LE PORTRAIT DU PRESIDENT
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Cécile
Joss
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Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Mespheber a écrit:C'est une interprétation intéressante et même divertissante, mais bon, avec tout le respect que j'ai pour toi: qu'est-ce qu'on en a à faire? Depuis le début de son mandat, je ne cesse de penser à l'histoire de ce garçon qui crie tout le temps "au loup!" si bien qu'à la fin les gens du village s'en lasse et ne bougent pas le petit doigt lorsque celui-ci se manifeste réellement. A force d'évoquer Sarkosy pour le moindre pet de mouche, les gens vont se lasser et ne réagiront pas plus que ça lorsqu'il prendra des décisions graves. D'ailleurs, on évoque plus cet incident que le discours tenu par notre président lors de sa visite au salon...christianc a écrit:On pourrait interpréter le geste autrement, chaque personne a un "espace de sécurité" et Sarkozy s'est précipité dans l'espace de sécurité de qqn.[...]
Tu oublies simplement qu'il y a des élections en jeu.....Si on ne mets pas le doigt où cela fait mal, maintenant, il sera bientôt trop tard
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Ben dans ce cas, parlons politique. Ce qui me fait mal actuellement, c'est une opinion qui s'intéresse au noir sous les ongles sans s'intéresser à ce que font les doigts.
Invité- Invité
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
- Code:
A force d'évoquer Sarkosy pour le moindre pet de mouche, les gens vont se lasser et ne réagiront pas plus que ça lorsqu'il prendra des décisions graves.
Les "décisions graves", elles sont déjà là : les "réformes" pour mettre la société française au pas de la mondialisation financière et pour mettre en place une législation répressive sont déjà bien sur les rails.
Pour le moment, il n'y a pas de réactions d'ensemble parce qu'il n'y a pas d'alternative crédible. Mais le mécontentement couve, alimenté par la question du "pouvoir d"achat" pour les classes populaires et par les outrances de la gesticulation sarkozienne pour les milieux traditionnels.
Il n'est pas inintéressant de suivre la courbe d'évolution de Nicolas Sarkozy pour prévoir le moment où ses "amis" se mettront à le trouver trop embarrassant. A voir ce qui se passera alors.
Lagaillette- Installé
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Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Lagaillette a écrit:
Il n'est pas inintéressant de suivre la courbe d'évolution de Nicolas Sarkozy pour prévoir le moment où ses "amis" se mettront à le trouver trop embarrassant. A voir ce qui se passera alors.
Parait-il que pour son prochain remaniement ministériel, de Villiers serait pressenti .....il va toutes nous les faire
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
"Les "décisions graves", elles sont déjà là : les "réformes" pour mettre la société française au pas de la mondialisation financière et pour mettre en place une législation répressive sont déjà bien sur les rails. "
Bien sûr qu'elles sont là !
Les prisons débordent...
Enfermer des gens qui ont accompli leur peine, parce que peut-être ils pourraient récidiver, c'est tout simplement scandaleux! D'autant plus que durant la détention, rien n'a été fait pour éviter la récidive. Les soins sont symboliques... et rapidement annihilés par le fait de quelques (rares) surveillants.
L'excuse de minorité est supprimée...
On supprime des tribunaux pour mieux engorger ceux qui restent...
Et je ne parle que de ce qui touche à la justice, si on ose encore la nommer ainsi !
Bien sûr qu'elles sont là !
Les prisons débordent...
Enfermer des gens qui ont accompli leur peine, parce que peut-être ils pourraient récidiver, c'est tout simplement scandaleux! D'autant plus que durant la détention, rien n'a été fait pour éviter la récidive. Les soins sont symboliques... et rapidement annihilés par le fait de quelques (rares) surveillants.
L'excuse de minorité est supprimée...
On supprime des tribunaux pour mieux engorger ceux qui restent...
Et je ne parle que de ce qui touche à la justice, si on ose encore la nommer ainsi !
Cécile- moderateur
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Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Et ben voilà qui est mieux! Ça c'est concret, voilà qui me donne de la rage au ventre! C'est quand même mieux que de hurler avec les chacals de la presse, non?
Invité- Invité
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Ce que dit Cecile est terrible en fait, de quoi alerter tous les avocats, on va condamner des gens pour "ce qu'ils pourraient faire", je suis abonné aussi aux lettres de diffusion de la LDH et ils en sont tout retournés..
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
De plus, mais là j'espère que je fantasme, pourquoi ne pas les enfermer avant qu'ils soient jamais passé à l'acte ? Est-ce qu'il n'a pas été question de dépister dès l'école primaire les enfants "difficiles"...?
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Cécile a écrit:De plus, mais là j'espère que je fantasme, pourquoi ne pas les enfermer avant qu'ils soient jamais passé à l'acte ? Est-ce qu'il n'a pas été question de dépister dès l'école primaire les enfants "difficiles"...?
C'est un film ça s'appelle "minority report"...
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
christianc a écrit:Ce que dit Cecile est terrible en fait, de quoi alerter tous les avocats, on va condamner des gens pour "ce qu'ils pourraient faire", je suis abonné aussi aux lettres de diffusion de la LDH et ils en sont tout retournés..
CECILE connait bien le sujet : elle est visiteuse de prison
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
L'affiche qui se moque des Sarkozy: "On s'est un peu lâché"
Par La rédaction du Post , le 07/03/2008
Le conseil général de l'Essonne nous confirme que son président PS, Michel Berson, a bien validé la blague sur les Sarkozy père et fils.
Affiche du conseil général de l'Essonne
birenbaum
"Mais où Nicolas trouvera-t-il l'adresse d'une crèche pour Jean?" Cette publicité pour le site du conseil général, Essonne.fr, est affichée sur 600 abribus du département, comme l'a repéré Guy Birenbaum.
