Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
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Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
Vous ètes père, ou mère...
L'étiez-vous avant, pendant, ou après la naissance de l'enfant ?
L'étiez-vous avant, pendant, ou après la naissance de l'enfant ?
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
Pendant... mais on le devient peu à peu au fur et à mesure que les enfants grandissent et que...nous diminuons : il faut que lui grandisse et que je diminue... Par ailleurs, je dirais que nous ne pouvons être père ou mère que si nous sommes fils et fille de plus grand que nous avant tout. On peut l'être en apparence (de titre) mais peut-être pas en vérité de ce qu'est là paternité/maternité...que nous tirons de Dieu qui est Lui seul Père/Mére.
Fraternellement,
Hélène
Fraternellement,
Hélène
Re: Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
J'ai eu une mère qui n'avait rien d'une mère, un père indifférent (ils ont divorcés quand j'avais cinq ans) donc aucune notion de tendresse parentale. Je n'ai jamais joué avec une poupée, ça me "gonflait", je préférais les livres. Quand aux enfants, ils ne m'intéressaient absolument pas.
Donc, aucune aptitude ni préparation à la maternité et pourtant, je reprend pour la naissance de mon premier enfant l'expression d'une amie, jeune maman "jamais j'aurais cru qu'on pouvait aimer autant !"
Donc, aucune aptitude ni préparation à la maternité et pourtant, je reprend pour la naissance de mon premier enfant l'expression d'une amie, jeune maman "jamais j'aurais cru qu'on pouvait aimer autant !"
Re: Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
Je ne suis pas sure de bien comprendre la question.
Comme Jo, jamais joué à la poupée, plutôt garçon manqué. Les bébés... De très loin.
Mais j'ai toujours su que j'aurai des enfants.
Et quand j'en ai attendu un premier, j'étais déjà sa mère.
Mais son papa attendait autant que moi, était aussi attentif que moi (voir plus, parce qu'il passait son temps à me dire qu'il fallait me reposer). Lui comme moi, nous étions parents avant la naissance. Et nous avons appris à l'être "pour de vrai" ensemble.
Et avec des enfants qui grandissent, nous continuons à apprendre à l'être.
Comme Jo, jamais joué à la poupée, plutôt garçon manqué. Les bébés... De très loin.
Mais j'ai toujours su que j'aurai des enfants.
Et quand j'en ai attendu un premier, j'étais déjà sa mère.
Mais son papa attendait autant que moi, était aussi attentif que moi (voir plus, parce qu'il passait son temps à me dire qu'il fallait me reposer). Lui comme moi, nous étions parents avant la naissance. Et nous avons appris à l'être "pour de vrai" ensemble.
Et avec des enfants qui grandissent, nous continuons à apprendre à l'être.
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
C'est vrai, Lucie, que la question est mal posée.
En fait, c'est un peu la suite de la discussion qui a bifurqué sur "les religions qui n'ont pas dégénéré". Et ça découlait + ou - de l'amour de Marie, ou de l'amour envers Marie.
Avant Joss, j'ai connu deux personnes qui m'ont dit : "ma mère ne m'aimait pas !" J'en étais sidérée...
(Dire que l'on n'a pas eu assez d'amour est différent, et assez fréquent.)
Il est évident que mes parents ne souhaitaient pas ma venue, 8ème enfant, pendant la guerre, ce n'était pas "une affaire"! Mais ils m'ont accueillie comme les autres ! En tous cas, c'est ainsi que je le ressens, puisque j'étais trop jeune quand ils sont morts pour qu'on ait pu en discuter.
Je crois d'ailleurs (ça me vient à l'instant) que c'est à la mort de mon père -j'avais 8 ans- que j'ai commencé à "rêver" que j'avais un bébé !
Quand mon 1er fils est né, ma joie était fortement entachée d'un sentiment écrasant de responsabilité. Je me demande si ce n'est pas ce que ressentent les pères qui fuient. Mais plus fort encore ce sentiment : "il n'a que nous, son père et moi, pour le protéger"... donc, pas question de se barrer !!!
...Pour les 4 suivants, cela a été plus simple !
Mon mari a été un vrai père,tantôt un peu trop autoritaire, tantôt "papa-poule".
En fait, c'est un peu la suite de la discussion qui a bifurqué sur "les religions qui n'ont pas dégénéré". Et ça découlait + ou - de l'amour de Marie, ou de l'amour envers Marie.
Avant Joss, j'ai connu deux personnes qui m'ont dit : "ma mère ne m'aimait pas !" J'en étais sidérée...
(Dire que l'on n'a pas eu assez d'amour est différent, et assez fréquent.)
Il est évident que mes parents ne souhaitaient pas ma venue, 8ème enfant, pendant la guerre, ce n'était pas "une affaire"! Mais ils m'ont accueillie comme les autres ! En tous cas, c'est ainsi que je le ressens, puisque j'étais trop jeune quand ils sont morts pour qu'on ait pu en discuter.
Je crois d'ailleurs (ça me vient à l'instant) que c'est à la mort de mon père -j'avais 8 ans- que j'ai commencé à "rêver" que j'avais un bébé !
Quand mon 1er fils est né, ma joie était fortement entachée d'un sentiment écrasant de responsabilité. Je me demande si ce n'est pas ce que ressentent les pères qui fuient. Mais plus fort encore ce sentiment : "il n'a que nous, son père et moi, pour le protéger"... donc, pas question de se barrer !!!
...Pour les 4 suivants, cela a été plus simple !
Mon mari a été un vrai père,tantôt un peu trop autoritaire, tantôt "papa-poule".
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Est-on père, ou mère ? Ou le devient-on ?
C'est un sujet intéressant, même s'il n'a pas de rapport avec la discussion qui est à l'origine ! J'ai précisé ma pensée sur l'autre fil.
Moi, comme Jo et Lucie, j'aimais mieux les livres que les poupées. Je ne m'intéressais absolument pas aux enfants, mais je savais que j'aurais 2 fils et 2 filles, et j'ai eu, sans jamais rien programmer, 2 fils et 2 filles.
Le premier enfant que j'ai aimé, c'était le 19 septembre 1980, mon petit Pierre.
Il me semble qu'avant la naissance, c'est plutôt un instinct qu'un sentiment. Il y a l'instinct de le protéger, de faire le nid, comme tous les mammifères. L'instinct maternel s'épanouit après la naissance, sauf si à la naissance l'enfant est séparé de la mère (c'est vrai chez tous les mammifères, mais chez l'homme, c'est rattrapable).
Il y a un très beau livre du dr Michel Odent sur ce sujet : "Votre bébé est le plus beau des mammifères".
Pour les pères, c'est forcément un peu différent.
Moi, comme Jo et Lucie, j'aimais mieux les livres que les poupées. Je ne m'intéressais absolument pas aux enfants, mais je savais que j'aurais 2 fils et 2 filles, et j'ai eu, sans jamais rien programmer, 2 fils et 2 filles.
Le premier enfant que j'ai aimé, c'était le 19 septembre 1980, mon petit Pierre.
Il me semble qu'avant la naissance, c'est plutôt un instinct qu'un sentiment. Il y a l'instinct de le protéger, de faire le nid, comme tous les mammifères. L'instinct maternel s'épanouit après la naissance, sauf si à la naissance l'enfant est séparé de la mère (c'est vrai chez tous les mammifères, mais chez l'homme, c'est rattrapable).
Il y a un très beau livre du dr Michel Odent sur ce sujet : "Votre bébé est le plus beau des mammifères".
Pour les pères, c'est forcément un peu différent.
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