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Parabole de la brebis perdue

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Parabole de la brebis perdue Empty Parabole de la brebis perdue

Message par etienne lorant Jeu 3 Nov 2011 - 8:47

Evangile : Jésus et les pécheurs : paraboles de la brebis perdue et de la drachme perdue (Lc 15, 1-10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !'
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion.

Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue !'
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » Cy Aelf, Paris


En écoutant l'homélie d'aujourd'hui, je me suis souvenu, bien sûr, de cette Joie extraordinaire (que j'habille toujours d'une majuscule) qui m'a envahi, le jour de ma conversion en août 1985. J'ai vraiment entendu (mais pas avec mes oreilles) un chœur d'anges proclamer :
"Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion" ... et c'est vrai aussi que j'ai demandé à Jésus de mourir sur le champ.

Cette demande, de quitter définitivement le monde à l'instant, j'ai compris plus tard pourquoi je l'avais formulée: c'est parce que j'avais saisi aussi également qu'elle ne durerait pas toujours, du moins pas à ce niveau d'intensité. Et sauver la Joie reçue du Seigneur était devenu en un instant le but unique de ma vie. Et les dates me disent que la Joie est demeurée, mais s'est atténuée au fil des ans.

Tout s'explique lorsque l'on redécouvre ces deux paraboles, l'une avec l'image du bon berger - essentiellement destinée aux juifs, l'autre avec cette pièce d'argent, symbole d'un sens des valeurs plus proche de celui des païens. Au fond, que se passe-t-il: pourquoi le Berger semble-t-il abandonner les brebis les plus dociles dans le désert, pour se précipiter à la recherche de la seule qui s'est fourvoyée ?

Parce que pour le bon Dieu, c'est ainsi. Jésus nous décrit comment, pour Dieu, ce sont les pécheurs à sauver qui semblent compter le plus. Et si nous voulons vraiment aimer Dieu, nous devons accepter cette attitude fondamentale, ce "mouvement premier" dirigé vers ceux qui sont perdus...

Bref, durant trois années, de 1985 à 1988, ma Joie fut extraordinaire, rien ne l'épuisait, et je pouvais demander, j'obtenais tout ! Mais après cela, malgré mon engagement au service de jeunes qui cherchaient leur propre chemin... tout de même, je me suis retrouvé dans ce que j'ai moi-même nommé un "désert". Bien sûr, il m'est resté mon travail, le service des proches, les sacrements de l’Église, la prière, la lecture de livres spirituels... mais c'est tout de même un désert, un lieu d'attente.

Comme les autres fidèles, en continuant de servir comme je peux, je me sens tout de même dans un 'espace-temps' où j'attends le retour du Seigneur et le rejaillissement de la Joie. Ce n'est pas ma fidélité à l’Église ni aux sacrements qui me garantit la beauté du "monde à venir", c'est le fait que j'attends le retour de Celui qui m'a sauvé, qui me connaît, qui m'a donné sa Joie et que j'ai hâte de retrouver.

Encore une homélie fine, bien "pointue", qui m'a apporté beaucoup, car elle m'a rappelé où j'en suis aujourd'hui... et pourquoi j'ai souvent tendance à me plaindre, hélas !
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Parabole de la brebis perdue Empty Re: Parabole de la brebis perdue

Message par Fée Violine Jeu 3 Nov 2011 - 9:01

Commentaire sur l'évangile du jour:

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d'Ars
Sermon pour le 3ème dimanche après Pentecôte, 1er sur la miséricorde

« Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit »

La conduite que Jésus Christ tenait pendant sa vie mortelle nous
montre la grandeur de sa miséricorde pour les pécheurs. Nous voyons qu'ils viennent tous lui tenir compagnie ; et lui, bien loin de les rebuter ou du moins de s'éloigner d'eux, au contraire, il prend tous les moyens possibles pour se trouver parmi eux, afin de les attirer à son Père. Il va les chercher par les remords de conscience ; il les ramène par sa grâce et les gagne par ses manières amoureuses. Il les traite avec tant de bonté, qu'il prend même leur défense contre les scribes et les pharisiens qui veulent les blâmer, et qui semblent ne pas vouloir les souffrir auprès de Jésus Christ.

Il va encore plus loin : il veut se justifier de la conduite qu'il tient à leur égard par une parabole qui leur dépeint, comme l'on ne peut
pas mieux, la grandeur de son amour pour les pécheurs, en leur disant : «Un bon pasteur qui avait cent brebis, en ayant perdu une, laisse toutes les autres pour courir après celle qui s'est égarée, et, l'ayant retrouvée, il la met sur ses épaules pour lui éviter la peine du chemin. Puis, l'ayant rapportée à son bercail, il invite tous ses amis à se réjouir avec lui d'avoir retrouvé la brebis qu'il croyait perdue ». Il ajoute encore cette parabole d'une femme qui, ayant dix drachmes et en ayant perdu une, allume sa lampe pour la chercher dans tous les coins de sa maison, et l'ayant retrouvée, elle invite toutes ses amies pour s'en réjouir. « C'est ainsi, leur dit-il, que tout le ciel se réjouit du retour d'un pécheur qui se convertit et qui fait pénitence. Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs ; ceux qui sont en santé n'ont pas besoin de médecin,
mais ceux qui sont malades » (Lc 5,31-32).

Nous voyons que Jésus Christ s'applique à lui-même ces vives images de la grandeur de sa miséricorde envers les pécheurs. Quel bonheur pour nous de savoir que la miséricorde de Dieu est infinie ! Quel violent désir ne devons-nous pas sentir naître en nous d'aller nous jeter aux pieds d'un Dieu qui nous recevra avec tant de joie !

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