Joint par Le Post, le conseil général assume ce "clin d'oeil", comme l'appelle la directrice de communication, Agnès Moutet-Lamy. La directrice de communication, se défend: "Nicolas, Jean, ce sont des prénoms courants".
Oui mais encore?
"C'est vrai, on s'est un peu lâché."
Qui est le super héros?
"C'est juste un héros", dit-elle.
Pas "Super Sarko"?
"Non". Selon elle il n'y aurait pas de référence au président, en tout cas pour le dessin. "On s'est inspiré des personnages de la BD Teen Titans".
"L'idée était de mettre en parallèle les héros et la vie quotidienne. On pose les questions et les habitants trouvent les réponses sur notre site."
Et le président du conseil général, qu'est ce qu'il en dit?
"Michel Berson a validé le projet", affirme Agnès Moutet-Lamy.
Peur d'un procès? Non.
Petits rigolos. Au conseil général de l'Essonne, le service de com est connu pour son humour, "décalé", précise Agnès Moutet-Lamy.
Encore une couche. Pour l'instant la petite blague du service de com du conseil général de l'Essonne n'est "que" sur 600 abribus. Mais bientôt, l'affiche sera en 4e de couv du magazine du département, publié à ...475.000 exemplaires!
Jean Sarkozy est-il vexé? "Non, non, nous assure son porte-parole, qui assure que le candidat à Neuilly ne veut pas rentrer dans la "gué-guerre" des socialistes de Michel Berson.
Par La rédaction du Post , le 07/03/2008
Le conseil général de l'Essonne nous confirme que son président PS, Michel Berson, a bien validé la blague sur les Sarkozy père et fils.
Affiche du conseil général de l'Essonne
birenbaum
"Mais où Nicolas trouvera-t-il l'adresse d'une crèche pour Jean?" Cette publicité pour le site du conseil général, Essonne.fr, est affichée sur 600 abribus du département, comme l'a repéré Guy Birenbaum.
Joint par Le Post, le conseil général assume ce "clin d'oeil", comme l'appelle la directrice de communication, Agnès Moutet-Lamy. La directrice de communication, se défend: "Nicolas, Jean, ce sont des prénoms courants".
Oui mais encore?
"C'est vrai, on s'est un peu lâché."
Qui est le super héros?
"C'est juste un héros", dit-elle.
Pas "Super Sarko"?
"Non". Selon elle il n'y aurait pas de référence au président, en tout cas pour le dessin. "On s'est inspiré des personnages de la BD Teen Titans".
"L'idée était de mettre en parallèle les héros et la vie quotidienne. On pose les questions et les habitants trouvent les réponses sur notre site."
Et le président du conseil général, qu'est ce qu'il en dit?
"Michel Berson a validé le projet", affirme Agnès Moutet-Lamy.
Peur d'un procès? Non.
Petits rigolos. Au conseil général de l'Essonne, le service de com est connu pour son humour, "décalé", précise Agnès Moutet-Lamy.
Encore une couche. Pour l'instant la petite blague du service de com du conseil général de l'Essonne n'est "que" sur 600 abribus. Mais bientôt, l'affiche sera en 4e de couv du magazine du département, publié à ...475.000 exemplaires!
Jean Sarkozy est-il vexé? "Non, non, nous assure son porte-parole, qui assure que le candidat à Neuilly ne veut pas rentrer dans la "gué-guerre" des socialistes de Michel Berson.
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Un numéro spécial LE COURRIER INTERNATIONAL "SARKOZY UN AN DE FOLIE" vient de sortir
Quelques extraits de la presse étrangère :
John Lichfield The Independent :
S COMME SA MAJESTÉ • Après moi, le déluge
Un an d’exercice du pouvoir a suffi à décevoir les Français : ils n’ont pas apprécié les promesses non tenues, ni la présidence bling-bling. Restent quatre longues années au président pour remonter la pente.
Imaginez un instant de Gaulle en lunettes noires et pull à col roulé, installé à la terrasse d’un café de Versailles avec la chanteuse pop qu’il vient d’épouser. Imaginez le Général*, le col de chemise ouvert, en jeans, en vacances en Egypte. Ou encore l’austère sauveur de la France se promenant main dans la main avec l’ex-copine de Mick Jagger et portant sur les épaules le fils de celle-ci, qui a l’air gêné. Tentez le même exercice avec Jacques Chirac. Imaginez-le au Vatican, tripotant compulsivement son téléphone portable pendant que ses potes sont présentés au pape, dont Jean-Marie Bigard, l’humoriste le plus vulgaire de France. Nicolas a fait tout ça et plus au cours de sa première année à la tête de l’Etat. Il a confondu les genres, brouillé les pistes, foulé aux pieds les conventions, bousculé les traditions.
POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
Quelques extraits de la presse étrangère :
John Lichfield The Independent :
S COMME SA MAJESTÉ • Après moi, le déluge
Un an d’exercice du pouvoir a suffi à décevoir les Français : ils n’ont pas apprécié les promesses non tenues, ni la présidence bling-bling. Restent quatre longues années au président pour remonter la pente.
Imaginez un instant de Gaulle en lunettes noires et pull à col roulé, installé à la terrasse d’un café de Versailles avec la chanteuse pop qu’il vient d’épouser. Imaginez le Général*, le col de chemise ouvert, en jeans, en vacances en Egypte. Ou encore l’austère sauveur de la France se promenant main dans la main avec l’ex-copine de Mick Jagger et portant sur les épaules le fils de celle-ci, qui a l’air gêné. Tentez le même exercice avec Jacques Chirac. Imaginez-le au Vatican, tripotant compulsivement son téléphone portable pendant que ses potes sont présentés au pape, dont Jean-Marie Bigard, l’humoriste le plus vulgaire de France. Nicolas a fait tout ça et plus au cours de sa première année à la tête de l’Etat. Il a confondu les genres, brouillé les pistes, foulé aux pieds les conventions, bousculé les traditions.
