Le(s) nom(s) de Dieu dans le judaisme
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Re: Le(s) nom(s) de Dieu dans le judaisme
Marc a écrit:Pas compris..
Il y a bien Yahvé Rapha dans la bible en exode par exemple
Rapha veut dire guéri mais pas sauvé
C'est yasha qui veut dire sauvé.
sourire- Membre actif
- Nombre de messages : 642
Date d'inscription : 29/10/2010
Re: Le(s) nom(s) de Dieu dans le judaisme
Bonjour à tous
Par ailleurs :Dieu sauve = Josué = Yehoshua.et donc, yeshoua (Jésus) pour Dieu sauve
(ou Josué encore, il me semble ???)
Il sauvera = qu'il sauve = Jésus = Yeshua.
Yeshua est le diminutif de Yehoshua.
Une dernière information intéressante sur ce point. L'écart entre Yehoshua et Yeshua, c'est le Hé symbole juif de l'Esprit Saint. On pourrait encore dire beaucoup sur ce sujet, mais arrêtons là.
Joss nous dit :Guéri (participe) = "rophé"
il guérit (passé), il guérissait, se dit "rapha"
l'ange Raphael = Dieu guérit
Le valeur numérique de 13 = AMOURAinsi 13 est également la guématria deIl s'agit la de la mise en oeuvre d'une technique mise en oeuvre par l'herméneutique rabbinique qui s'appelle guématria. Cette technique n'a rien à voir avec la numérologie. Aucune valeur n'est donnée au chiffres, mais la technique à pour but de mettre en rapport des mots, des phrases, des versets ayant les mêmes guématriot (pluriel).
Avi = Mon Père, donc Mon Père est Amour,
'Ehad= l'Unique, donc l'Unique est Mon Père,Curieuses coïncidences, is'nt it.26 est la valeur de YHVH,
laquelle est égale à :
Avi 'ahava = mont père est amour, donc le Seigneur est Mon Père qui est Amour,
Avi 'ehad = mon père est l'Unique, l'Unique qui est Mon Père est le Seigneur.
Le tétragramme quant à lui est un condencé (qui de ce fait n'est pas prononçable sur la base des règles lexicales connues à ce jour) du verbe être
- au passé (plus exactement à l'accompli),
- au présent (plus exactement au participe présent) et
- au futur (plus exactement à l'inaccompli).
Ce qui donne : celui qui est qui était et qui vient (qui sera), l'Eternel.
Nazir- Installé
- Nombre de messages : 244
Localisation : PACA
Date d'inscription : 30/08/2010
Re: Le(s) nom(s) de Dieu dans le judaisme
Oui.Fée Violine a écrit:???sourire a écrit:Oui, tout à fait.Fée Violine a écrit:Mais le sens d'un mot, ce n'est pas de la théologie, c'est de la linguistique. Ne mélangeons pas tout.
Le sens du mot souhaité par son auteur.
Son sens théologique.
je ne comprends pas.
Les mots ont un sens, ou plusieurs sens, indiqués par le dictionnaire.
Mais ce que veut dire ce mot pour son auteur, n'est pas forcement indiqué dans le dictionnaire.
Exemple :
- Spoiler:
- en Suisse, un ado demande à ses parents : est-ce que j'ose aller au cinéma ce soir ? Les parents suisses vont le comprendre comme : est-ce que j'ai la permission d'aller au cinéma ce soir ?
Est-ce que le français trouve ceci dans un dictionnaire ?
(oui, certainement, tu me diras,mais c'est CAR il y a eu une volonté de faire un dictionnaire des "expressions suisses".
Or, il n'existe à ma connaissance pas de dictionnaire de ce genre pour les langues mortes depuis longtemps.
- Spoiler:
- Un anglais va dire : filer à la française, un français : filer à l'anglaise.
Comment traduiront les chinois dans 10 siècles ? Filer à la japonaise ?Et surtout comment COMPRENDRONT les chinois dans 10 siècles s'ils n'ont pas de dictionnaire des "expressions" ?
Facile tu me diras avec tous les dictionnaires et toutes les informations dont nous disposons.
Mais pour les langues d'origine de la bible, nous disposons de nettement moins d'informations.
Et les exégètes s'arrachent plus d'une fois les cheveux ... et découvrent de nombreuses nuances et pas que des "nuances" et "retravaillent" les traductions ...
Mais pourrons-nous rendre la réelle volonté de l'auteur ?
Le message qu'il a voulu faire passer ?
C'est ceci que j'appelle le sens "théologique".
C'est certainement maladroit de ma part.
Mais c'est le sens d'origine, souhaité par l'auteur.
Non, mais le sens complet d'une phrase.
Après ça, les auteurs emploient les mots à leur guise, mais toujours selon le sens des mots, sinon on ne se comprendrait pas.
ça n'a rien à voir avec la théologie.
Même au nom de la théologie, on ne peut pas changer le sens des mots.
Et certains mots dans la bible sont utilisé dans plusieurs sens.
Le même mot en hébreux-grec a plusieurs sens.
Ou encore, plusieurs mots hébreux-grec ne se traduisent que par un seul mot en français ou encore, il y a peu de mot à l'origine que pourrait traduire une "gamme de mot" en français.
L'exemple le plus connu est
- Spoiler:
- celui du chameau dans le trou de l'aiguille (en analogie avec le riche qui entre dans le royaume des cieux) Matthieu 19:24/ Marc 10:25 /Luc 18: 25
Les principales explications des exégètes à ce sujet sont :- Il existait de toutes petites portes dans Jérusalem qui restaient constamment ouvertes lorsque toutes les portes de l'enceinte de la ville avaient été fermées pour la nuit.
Ses toutes petites portes se seraient appelées des aiguilles.
Elles auraient eu la grandeur d'un homme, afin de laisser passer un homme à la foi.
Mais un chameau aurait pu s'y glisser, si on le délestait préalablement de toutes ses charges.
- Autre explication : ce que nous traduisons par chameau pourrait se traduire par corde.
Et donc, l'aiguille serait bien une aiguille. Mais y introduire une corde serait très difficile.
Bon, cela ne change rien à notre foi.
Et nous comprenons tous la même chose au sujet de cette phrase, quelle qu'en soit l'explication. - Il existait de toutes petites portes dans Jérusalem qui restaient constamment ouvertes lorsque toutes les portes de l'enceinte de la ville avaient été fermées pour la nuit.
Autre exemple
- Spoiler:
- le mot ezer que pratiquement toutes les bibles traduisent par "aide" en genèse au sujet de la femme, mot qui est plutot traduit comme "puissance protectrice" en d'autres passages de la bible.
Or, la traduction puis l'interprétation ont fait dire pendant des siècles à beaucoup de peuple que l'homme protégeait la femme etc.
Je précise que ce mot ezer est à prendre dans ce contexte avec le mot suivant, qui disons "recadre" la puissance protectrice comme n'étant tout de même pas supérieur à l'homme.
Irénée de Lyon parle de : femme semblable et égale à l'homme ... en précisant qu'il part de la genèse.
sourire- Membre actif
- Nombre de messages : 642
Date d'inscription : 29/10/2010
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