Aimer le diable ?

je dirais plutot qu'à chaque fois qu'on se bat contre l'injustice, qu'on protège ceux qui sont accusés, qu'on refuse l'indifférence et l'égoïsme, on se bat contre le mal.

Et à chaque fois quo'n refuse de le faire, on se met du coté du mal.

Je vois pas le problème Lucie
Mais... Je ne fais pas intervenir de sentiment par rapport au démon là dedans

Souricette Saint Thérèse E J disait qu'on peut sauver le monde en se penchant pour ramasser une aiguille par terre...

Je ne suis pas sure d'avoir bien compris ce qeu tu disais Ladague...

A dire vrai, je ne pense jamais au démon, à moins que quelqu'un ne m'amène à le faire en en parlant...
Ni pour l'aimer, ni pour le mépriser, ni pour quoi que ce soit...

Ce qui ne m'empêche pas d'essayer de lutter pour le bien...

LaDague a écrit:Souricette Saint Thérèse E J disait qu'on peut sauver le monde en se penchant pour ramasser une aiguille par terre...

Finalement, les chrétiens sont un peu magiciens...

J'ai du mal à comprendre pourquoi il faudrait se battre contre lui (en laissant de coté les cas de possession sur lesquelles je n'ai pas de réelles idées, et qui nécessite un spécialiste), alors qu'il suffit d'appeler Marie à l'aide... Ou son Fils.

Quand on a connu vraiment la tentation, on comprend mieux pourquoi il faut se battre contre l'Adversaire (si je mets une majuscule, Fanny, c'est seulement parce qu'il est TRES FORT!). Je ne parle pas des tentations qu'on a chaque jour : répondre mal à quelqu'un, ne pas voir quelqu'un qui demande une aide, et tout notre quotidien. La tentation la plus terrible est celle qui attaque la personnalité, on n'y succombe pas forcément, mais quelle souffrance ! Il faut vraiment avoir une aide extérieure pour parvenir à clarifier tout cela. Mais ça sert d'expérience... Et quelle joie d'en sortir vainqueur !

Certes, tu as raison, chère Cécile ; la seule fois de mon existence où j'ai senti sa présence, il était l'orgueil même..., et il tentait de me faire tomber dans ce travers.

C'est une expérience salutaire, je m'en souviens à bon escient...

Je comprends la majuscule. Il ne faut pas le sous-estimer, quand bien même le saint Curé d'Ars le dit plutôt bête... (lui, le malin! )

Chère Lucie, je te comprends très bien : je serais comme toi, d'autant que si l'on a l'esprit et le coeur occupés de Dieu et de Marie, on ne pense guère au démon. Autant s'orienter vers la Lumière, comme les tournesols! C'est le meilleur moyen de fructifier.

Je sens qu'on va me faire ça

Dieu est Amour Total. Or je pense que Dieu aime le démon. C'est le démon qui n'aime pas l'Amour. Le Diable refuse l'Amour de Dieu.

Je pense qu'il y a une erreur et un danger dans le terme: "Ne pas aimer le démon". Car si Dieu est Amour, il nous commande d'aimer. Je peux ne pas vouloir succomber aux pompes et aux assaux (qui sont toujours des illusions) du diable, mais je peux aimer le diable dans l'Amour de Dieu.

Il y a un combat entre ne pas se laisser prendre par le penchant mauvais et continu du diable et d'aimer comme Dieu le demande. Car, haïr, ne serait-ce que le diable s'appelle néanmoins pour nous: haïr. Et son but serait de nous attirer dans le danger véritable du sentiment d'haïr. Et cette haine va inévitablement ressortir sur notre entourage. Alors, pourquoi ne pas aimer au lieu d'haïr. Nous savons que le malin est là illusoirement. Il ne s'agit que de le laisser là et le laisser aller. Marie, par son humilité, a eu le dessus.

Je dis cependant que davantage on se tiendra dans les valeurs de l'Évangile, moins on sera enclin à se laisser happer par les pompes du malin.