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- Spoiler:
Au soir de son élection, le président Sarkozy avait promis de réinventer la France tout en préservant ou en ranimant les “valeurs traditionnelles”. Il a commencé par réinventer – profaner, diront certains – la présidence. Le monarque républicain distant, discret, solennel, hautain, inventé par Charles de Gaulle est devenu un tourbillon continuel de micros, photos, yachts, Rolex, lunettes noires, téléphones portables, jeans, shorts de jogging, sans compter un divorce et aujourd’hui un remariage avec une épouse trophée. M. Sarkozy est devenu une espèce de président moi* qui gouverne un miroir à la main, toujours à la recherche de l’attention et de l’approbation publiques.
Si vous avez raté les derniers épisodes du soap Sarko, voici un bref résumé : moins de quatre mois après la rupture spectaculaire de son deuxième mariage, le président, qui souhaite restaurer les “valeurs catholiques”, a épousé une belle chanteuse pop gauchiste et libertaire, Carla Bruni, qui a un jour déclaré que la monogamie l’ennuyait follement. L’analogie avec le soap opera n’a rien d’exagéré. Avec des conflits quasi quotidiens impliquant d’anciennes épouses, des confidents d’anciennes épouses et des fils issus de mariages antérieurs, le palais de l’Elysée commence à ressembler à Dallas et au ranch de la famille Ewing. Au début, même certains de ses ennemis politiques trouvaient rafraîchissants certains aspects du style informel et autocentré de Sarkozy. Certains avançaient que cette nouvelle approche était calculée et visait à changer la vision que la France avait d’elle-même, à créer un culte de la réussite, à abattre les vieilles barrières qui se dressaient entre le peuple et l’élite au pouvoir.
Aujourd’hui, nombre de partisans et d’alliés du président Sarkozy se sont ravisés. Ils craignent que le style Sarko ne soit une absence de style – une vulgarité* de nouveau riche, un mépris pour la tradition, la conviction arrogante que le détenteur de la fonction est plus important que la fonction elle-même. Et, quoiqu’il faille prendre avec prudence les attaques d’une épouse contre son ancien mari, la deuxième Mme Sarkozy fait dans sa biographie un commentaire relativement sobre qui est des plus révélateur. “Nicolas ne fait pas président de la République. Il a un réel problème de comportement. Il faut que quelqu’un le lui dise.” En outre, les sondages sont calamiteux. Même chez les conservateurs de plus de 60 ans, le président perd du terrain. Or c’est précisément cet électorat qui lui a permis de remporter une victoire confortable sur Ségolène Royal, la candidate socialiste, en mai 2007. Si seuls les électeurs âgés de 18 à 60 ans avaient voté, Ségolène Royal aurait gagné.
S’il y a bien quelque chose de vulgaire chez M. Sarkozy, cette vulgarité est inséparable de son énergie. Le président Sarkozy représente une nouvelle France*, une France des médias et de la publicité, du luxe ostentatoire et de la richesse récente. Il évolue dans une société criarde, qui s’est faite elle-même et qui déborde d’énergie et d’idées, même si celles-ci ne sont pas toujours bonnes. Ce n’est pas un hasard – même si on peut y voir de la provocation – si à son mariage les témoins venaient du monde du luxe, de la mode et de la pop. M. Sarkozy veut sembler ordinaire, mais en même temps extraordinaire. Il veut être un homme politique pragmatique, capable, avec un mode de vie de pop star. Il pense que c’est comme ça qu’on demeure populaire dans ce monde où les politiciens sont condamnés à paraître médiocres, impuissants ou les deux. M. Sarkozy déteste l’idée que les hommes politiques nationaux soient impuissants à contrôler les événements au niveau mondial. Il a un besoin quasi psychotique d’avoir une réponse, une politique et une idéologie pour tout.
Mais où va le président Sarkozy ? Les réformes économiques fondamentales qui avaient été annoncées à cor et à cri sont plutôt modestes pour le moment. Nullement décontenancé par cette absence de résultats concrets, le président Sarkozy a fait toute une série de déclarations sur sa “vision” de l’Afrique, de la religion et des valeurs sociales, d’une nouvelle “politique de civilisation” qui détrônera la croissance et la réussite matérielle comme moteur de la vie et de la politique occidentales. Il y a beaucoup de choses intelligentes dans ces déclarations – mais aussi beaucoup de choses dérangeantes et déroutantes. Voilà donc un an que M. Sarkozy est au pouvoir et il n’a pourtant toujours pas répondu aux questions qu’il a soulevées pendant sa campagne présidentielle. Le président, que la presse de droite américaine et britannique saluait hâtivement comme le Margaret Thatcher français, demeure fondamentalement interventionniste et protectionniste.
Deux jours après son mariage, il visitait une aciérie lorraine menacée de fermeture et promettait aux ouvriers que l’Etat français, dont pourtant “les caisses sont vides”, ne laisserait pas leur usine – ni aucune autre aciérie – péricliter. Plus tard dans la journée, il s’est envolé pour Bucarest : un voyage de quatre petites heures, pour le plus grand déplaisir de ses hôtes. Le lendemain, on a appris qu’aucune disposition légale ne permettait au président Sarkozy de renflouer une aciérie défaillante appartenant à une entreprise privée rentable. De leur côté, ses amis et ses alliés politiques espèrent que son mariage va le calmer et que sa vie privée cessera d’occuper les médias. (Vous parlez d’un pari, avec un ex-mannequin et chanteuse pop pour épouse !) Ils espèrent que la présidence française de l’UE au second semestre de 2008 va combler sa boulimie de travail. Maintenant qu’il sait que les résultats ne peuvent être instantanés, le président Sarkozy est prêt, selon eux, à entrer dans une phase plus réfléchie et plus calme de son mandat.
