scribes et des pharisiens: il ne fera pas de "signe", car en réalité, c'est le malade lui-même qui accomplit le miracle: il étend la main et il est guéri. Démasqués jusque dans leurs pensées, les opposants de Jésus ne font cependant que manifester l'accomplissement des Ecritures:
"Cela arrive pour que se réalise la parole écrite dans leur loi : “Ils m’ont haï sans raison.”
etienne lorant- Membre actif
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Date d'inscription : 05/06/2010
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