Des hommes et des dieux
+2
Fée Violine
Marc
6 participants
Page 1 sur 1
Des hommes et des dieux
Avec « Des hommes et des dieux », Xavier Beauvois revient sur le destin des moines de Tibhirine, assassinés en Algérie en 1996. Résultat, une sorte de miracle qui doit tout à un seul Saint : le cinéma. Le Festival de Cannes, en proie à la dépression ? Alors que les mauvaises nouvelles s'accumulent (« Poetry » de Lee Chang-dong, un tire-larmes indigeste, ou « Copie Conforme » d'Abbas Kiarostami, lire ci-dessous), un film furieusement singulier prouve qu'il ne faut pas désespérer de la compétition. En attendant une fin de parcours prometteuse avec la présentation du « Hors la loi » de Rachid Bouchareb et celle des deux films zoomant sur l'Irak (« Route Irish » de Ken Loach et « Fair Game » de Doug Liman), « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois élève les débats.
L'histoire, vue autrement
1996, Algérie. La prise d'otages puis l'exécution des sept moines français de Tibhirine choque les consciences, dans l'hexagone comme ailleurs. L'événement survient alors que le pays s'enfonce dans le chaos. D'un côté, les groupes terroristes islamistes. De l'autre, les militaires, bras armés d'un régime corrompu. Au milieu, la population qui compte les points et les morts. (Voir l'extrait vidéo)
2010. Xavier Beauvois, cinéaste français atypique (« Selon Matthieu », « Le Petit Lieutenant ») débarque à Cannes avec « Des hommes et des dieux », un titre un rien pompeux pour un film qui, pourtant, déroule ses bobines contemplatives avec une merveilleuse simplicité. Beauvois fuit la reconstitution historico-politique, laisse dans l'ombre le mystère de l'assassinat (GIA ou manipulation de l'armée ? ). Le contexte délétère de l'époque imprègne le film, mais le cinéaste fixe son regard sur l'intimité et le secret de ce qui se joue dans le
monastère.
Une liturgie de cinéma
Vivant en harmonie depuis des lustres avec leurs voisins et frères musulmans, les sept de Tibhirine assistent, témoins lucides mais impuissants, au désastre en cours. La foi est-elle d'un quelconque secours ? La croyance
flanche-t-elle ? Le désir de fuite fait-il craqueler la morale sacrificielle qui incite à rester ? Le cinéaste filme la résistance muette à l'horreur, enregistre les tensions et les moments d'apaisement au sein du groupe, met en scène des rituels qui renseignent moins sur la religion que sur la nécessité d'être ensemble, malgré tout.
Avec une infinie douceur, Beauvois filme le quotidien des moines. Il saisit sur les visages de ses formidables acteurs (Michael Lonsadle et Lambert Wilson, en tête) le passage du temps, la peur et l'espoir. L'ostentation et les métaphores n'ont pas leur place dans ce film épuré, économe de ses effets, où chaque geste et regard est porteur d'une rare intensité. Tibhirine, un sanctuaire de sagesse catholique en sauvage terre musulmane ? Beauvois ne mange bien sûr pas de cette hostie-là. Le film abrite tout le monde en son église, ne cherche à évangéliser personne et met en scène des sentiments à vif, une foi dans la vie, envers et contre toutes les horreurs. Même les plus athées peuvent succomber à cette grâce qui ne porte qu'un nom : le cinéma.
Synopsys
Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990.Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des
moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour… Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’a leur enlèvement en 1996.
L'histoire, vue autrement
1996, Algérie. La prise d'otages puis l'exécution des sept moines français de Tibhirine choque les consciences, dans l'hexagone comme ailleurs. L'événement survient alors que le pays s'enfonce dans le chaos. D'un côté, les groupes terroristes islamistes. De l'autre, les militaires, bras armés d'un régime corrompu. Au milieu, la population qui compte les points et les morts. (Voir l'extrait vidéo)
2010. Xavier Beauvois, cinéaste français atypique (« Selon Matthieu », « Le Petit Lieutenant ») débarque à Cannes avec « Des hommes et des dieux », un titre un rien pompeux pour un film qui, pourtant, déroule ses bobines contemplatives avec une merveilleuse simplicité. Beauvois fuit la reconstitution historico-politique, laisse dans l'ombre le mystère de l'assassinat (GIA ou manipulation de l'armée ? ). Le contexte délétère de l'époque imprègne le film, mais le cinéaste fixe son regard sur l'intimité et le secret de ce qui se joue dans le
monastère.