Le président Sarkozy envisage, par exemple, un avenir de la planète et de l’humanité plus écologique, moins dirigé par le marché. Le problème, c’est qu’il avait promis d’être “le président du pouvoir d’achat”. Il avait promis à la France de la faire “travailler plus pour gagner plus”. Il avait promis de faire de la France “le pays à la croissance la plus rapide de l’Union européenne”. Or un homme politique qui emprunte des yachts de milliardaires, porte des Rolex, offre des bagues de fiançailles signées Dior et épouse des femmes trophées n’est peut-être pas le mieux placé pour convaincre les gens que l’argent ne fait pas le bonheur. Les contradictions ont toujours fait partie de Sarko. Sa capacité à dépasser les contraintes partisanes et idéologiques, qui semblait jadis d’une originalité rafraîchissante, commence aujourd’hui à ressembler à de la superficialité, comme le don du publicitaire à récupérer et à exploiter l’air du temps.
Les pontes de l’UMP – et même son endurant et honorable Premier ministre, François Fillon – ont du mal à suivre les zigzags du sarkozisme*. Les incohérences et les fioritures rhétoriques du président sont souvent attribuées à ses deux conseillers les plus influents – et non élus : Henri Guaino, le “conseiller spécial” qui écrit ses discours, et Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée. Surnommés “la tête et les jambes” de Sarkozy, ils forment une sorte de gouvernement parallèle qui intervient – parfois avec des résultats malheureux – dans la politique intérieure et extérieure du pays. Ils sont tous deux eurosceptiques, nationalistes, et se méfient du marché. Ils viennent tous deux de la vieille tradition gaulliste d’un conservatisme paternaliste et interventionniste. Leur influence fait enrager les élus UMP.
Mais tout n’est pas perdu. Nicolas Sarkozy a encore quatre ans pour tempérer les excès de son style clinquant. Il y a une différence, lui disent les Français, entre être jeune, décontracté, énergique et rafraîchissant et être indécent et irritant. Louis XV, l’avant-dernier roi de France avant la Révolution, aurait déclaré : “Après moi le déluge.” Si M. Sarkozy échoue, dans un flamboiement de bling-bling, la France sera confrontée à une perspective tout aussi sombre. Après le président moi, le déluge* ?
* En français dans le texte.
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Ursula März Die Welt
S COMME SHOCKING • Plus il a de défauts, plus je l’aime !
Si Nicolas Sarkozy est “réactionnaire”et a des airs d’“anarchiste adolescent attardé”, cela ne peut que l’aider à séduire les femmes.
Jamais je n’aurais voté pour lui. En tant que citoyenne, qu’ai-je à attendre d’un président qui ne trouve rien de mieux à faire que de recevoir les personnages les moins fréquentables de la scène politique internationale ou de passer ses vacances pendu aux basques de George W. Bush. Néanmoins, en tant qu’observatrice neutre (et aussi en tant que femme), j’éprouve une certaine sympathie pour ce genre de lubies. Et aussi pour les hommes qui en sont habituellement atteints, à savoir des anarchistes adolescents attardés qui roulent les mécaniques. Or le président n’est rien d’autre qu’une petite frappe réactionnaire à la sauce petite-bourgeoise devenue président. Pour une femme, il y a pis. Et surtout plus barbant. Un homme comme Sarkozy ne grandira jamais vraiment, mais il sera toujours vibrionnant, et son entourage aussi.
POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
Adam Gopnik The New Yorker :
S COMME SUPPORTER • Une presse un chouia hypocrite
Les journalistes qui font la fine bouche, le président qui “confie” son bonheur tout neuf… Aurait-on oublié en France le sens et la portée d’une bonne “petite hypocrisie organisée” ?
En début d’année, la France fut troublée par l’image d’une femme à la fois sexuellement flamboyante et politiquement signifiante, une femme provocante, fière, menaçante. Au même moment, le président de la République batifolait avec un ancien mannequin. L’image en question était une photographie à la une du Nouvel Observateur, représentant la philosophe féministe Simone de Beauvoir nue de dos. Une sacrée photo (et un sacré dos). La photo a été prise en 1950, chose curieuse, par un Américain (le photographe Art Shay), à Chicago, chose non moins curieuse, ville où Simone de Beauvoir batifolait dans les deux langues avec Nelson Algren. Ce marivaudage attesté par une photo sied parfaitement à la légende qui auréole Simone de Beauvoir (de même que le mythe de Henry Miller se nourrit de son batifolage bilingue avec Anaïs Nin à Clichy) : voilà ce qui arrive à une Française de passage à Chicago lorsque son amant est un écrivain prolétarien et que tout le monde carbure au bourbon et laisse la porte de la salle de bains ouverte.
Ce qui nous ramène inévitablement au président Sarkozy et à sa belle, Carla Bruni, devenue depuis Mme Sarkozy. La mannequin et chanteuse italienne, dont on peut dire qu’elle a vu du pays, souvent en touriste, au cours de sa carrière – on a parlé de Mick Jagger et de Donald Trump – “connaît” le chef de l’Etat depuis l’automne 2007 et a notamment été prise en photo avec lui à Disneyland Paris et à Louxor.
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S COMME SHOCKING • Plus il a de défauts, plus je l’aime !
Si Nicolas Sarkozy est “réactionnaire”et a des airs d’“anarchiste adolescent attardé”, cela ne peut que l’aider à séduire les femmes.