Je vais aller voir s'il n'y a pas un minet quelque part...

Satan est-il un imbécile? Il lutte contre Dieu alors qu'il sait qu'il n'a aucune chance (cf: épître de Jacques), parce que Dieu est le plus fort. Son action est absurde. Je veux bien croire que Satan a péché par orgueil, mais qu'a-t-il à tourmenter les hommes? Il me semble que cela ne fait qu'aggraver son cas.

Face à ce paradoxe, il faut bien affirmer que Satan a déjà fait un choix définitif et que ses espiègleries ne sont qu'une expression déployée de ce choix, expression devant nécessairement prendre place.

Peut-être faut-il comprendre l'action de Satan comme une vengeance de celui qui se sait damné par Dieu et qui se rend compte qu'il n'a plus rien à perdre... Que feriez-vous si vous aviez la certitude d'aller dans les souffrances éternelles? C'est ainsi que Satan se sent.

Ce qui est terrible avec Satan, quand même, c'est que son destin est déjà écrit dans la Bible. Satan sait déjà ce qui l'attend.

En tout cas, pour moi tout ça est une question abstraite et sans trop d'importance, vu que je suis loin de croire à de telles histoires. Imaginez! Une entité plus puissante que nous qui nous veut du mal! Ai-je besoin de cela? Me suffit-il de savoir qu'une entité encore plus puissante me veut du bien? Mais Dieu est bien connu pour sa passivité (cf: Auschwitz).

Thomas a écrit:Il y a un combat entre ne pas se laisser prendre par le penchant mauvais et continu du diable et d'aimer comme Dieu le demande. Car, haïr, ne serait-ce que le diable s'appelle néanmoins pour nous: haïr. Et son but serait de nous attirer dans le danger véritable du sentiment d'haïr. Et cette haine va inévitablement ressortir sur notre entourage. Alors, pourquoi ne pas aimer au lieu d'haïr. Nous savons que le malin est là illusoirement. Il ne s'agit que de le laisser là et le laisser aller. Marie, par son humilité, a eu le dessus.

Je dis cependant que davantage on se tiendra dans les valeurs de l'Évangile, moins on sera enclin à se laisser happer par les pompes du malin.

Je vais aller voir s'il n'y a pas un minet quelque part...

IL y a une différence entre ne pas aimer, et haïr, comme netre combattre, et haïr.

Mais je suis globalement d'accord avec toi : Il ne s'agit que de le laisser là et le laisser aller. Marie, par son humilité, a eu le dessus.

Ni aimer, ni haïr. combattre dnas notre vie ce qui est tentation, et dans la mesure du possible, fixer son regard sur Dieu, suivre Marie, et ne pas penser au diable.

J'ai écrit ça Lucie:

Alors, pourquoi ne pas aimer au lieu d'haïr.

Cette phrase à évidemment pu être lu de deux manières. J'ai vraiment voulu dire: aimons au lieu d'haïr...

... et ne perdons pas de temps avec le démon. :wench:

... et ne perdons pas de temps avec le démon. :wench:
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Je ne suis pas sûre que ce soit du temps perdu... apprendre à discerner ce qui vient de lui sous des couverts parfois angéliques...

Le combat spirituel, ce n'est pas seulement contre soi-même...
Plus on avance dans la vie spirituelle, plus le risque est grand de le voir se manifester, car il n'aime pas ça.

Ta phrase était très claire, Thomas, mais on peut ne pas être d'accord.
Je dirais que nous n'avons pas besoin d'aimer ni de haïr le diable. Nous n'avons pas à le traiter comme s'il était humain. Il est simplement l'ennemi.

Je suis aussi d'accord avec vous. Je suis content que ma phrase était claire.

Vous avez sûrement remarqués que dans la société d'aujourd'hui, il y a parfois des personnes un peu choqués qui vont facilement dire : "Je l'haï cette personne là !" :realmad: Et c'est dans ce sens là que d'autres peuvent le dire face au malin. Ce qui place la personne dans une négativation spirituelle et l'emmure elle-même consciemment ou inconsciemment dans un piège difficile d'en sortir.