Une liturgie de cinéma
Vivant en harmonie depuis des lustres avec leurs voisins et frères musulmans, les sept de Tibhirine assistent, témoins lucides mais impuissants, au désastre en cours. La foi est-elle d'un quelconque secours ? La croyance
flanche-t-elle ? Le désir de fuite fait-il craqueler la morale sacrificielle qui incite à rester ? Le cinéaste filme la résistance muette à l'horreur, enregistre les tensions et les moments d'apaisement au sein du groupe, met en scène des rituels qui renseignent moins sur la religion que sur la nécessité d'être ensemble, malgré tout.
Avec une infinie douceur, Beauvois filme le quotidien des moines. Il saisit sur les visages de ses formidables acteurs (Michael Lonsadle et Lambert Wilson, en tête) le passage du temps, la peur et l'espoir. L'ostentation et les métaphores n'ont pas leur place dans ce film épuré, économe de ses effets, où chaque geste et regard est porteur d'une rare intensité. Tibhirine, un sanctuaire de sagesse catholique en sauvage terre musulmane ? Beauvois ne mange bien sûr pas de cette hostie-là. Le film abrite tout le monde en son église, ne cherche à évangéliser personne et met en scène des sentiments à vif, une foi dans la vie, envers et contre toutes les horreurs. Même les plus athées peuvent succomber à cette grâce qui ne porte qu'un nom : le cinéma.
Synopsys
Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990.Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des
moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour… Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’a leur enlèvement en 1996.
Dernière édition par Marc le Mar 15 Juin 2010 - 19:08, édité 1 fois
Re: Des hommes et des dieux
Ce film fait un tabac et déjoue toutes les analyses marketing des financiers du cinéma . Il avait bénéficié de peu de copies et se retrouve en tête des entrées !
giorgino- Installé
- Nombre de messages : 164
Date d'inscription : 14/04/2008
Re: Des hommes et des dieux
Nous (mon épouse et moi même) sommes allé la voir pour le première et avons été très touché. Nous n'aurions pas imaginé que ce film aurait autant de succès. J'ai particulièrement aimé la scène où un prêtre amène du vin pour le repas puis met "le lac des cygnes" de Tchaïkovski sur la platine K7. C'est alors que l'on voit clairement la joie du Seigneur sur les sourires des visages qui peu a peu entrent dans la certitude de leur sacrifice prochain. Scène que ne peut que nous faire penser au dernier repas du Christ.
Dernière édition par Marc le Lun 11 Oct 2010 - 21:10, édité 1 fois
Re: Des hommes et des dieux
Justement j'en sors, de ce film !!!
Je ne suis pas déçue, il est vraiment aussi beau que ce à quoi je m'attendais. La fameuse scène du lac des cygnes est en effet sublime. Je pense que la plus belle image du film, c'est justement dans cette scène : le sourire du frère qui auparavant avait tellement peur. Il a traversé Gethsémani et il est en paix.
Mais je ne retournerais pas voir le film, car c'est très oppressant cette terreur qui règne.
Je ne suis pas déçue, il est vraiment aussi beau que ce à quoi je m'attendais. La fameuse scène du lac des cygnes est en effet sublime. Je pense que la plus belle image du film, c'est justement dans cette scène : le sourire du frère qui auparavant avait tellement peur. Il a traversé Gethsémani et il est en paix.
Mais je ne retournerais pas voir le film, car c'est très oppressant cette terreur qui règne.
Re: Des hommes et des dieux
-Une petite précision, j'ai écrit ce texte pour le bulletin paroissial, habituellement "Kerniou" mon épouse y tient une chronique.
Encore un mot, vous pouvez écouter sur le site de « France Inter » en date du samedi 9/10 ; pour se faire une idée, l’émission n’est pas sans intérêt.
« Quand un A-Dieu s’envisage ».