Jamais je n’aurais voté pour lui. En tant que citoyenne, qu’ai-je à attendre d’un président qui ne trouve rien de mieux à faire que de recevoir les personnages les moins fréquentables de la scène politique internationale ou de passer ses vacances pendu aux basques de George W. Bush. Néanmoins, en tant qu’observatrice neutre (et aussi en tant que femme), j’éprouve une certaine sympathie pour ce genre de lubies. Et aussi pour les hommes qui en sont habituellement atteints, à savoir des anarchistes adolescents attardés qui roulent les mécaniques. Or le président n’est rien d’autre qu’une petite frappe réactionnaire à la sauce petite-bourgeoise devenue président. Pour une femme, il y a pis. Et surtout plus barbant. Un homme comme Sarkozy ne grandira jamais vraiment, mais il sera toujours vibrionnant, et son entourage aussi.
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La vue de ce personnage se promenant torse nu avec ses grosses lunettes noires n’a rien de séduisant, au sens classique du terme. A cent mètres de distance, on repère le sombre intrigant, le concentré d’énergie brute et la montagne d’arrogance. Sarkozy est l’antithèse du genre bonhomme et affable, il a quelque chose du roquet surexcité. Et ce n’est pas non plus un vrai macho, car son désir de paraître est si explicite qu’il relève de la névrose. A voir comme il frétillait au sommet du G8 à Heiligendamm [du 6 au 8 juin 2007], comme il pétrissait ses mains à côté de Tony Blair et comme son visage irradiait le bonheur d’être là – sur la photo des chefs d’Etat –, on pouvait deviner comment cet homme, qui se voudrait plus mitterrandien que Mitterrand lui-même, finit en réalité par se mettre dans des situations dignes d’un film de Woody Allen.
Mais, alors, qu’y a-t-il donc – ne riez pas ! – de si viril et de si érotique là-dedans ? C’est simple : c’est l’attrait de l’insouciance que possède tout homme capable d’étaler ainsi au grand jour ses défauts et ses petitesses, son assurance crâne et la démesure de son ego. C’est le genre de type qui entre dans une pièce en clamant : “Voilà, je suis comme ça. Pas bien grand, ni très beau, pas particulièrement intelligent ni tout à fait mature, mais je suis unique en mon genre et tout me réussit. Alors, où est le problème ? Dites-moi où se passe la prochaine fête ?” Les femmes sont sensibles à ce genre de message, tout simplement parce qu’il dit qu’au-delà de l’idéal masculin un homme vaut aussi pour son énergie et son dynamisme. Cela fait chaud au cœur et donne du courage.
Ce n’est pas un hasard si Nicolas Sarkozy a un faible pour les mannequins : elles gravitent dans un milieu obsédé par la perfection. Un autre élément joue en faveur de Sarkozy comme objet de désir : il ne cache ni les faux pas ni les fautes de goût typiques du parvenu, et ne cherche même pas à s’épargner le ridicule. De quoi se dire, quand on est une femme, que ce type vit selon ses propres règles. Cela impressionne toujours davantage que les bonnes manières ou le bon goût. Nicolas Sarkozy ne correspond pas à l’image que l’on se fait d’un chef d’Etat ou d’un mari idéal. Mais la femme qui vivra aux côtés d’un homme aussi excessif aura au moins l’occasion d’aiguiser son sens de l’humour pour le restant de ses jours.
Paru dans CI n° 905, du 6 mars 2008
Adam Gopnik The New Yorker :
S COMME SUPPORTER • Une presse un chouia hypocrite
Les journalistes qui font la fine bouche, le président qui “confie” son bonheur tout neuf… Aurait-on oublié en France le sens et la portée d’une bonne “petite hypocrisie organisée” ?
En début d’année, la France fut troublée par l’image d’une femme à la fois sexuellement flamboyante et politiquement signifiante, une femme provocante, fière, menaçante. Au même moment, le président de la République batifolait avec un ancien mannequin. L’image en question était une photographie à la une du Nouvel Observateur, représentant la philosophe féministe Simone de Beauvoir nue de dos. Une sacrée photo (et un sacré dos). La photo a été prise en 1950, chose curieuse, par un Américain (le photographe Art Shay), à Chicago, chose non moins curieuse, ville où Simone de Beauvoir batifolait dans les deux langues avec Nelson Algren. Ce marivaudage attesté par une photo sied parfaitement à la légende qui auréole Simone de Beauvoir (de même que le mythe de Henry Miller se nourrit de son batifolage bilingue avec Anaïs Nin à Clichy) : voilà ce qui arrive à une Française de passage à Chicago lorsque son amant est un écrivain prolétarien et que tout le monde carbure au bourbon et laisse la porte de la salle de bains ouverte.
Ce qui nous ramène inévitablement au président Sarkozy et à sa belle, Carla Bruni, devenue depuis Mme Sarkozy. La mannequin et chanteuse italienne, dont on peut dire qu’elle a vu du pays, souvent en touriste, au cours de sa carrière – on a parlé de Mick Jagger et de Donald Trump – “connaît” le chef de l’Etat depuis l’automne 2007 et a notamment été prise en photo avec lui à Disneyland Paris et à Louxor.
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Au sein de la presse américaine, la faction “Oh-la-la !” de l’école “Mon Dieu !” se plaît à dépeindre l’histoire rocambolesque de cette relation amoureuse, née si peu de temps après le divorce très médiatisé du président d’avec Cécilia, la mère de l’un de ses trois enfants, comme une affaire typiquement française (“quel peuple étrange”). Les médias français, en revanche, jugent cette affaire si quelconque et si vulgaire qu’elle a forcément quelque chose d’américain. Dans les hautes sphères de la presse française retentissent non pas les “Nous avons le droit de savoir !” mais plutôt les “Est-ce qu’il nous faut vraiment couvrir ces conneries ?” Pendant la semaine du 21 au 27 janvier, du haut de son Olympe, Le Monde a publié au moins une première page évitant soigneusement toute référence au président et à son épouse, pendant que le reste de la presse déployait des trésors de subtilité sémiotique afin de replacer l’affaire dans le bon contexte géographique : L’Express, sur sa une consacrée au couple, qualifiait ainsi Sarkozy de “président ‘People’” (le mot people ostensiblement écrit en anglais, histoire que tout le monde comprenne bien à quelle référence culturelle on avait affaire), et un certain nombre d’autres publications se sont mises à l’appeler le “président bling-bling”, qualificatif qui englobe son goût non seulement pour les anciens mannequins mais aussi pour les yachts et les restaurants tape-à-l’œil.
Ce qui distingue la ballade de Carla et Nicolas d’autres fables semblables, c’est que ce ne sont pas les médias qui fourrent leur nez dans la vie privée d’un homme public, c’est l’homme public qui cherche désespérément à étaler sa vie privée dans les médias. Sarkozy ne s’est pas contenté de faire son show devant la presse, accueillant les photographes alors que lui et sa bien-aimée, en vacances en Egypte pour les fêtes de fin d’année, marchaient sur la plage : il s’est évertué, à la grande gêne de tous, à parler de leur bonheur* et de leurs noces à venir pendant ses conférences de presse. Il ne s’agit pas là de complicité tacite, façon Lady Di et les tabloïds britanniques : il s’agit d’une posture présidentielle. Sarkozy veut à tout prix que l’on parle de sa vie sexuelle, de même que Bill Clinton voulait à tout prix qu’on n’en parle pas. Le comportement du Français rappelle davantage Tom Cruise faisant des sauts de cabri sur le canapé d’Oprah Winfrey [pour clamer son amour envers Katie Holmes] : l’homme est si prolixe sur ses sentiments qu’ils en deviennent suspects.
Un homme à la merci de ses passions et de ses envies
Il est probable que Nicolas Sarkozy ne soit pas simplement un homme gouverné par ses passions et ses envies mais aussi un politique s’efforçant de tirer parti d’une situation à des fins stratégiques. Par le passé, tous les hommes politiques français se livraient à une sorte d’hypocrisie organisée : on connaissait leurs maîtresses, mais on fermait les yeux. Tout comme Tony Blair s’est servi du cadavre à peine refroidi de la princesse Diana pour souligner la nécessité d’en finir avec ce sport national britannique qu’était la retenue flegmatique, Sarkozy pourrait bien se servir du corps délicieusement chaud de Carla Bruni pour prouver que les Français doivent en finir avec cet éternel privilège du secret – celui qui autorise une certaine élite cultivée à avoir des prérogatives et des mœurs distinctes du peuple. Fini les maîtresses entretenues sur les fonds publics, place aux vacances publiquement érotiques.
A Paris, certains de ceux qui connaissent bien le président estiment néanmoins qu’il est bel et bien à la merci de ses passions et de ses envies. Ces dernières le conduisent bon gré mal gré là où bon leur semble – avec ceci de pathétique qu’il est persuadé que Carla s’ajoute à son tableau de chasse, alors qu’il est évident que c’est exactement l’inverse qui s’est passé. Le nœud de cette relation repose sur la seule chose au monde qui soit plus forte que le mépris féminin : la puissance de la vanité sexuelle masculine (à ne jamais sous-estimer), qui peut pousser un écrivain de Chicago tout ébaubi d’avoir séduit une petite Française à la photographier nue dans sa salle de bain, ou un président français tout ébaubi d’avoir séduit pareille pépée à la faire défiler en maillot de bain, et tant pis si lui-même en est quitte pour exhiber ses bourrelets. Qui appréciait la dignité, le goût épisodique du secret et les élans de spontanéité de la culture française traditionnelle en est réduit à regretter le temps où François Mitterrand passait de librairie en librairie au cours de longues promenades solitaires, pour ensuite faire l’amour à sa maîtresse sur le chemin du retour, puis retrouver son épouse, non sans avoir ébouriffé les cheveux de ses enfants illégitimes tout en déclamant de pompeuses sentences sur la vie et le destin. La ballade du président bling-bling et de Carla Bruni vient rappeler à tous une vérité profonde et immuable que les Français connaissaient jadis mieux que personne : il y a bien pis en ce bas monde qu’une petite hypocrisie organisée.
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
le 16/05/2008
Et voici le dernier épisode en date de la - déjà - longue série des "off" non
maîtrisés et autres bains de foule improvisés par notre président Nicolas Sarkozy en déplacement.
Vous avez aimé "Nicolas et son ami pêcheur" ? Vous avez apprécié "Nicolas au salon de l'agriculture" ?
Alors, vous allez adorer - sur un registre plus cool, je vous rassure - "Nicolas papote avec des militantes de la CGT de l'ANPE"...
Un étonnant dialogue capté aujourd'hui par un micro de RTL.
Vous y entendrez même le président s'avouer "parleur"... Mais pas "beau parleur !'
Surtout, surtout, écoutez très attentivement ce bijou jusqu'au sa - prévisible - chute...
Sarkozy à la CGT «Je vous présenterai Carla» -
par dorian
Bien vu Info Express qui a repéré cette vidéo du
Parisien.fr
Source (RTL, Le Parisien).
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Pour illustrer la méchanceté, un élève montre une photo de Sarkozy
Une enseignante de CM1 à l’école Claude Nougaro (ex-Salvan de Salies), a demandé à ses élèves de ramener des photos de chez eux afin d’illustrer différentes expressions, raconte La Dépêche. Cela devait permettre de conclure un travail d’art plastique et d’expression corporelle se rapportant aux sentiments et expressions du visage.