Sacrement du Pardon nécessaire.

Aimer le Diable, certainement pas ! Mais le respecter, oui !

Et notre grand ami René Girard dans :

'Je vois Satan tomber comme un éclair'

nous dit que le Diable est une personne !

le respecter ? sûrement pas !

Fée Violine a écrit:le respecter ? sûrement pas !

Et si ! Et c'est très important !

Car le respect marque une distance !

le mépris aussi !!! même bien plus !

Fée Violine a écrit:le mépris aussi !!! même bien plus !

Ni, mépris, ni indifférence, ni irrespect, ni amour, ni haine !

Car Diable obéit à Dieu !

L'histoire de Job l'illustre à merveille !

Car Diable obéit à Dieu !

Si seulement, il le faisait ! :beret:

Je n'ai pas de respect pour Satan... je le redoute.

Respecter le diable...


je n'y ai jamais pensé. mais je crois que le respect implique une manière d'apprécier d'une certaine manière.

alors... pas vraiment

tout à fait. Le respect suppose de l'estime, presque de l'admiration, bref des sentiments positifs.
Alors avoir du respect pour le mal ! "Le voisin d'en dessous", comme dit ma mère. Je ne sais pas si elle a inventé l'expression, ou si elle l'a reprise de quelqu'un d'autre. De même elle appelle la Sainte Vierge "la voisine d'au-dessus" !

Doris, l'histoire de Job est un conte théologique, pas une description détaillée de la réalité.

Un prêtre de ma connaissance qui avait quelques démêlés avec le démon, un jour de retraite où il prêchait avec la lumière qui s'éteignait et se rallumait ainsi que le magnéto qui déraillait de manière inopinée, tout ceci de manière étonnante...... a tout éteint après nous avoir dit : "Je vois ! Je crois qu'il faut traiter tout cela par le mépris..." et sans rien dire de plus, il a continué son prêche comme s'il ne s'était rien passé.

Fée Violine a écrit:tout à fait. Le respect suppose de l'estime, presque de l'admiration, bref des sentiments positifs.
Alors avoir du respect pour le mal ! "Le voisin d'en dessous", comme dit ma mère. Je ne sais pas si elle a inventé l'expression, ou si elle l'a reprise de quelqu'un d'autre. De même elle appelle la Sainte Vierge "la voisine d'au-dessus" !

Doris, l'histoire de Job est un conte théologique, pas une description détaillée de la réalité.

J'ai dit le Diable, non pas le Mal !

Disons que c'est un respect 'inactif' qui ne nécessite aucun effort, aucun combat ! Lors d'une audience générale, notre saint Père Benoît 16, nous disait : 'Lorsqu'une tentation survient, ne la réfléchissez pas' !
Car la tentation, justement, est assez ambiguë et suscite la réflexion !
Et quand elle ne l'est pas, elle est un piège dans lequel on tombe sans réfléchir ! (cest pas très clair, jen conviens) ! Disons que la tentation de Jésus au désert, elle de la promesse des royaumes de la terre, est un exemple ! Promettre d'abord, pour ensuite ne rien donner !

Certes, l'histoire de Job est un conte théologique ! Il n'empêche que ce conte a le mérite d'un dialogue entre Dieu et Diable, très instructif !
Diable questionne sur le rationnel : 'Ton ami Job t'aime, te rends grâce ! Mais donne lui quelques épreuves, et tu verras, bientôt il te maudira !'
'OK, dit Dieu, vas-y, mais ne touche pas son âme! '

Et de fait, l'âme n'est pas touché ! C'est donc une obéissance.

Mais ce conte cesse d'être conte, quand il dit l'autre réalité :
qu'un ami dans la mouscaille, est vite laissé dans sa mouscaille'. Ce à quoi, les bons amis de Job s'y emploient !

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