« Des hommes et des Dieux » Film de Xavier Beauvois.
Grand Prix du festival de Cannes cette année.
Le film retrace avec humanité la vie, l’enlèvement et la mort des moines de Tibhirine en Algérie ( Tib-Harine signifie « Jardins » en berbère).
L. Wilson incarne « Christian » prieur de la communauté, Michael Lonsdale, frère Luc le « toubib ».
« Ce n’étaient pas des hommes comme les autres : ils n’avaient besoin ni de confort, ni de télévision. Ce qui nous est nécessaire leur était inutile, et même encombrant. Ce qui nous occupe, le profit, l’argent, le pouvoir, ne les intéressait pas. Un trait les distinguait plus encore de nous : ils se préoccupaient très peu d’eux-mêmes mais beaucoup des autres ….
Ils étaient les seuls à tenir ce discours. Il n’est pas étonnant qu’ils aient été vus comme des provocateurs et des esprits dangereux. »*….
À la fin du film, nous sommes le 26 mars 1996, une vingtaine d’hommes en armes encerclent le monastère. Ils emmènent dans une brume neigeuse le prieur et les moines. Commence l’attente. En Algérie, il tombe rarement des nouvelles heureuses.
Plus tard, le G.I.A. annonce dans un communiqué : « Nous avons tranché la gorge des sept moines ».
Ils avaient donné leur vie à Dieu un Dieu d'amour de tolérance et choisi de vivre leur vocation au plus près de leurs frères musulmans. Dieu n'a qu'un seul nom, qu'importe celui que lui donne les hommes.
Le film tient en une question : « Partir ou non », 99,99% des gens choisiraient de partir. Pour rester eux- mêmes, les moines restent par respect de l’engagement, par intelligence, par amour. Qui comprend de nos jours ces mots, à l’heure de la téléréalité, à l’heure du dieu foot, à l’heure ?…... - Qui supportera de se laisser envahir par ce film, par son esprit, son « âme » comme a dit un journaliste. Si la vérité n’est toujours pas faite sur ces crimes …la raison d’État. Le réalisateur pose avec discrétion les tenants du problème, à chacun de comprendre comme il le souhaite.
En Algérie, il ne faut pas être manichéen, de l’autre côté de la Méditerranée, la vie, le pouvoir, l’Islam, ne sont pas simples.
Peut-on résumer en deux mots le film, peut-être en parlant d’amour et de grâce, car sans eux, tout devient vain ...
Non, ils ne sont que gentils, tous ces moines à vouloir aider, soigner, les gens de cette haute Kabylie, cette terre si belle si démunie. À chaque instant, on sent les peurs, leurs angoisses mais aussi le besoin de cette vie en commun par la grâce d’un lien qui les a assemblés et qui demeure non dit, mais signifié au mépris de toute logique, de toute raison, ce lien-là est au cœur du film. Toutefois, ce n'est pas un film sur la foi ou la spiritualité dans le sens d’un homme face à son Dieu. Ils ne sont que des hommes en errance, en errance, mais en fraternité face à l’absurdité d’un monde de violence. Ils opposent leur chant en union, en prière face au bourdonnement d’un hélicoptère, ange de mort.
Que peuvent-ils face à la folie des hommes, sur le chemin de leur calvaire, revivre la « Cène » au son du Lac des Cygnes de Tchaïkovski - émotion insoutenable pour nous, simples spectateurs voyeurs, on pleure, on pleure, non pour eux, sur nous peut-être incapables que nous sommes de créer un monde de liberté, de solidarité. Ces moines sont restés en Algérie au nom d’une idée simple : le dialogue entre les cultures et la solidarité entre les peuples.
« Supportez-vous les uns les autres dans la charité ; efforcez -vous de conserver l’unité de l’esprit dans le lien de la paix ».— Saint Paul, Épître aux Éphésiens.
Encore un mot, vous pouvez écouter sur le site de « France Inter » en date du samedi 9/10 ; pour se faire une idée, l’émission n’est pas sans intérêt.
« Quand un A-Dieu s’envisage ».
« Des hommes et des Dieux » Film de Xavier Beauvois.
Grand Prix du festival de Cannes cette année.