L’institutrice avait prévu de grandes affiches blanches qui correspondaient chacune à un thème comme la joie, la tristesse, la douleur, la colère, la méchanceté, etc. Et chaque enfant devait coller des photos qui correspondaient le mieux à l’expression...
Et, comme d’habitude les affiches ainsi illustrées ont été épinglées sur le mur du deuxième étage de l’école.. L’anecdote s’est produite en novembre dernier...
Si on en reparle aujourd’hui, c’est en raison des faits suivants :
Vendredi dernier, la directrice a été informée par l’Inspecteur d’académie qu’une enquête interne était en cours...
Cette enquête aurait été "demandée personnellement par Nicolas Sarkozy selon l’inspecteur. Le Président de la République aurait été informé par une lettre de cette "atteinte à l’image du président sur une affiche accrochée dans l’école".
Une décision qui a choqué :
La représentante des parents d’élèves FCPE Emmanuelle Herdwig, au micro de RTL : "Ça parait complètement démesuré, c’est digne d’un autre monde, d’une autre époque !"
Lise Mazzorato, la délégué CGT de l’école : "Vous vous rendez compte ! cela arrive en France et en 2008 ! Il y a de quoi se poser des questions."
"L’enfant ne pouvait pas mettre d’autre personnage... on voit que Sarkozy dans tous les journaux !", ironise remiro, dans le débat sur Le Post.
Et alors ? L’inspecteur d’académie a donc demandé à la directrice de faire un rapport circonstancié sur ce qui s’était passé. Les panneaux ont bien évidemment dû être retirés. Il a estimé "que l’enseignante a fait une erreur".
On dira peut-être que l’enseignante n’a sans doute pas voulu dire "Sarkozy = méchant" et que c’est probablement une erreur pédagogique...
Mise à jour :
Aux dernières nouvelles, l’institutrice ne devrait pas être sanctionnée.
Rappelons les faits évoqués dans un autre post : une institutrice avait fait travailler ses élèves de CM1 sur les expressions du visage et elle leur avait demandé d’apporter des photos pour illustrer différents sentiments (douleur, peur, méchanceté, etc...). Un élève avait apporté une photo de Nicolas Sarkozy pour "la méchanceté"...
C’était une image parmi d’autres (artistes, etc...). Les panneaux réalisés ont ensuite été affichés sur les murs du couloir. Cela n’a pas plu à un parent d’élève qui n’a pas hésité à écrire à l’Elysée. C’est redescendu par la voie hiérarchique, comme on dit, et l’enseignante se sentait donc menacée de sanction ! Or, il semble que devant le tollé sucité par cette affaire en France, ce ne sera pas le cas...
L’inspecteur l’a reçue et affirme qu’elle aurait compris ses erreurs ! C’est à dire : ne pas utiliser l’image du président ou d’hommes politiques (plutôt des artistes de cinéma...) et ne pas afficher les panneaux hors de sa classe...
L’inspecteur lui a demandé de lui écrire et il a déclaré : "j’ai décidé qu’elle ne sera pas sanctionnée et aucune pièce ne sera versée à son dossier administratif. C’est une bonne enseignante, on va classer tout ça et à la rentrée on n’en parlera plus ».
Cette affaire posait de nombreuses questions et allait revêtir un caractère grave... Selon La Dépêche, un parent d’élève a posé cette question : "Est-il plus grave qu’un enfant de CM1 utilise l’image du président de la République pour illustrer la méchanceté et que l’affiche soit placardée dans le couloir d’une école, ou que le président de la République traite, devant la France entière, un quidam de "Pauv’con" ?
Une enseignante de CM1 à l’école Claude Nougaro (ex-Salvan de Salies), a demandé à ses élèves de ramener des photos de chez eux afin d’illustrer différentes expressions, raconte La Dépêche. Cela devait permettre de conclure un travail d’art plastique et d’expression corporelle se rapportant aux sentiments et expressions du visage.
L’institutrice avait prévu de grandes affiches blanches qui correspondaient chacune à un thème comme la joie, la tristesse, la douleur, la colère, la méchanceté, etc. Et chaque enfant devait coller des photos qui correspondaient le mieux à l’expression...
Et, comme d’habitude les affiches ainsi illustrées ont été épinglées sur le mur du deuxième étage de l’école.. L’anecdote s’est produite en novembre dernier...
Si on en reparle aujourd’hui, c’est en raison des faits suivants :
Vendredi dernier, la directrice a été informée par l’Inspecteur d’académie qu’une enquête interne était en cours...
Cette enquête aurait été "demandée personnellement par Nicolas Sarkozy selon l’inspecteur. Le Président de la République aurait été informé par une lettre de cette "atteinte à l’image du président sur une affiche accrochée dans l’école".
Une décision qui a choqué :
La représentante des parents d’élèves FCPE Emmanuelle Herdwig, au micro de RTL : "Ça parait complètement démesuré, c’est digne d’un autre monde, d’une autre époque !"
Lise Mazzorato, la délégué CGT de l’école : "Vous vous rendez compte ! cela arrive en France et en 2008 ! Il y a de quoi se poser des questions."
"L’enfant ne pouvait pas mettre d’autre personnage... on voit que Sarkozy dans tous les journaux !", ironise remiro, dans le débat sur Le Post.
Et alors ? L’inspecteur d’académie a donc demandé à la directrice de faire un rapport circonstancié sur ce qui s’était passé. Les panneaux ont bien évidemment dû être retirés. Il a estimé "que l’enseignante a fait une erreur".