Le film retrace avec humanité la vie, l’enlèvement et la mort des moines de Tibhirine en Algérie ( Tib-Harine signifie « Jardins » en berbère).
L. Wilson incarne « Christian » prieur de la communauté, Michael Lonsdale, frère Luc le « toubib ».
« Ce n’étaient pas des hommes comme les autres : ils n’avaient besoin ni de confort, ni de télévision. Ce qui nous est nécessaire leur était inutile, et même encombrant. Ce qui nous occupe, le profit, l’argent, le pouvoir, ne les intéressait pas. Un trait les distinguait plus encore de nous : ils se préoccupaient très peu d’eux-mêmes mais beaucoup des autres ….
Ils étaient les seuls à tenir ce discours. Il n’est pas étonnant qu’ils aient été vus comme des provocateurs et des esprits dangereux. »*….
À la fin du film, nous sommes le 26 mars 1996, une vingtaine d’hommes en armes encerclent le monastère. Ils emmènent dans une brume neigeuse le prieur et les moines. Commence l’attente. En Algérie, il tombe rarement des nouvelles heureuses.
Plus tard, le G.I.A. annonce dans un communiqué : « Nous avons tranché la gorge des sept moines ».
Ils avaient donné leur vie à Dieu un Dieu d'amour de tolérance et choisi de vivre leur vocation au plus près de leurs frères musulmans. Dieu n'a qu'un seul nom, qu'importe celui que lui donne les hommes.
Le film tient en une question : « Partir ou non », 99,99% des gens choisiraient de partir. Pour rester eux- mêmes, les moines restent par respect de l’engagement, par intelligence, par amour. Qui comprend de nos jours ces mots, à l’heure de la téléréalité, à l’heure du dieu foot, à l’heure ?…... - Qui supportera de se laisser envahir par ce film, par son esprit, son « âme » comme a dit un journaliste. Si la vérité n’est toujours pas faite sur ces crimes …la raison d’État. Le réalisateur pose avec discrétion les tenants du problème, à chacun de comprendre comme il le souhaite.
En Algérie, il ne faut pas être manichéen, de l’autre côté de la Méditerranée, la vie, le pouvoir, l’Islam, ne sont pas simples.
Peut-on résumer en deux mots le film, peut-être en parlant d’amour et de grâce, car sans eux, tout devient vain ...
Non, ils ne sont que gentils, tous ces moines à vouloir aider, soigner, les gens de cette haute Kabylie, cette terre si belle si démunie. À chaque instant, on sent les peurs, leurs angoisses mais aussi le besoin de cette vie en commun par la grâce d’un lien qui les a assemblés et qui demeure non dit, mais signifié au mépris de toute logique, de toute raison, ce lien-là est au cœur du film. Toutefois, ce n'est pas un film sur la foi ou la spiritualité dans le sens d’un homme face à son Dieu. Ils ne sont que des hommes en errance, en errance, mais en fraternité face à l’absurdité d’un monde de violence. Ils opposent leur chant en union, en prière face au bourdonnement d’un hélicoptère, ange de mort.
Que peuvent-ils face à la folie des hommes, sur le chemin de leur calvaire, revivre la « Cène » au son du Lac des Cygnes de Tchaïkovski - émotion insoutenable pour nous, simples spectateurs voyeurs, on pleure, on pleure, non pour eux, sur nous peut-être incapables que nous sommes de créer un monde de liberté, de solidarité. Ces moines sont restés en Algérie au nom d’une idée simple : le dialogue entre les cultures et la solidarité entre les peuples.
« Supportez-vous les uns les autres dans la charité ; efforcez -vous de conserver l’unité de l’esprit dans le lien de la paix ».— Saint Paul, Épître aux Éphésiens.
plume verte- Installé
- Nombre de messages : 174
Age : 73
Localisation : Haute Rance
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: Des hommes et des dieux
Oui, amour et grâce, ce sont les termes qui conviennent.
J'ai lu des commentaires qui trouvent que le film manque de spiritualité. Mais quelle image se font-ils donc de la spiritualité? Des gens planant dans les nuages? Non, la vie mystique, c'est de vivre la vie ordinaire en étant constamment en Dieu. C'est ce qui est si beau dans le mystère de l'Incarnation.