On dira peut-être que l’enseignante n’a sans doute pas voulu dire "Sarkozy = méchant" et que c’est probablement une erreur pédagogique...
Mise à jour :
Aux dernières nouvelles, l’institutrice ne devrait pas être sanctionnée.
Rappelons les faits évoqués dans un autre post : une institutrice avait fait travailler ses élèves de CM1 sur les expressions du visage et elle leur avait demandé d’apporter des photos pour illustrer différents sentiments (douleur, peur, méchanceté, etc...). Un élève avait apporté une photo de Nicolas Sarkozy pour "la méchanceté"...
C’était une image parmi d’autres (artistes, etc...). Les panneaux réalisés ont ensuite été affichés sur les murs du couloir. Cela n’a pas plu à un parent d’élève qui n’a pas hésité à écrire à l’Elysée. C’est redescendu par la voie hiérarchique, comme on dit, et l’enseignante se sentait donc menacée de sanction ! Or, il semble que devant le tollé sucité par cette affaire en France, ce ne sera pas le cas...
L’inspecteur l’a reçue et affirme qu’elle aurait compris ses erreurs ! C’est à dire : ne pas utiliser l’image du président ou d’hommes politiques (plutôt des artistes de cinéma...) et ne pas afficher les panneaux hors de sa classe...
L’inspecteur lui a demandé de lui écrire et il a déclaré : "j’ai décidé qu’elle ne sera pas sanctionnée et aucune pièce ne sera versée à son dossier administratif. C’est une bonne enseignante, on va classer tout ça et à la rentrée on n’en parlera plus ».
Cette affaire posait de nombreuses questions et allait revêtir un caractère grave... Selon La Dépêche, un parent d’élève a posé cette question : "Est-il plus grave qu’un enfant de CM1 utilise l’image du président de la République pour illustrer la méchanceté et que l’affiche soit placardée dans le couloir d’une école, ou que le président de la République traite, devant la France entière, un quidam de "Pauv’con" ?
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
L’inspecteur l’a reçue et affirme qu’elle aurait compris ses erreurs ! C’est à dire : ne pas utiliser l’image du président ou d’hommes politiques (plutôt des artistes de cinéma...) et ne pas afficher les panneaux hors de sa classe...
Elle a sûrement bien compris...que les artistes de cinéma n'ont pas droit au même respect que Sarkozy...:realmad:
Elle a sûrement bien compris...que les artistes de cinéma n'ont pas droit au même respect que Sarkozy...:realmad:
Cécile- moderateur
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Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Selon La Dépêche, un parent d’élève a posé cette question : "Est-il plus grave qu’un enfant de CM1 utilise l’image du président de la République pour illustrer la méchanceté et que l’affiche soit placardée dans le couloir d’une école, ou que le président de la République traite, devant la France entière, un quidam de "Pauv’con" ?
en effet, la question mérite d'être posée...
pauv'con, descend si t'es un homme...
Un tel langage campe un personnage...
lucie- Membre superactif
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Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
non.
c'est "je fais ce que je veux, et vous la bouclez".
c'est "je fais ce que je veux, et vous la bouclez".
lucie- Membre superactif
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Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Et comme il a les gardes du corps et le pouvoir pour faire ce qu'il veut... tant pis pour nous. :mur:
Enfin, on l'a élu, hein...
Enfin, on l'a élu, hein...
lucie- Membre superactif
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Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
lucie a écrit:Et comme il a les gardes du corps et le pouvoir pour faire ce qu'il veut... tant pis pour nous. :mur:
Enfin, on l'a élu, hein...
Moui, mais le jour où il devra avoir recours à l'armée.....
Re: LE PORTRAIT DU PRESIDENT
Piqué sur D.A. :
Plus fort qu'Alain Delon...
(circule sur le net !)
- Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul.
- Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction.
- Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée...
- Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.
- Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy.
- Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est.
- Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro.
- Dieu a dit: que la lumière soit ! Et Nicolas Sarkozy répondit : On dit s'il vous plaît.
- La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy... c'est sa chaussette.
- Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons
- Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe.
- Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit, chez Nicolas Sarkozy, chaque testicule est plus large que l'autre.
- Nicolas Sarkozy sait parler le braille.
- Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre.
- Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon.
- Un jour, au restaurant, Nicolas Sarkozy a commandé un steak. Et le steak a obéi.
- Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.
- Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l'échelle de Richter.
- Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi.
- Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son
- Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté.
- Dieu voulait créer l'univers en 10 jours. Nicolas Sarkozy lui en a donné 6.
- Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore.
- Jésus a marché sur l'eau, mais Nicolas Sarkozy a marché sur Jésus.
- Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir du cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas.
- Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Nicolas Sarkozy.
- Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui.
- Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril. Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy.
Plus fort qu'Alain Delon...
(circule sur le net !)
- Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul.
- Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction.
- Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée...
- Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.
- Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy.
- Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est.
- Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro.
- Dieu a dit: que la lumière soit ! Et Nicolas Sarkozy répondit : On dit s'il vous plaît.
- La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy... c'est sa chaussette.
- Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons
- Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe.
- Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit, chez Nicolas Sarkozy, chaque testicule est plus large que l'autre.
- Nicolas Sarkozy sait parler le braille.
- Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre.
- Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon.
- Un jour, au restaurant, Nicolas Sarkozy a commandé un steak. Et le steak a obéi.
- Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.
- Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l'échelle de Richter.
- Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi.
- Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son
- Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté.
- Dieu voulait créer l'univers en 10 jours. Nicolas Sarkozy lui en a donné 6.
- Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore.
- Jésus a marché sur l'eau, mais Nicolas Sarkozy a marché sur Jésus.
- Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir du cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas.
- Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Nicolas Sarkozy.
- Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui.
- Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril. Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy.
Cécile- moderateur
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Date d'inscription : 26/05/2007
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