"un homme face à son Dieu", si, tout de même, on les voit constamment en train de célébrer les offices dans la chapelle; et on voit celui qui a peur et qui passe des nuits en prière, dans l'angoisse. Et à un autre moment, on voit Christian caressant un arbre et admirant les beautés de la nature, il est bien évident qu'il prie et qu'il loue le Seigneur pour la création.
Parmi toutes les hymnes que les frères chantent, j'ai vu dans le générique qu'il y en a trois de Didier Rimaud, et ça ne m'étonne pas car j'aime bien ce qu'il écrit. Je préfère les psaumes, mais il n'y en a qu'un dans tout le film, dommage.
Je n'ai pas écouté France Inter samedi, mais je l'ai écouté hier matin et ils parlaient du film (il y avait Luc Ferry et Frédéric Lenoir).
J'ai lu des commentaires qui trouvent que le film manque de spiritualité. Mais quelle image se font-ils donc de la spiritualité? Des gens planant dans les nuages? Non, la vie mystique, c'est de vivre la vie ordinaire en étant constamment en Dieu. C'est ce qui est si beau dans le mystère de l'Incarnation.
"un homme face à son Dieu", si, tout de même, on les voit constamment en train de célébrer les offices dans la chapelle; et on voit celui qui a peur et qui passe des nuits en prière, dans l'angoisse. Et à un autre moment, on voit Christian caressant un arbre et admirant les beautés de la nature, il est bien évident qu'il prie et qu'il loue le Seigneur pour la création.
Parmi toutes les hymnes que les frères chantent, j'ai vu dans le générique qu'il y en a trois de Didier Rimaud, et ça ne m'étonne pas car j'aime bien ce qu'il écrit. Je préfère les psaumes, mais il n'y en a qu'un dans tout le film, dommage.
Je n'ai pas écouté France Inter samedi, mais je l'ai écouté hier matin et ils parlaient du film (il y avait Luc Ferry et Frédéric Lenoir).
Re: Des hommes et des dieux
Pour écouter l'émission de samedi
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/rendezvousavecx/
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/rendezvousavecx/
plume verte- Installé
- Nombre de messages : 174
Age : 73
Localisation : Haute Rance
Date d'inscription : 02/01/2009
Re: Des hommes et des dieux
Et pi, y'a le grand Mickaël Lonsdale !!!!
doris- Membre actif
- Nombre de messages : 761
Date d'inscription : 01/10/2008
des hommes et des dieux
j ai eu la grace par un ami, d 'etre en possession du dvd des : hommes et des dieux : tout d abord le réalisateur a mis dans son film des photos de l 'algerie, désert; palmeraie, neige etc, pluie, avec une grande beaute.Il y a du silence dans ce film, mais ce n'est pas désagréable, ca repose ! les scenes sont entrecoupes de psaumes plasmodies par les moines. Et la scene la plus belle, est lorsque les sept moines ont dit oui, nous restons.! Sur un fond de musique classique, le réalisateur fait passer une émotion tres grande dans le regard des sept moines Et, là, le spectacteur comprend que nos sept moines vont etre appeles au matyr. Scene sublime, ou le réalisateur a pris en gros plan le regard des sept moines, fait de joie, de peur, et enfin la joie d'etre appelee au matyr. Christian de Chergé dit à un moine hésitant : mais ta vie tu l'as déja donnée.!
voilà, si vous avez l'occasion de voir ce film, rempli de graces et d'amour allez y : et vous comprendrez ce que Ste Therese a dit : aimer c'est tout donner !
voilà, si vous avez l'occasion de voir ce film, rempli de graces et d'amour allez y : et vous comprendrez ce que Ste Therese a dit : aimer c'est tout donner !
MireilleK- Passant
- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 11/03/2011
Sujets similaires
» DES HOMMES ET DES DIEUX
» MANUEL VALLS
» Jn 21, 7 Pécheur d'hommes
» Questions aux hommes du forum
» GOG ET MAGOG
» MANUEL VALLS
» Jn 21, 7 Pécheur d'hommes
» Questions aux hommes du forum
» GOG ET MAGOG
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum