SAINT PIERRE
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SAINT PIERRE
Les clés que Saint Pierre tient à la main sont celles du royaume des cieux. Dans la tradition picturale, l'une est en or et représente la puissance spirituelle, l'autre en argent et représente le pouvoir temporel : deux puissances réunies dans la papauté.
La croix renversée rappelle le partyre du prince des apôtres sous l'empereur Néron. Condamné au supplice de la croix, il se crut indigne de mourir comme son Maître et demanda à être crucifié la tête en bas.
Le coq évoque le double souvenir de la faute et du repentir de saint Pierre. Saint Clément, disciple du premier Pape, raconte que son maître tombait à genoux chaque nuit au chant du coq, qu'il arrosait la terre de se larmes et implorait la miséricorde du Seigneur.
Souricet- Invité
Re: SAINT PIERRE
Saint Romanos le Mélode (?-vers 560), compositeur d'hymnes
Hymne 34 (trad. SC 128, p. 111s)
Le reniement de Pierre
Bon pasteur qui as donné ta vie pour tes brebis (Jn 10,11), hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau...
Après le repas, le Christ a dit : « Mes enfants, mes chers disciples, cette nuit vous me renierez tous et vous me fuirez » (cf Jn 16,32). Et comme tous étaient saisis d'une même stupeur, Pierre s'est exclamé : « Quand bien même tous renieraient, moi je ne renie pas. Je serai avec toi ; avec toi je mourrai en te criant : Hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau.
« Que dis-tu, Maître ? Moi, te renier ? Moi, t'abandonner et m'enfuir ? Et ton appel, et l'honneur que tu m'as fait, je ne m'en souviendrais plus ? Je me rappelle encore comment tu m'as lavé les pieds, et tu dis : ' Tu me enieras ' ? Je te revois t'approcher en portant un bassin, toi qui soutiens la terre et portes le ciel. De ces mains dont j'ai été façonné, mes pieds iennent d'être lavés, et tu déclares que je tomberai et que je ne te crierai plus : Hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau » ?...
Sur ces mots, le créateur de l'homme a répondu à Pierre : « Que me dis-tu, Pierre, mon ami ? Tu ne me renieras pas ? Tu ne me fuiras pas ? u ne me rejetteras pas ? Je le veux bien, moi aussi, mais ta foi est chancelante, et tu ne résistes pas aux tentations. Te rappelles-tu comment tu as failli te noyer si je ne t'avais pas tendu la main ? Car tu as bien marché sur la mer, comme moi-même, mais aussitôt tu as hésité et bien ite tu as succombé (Mt 14,28s). Alors j'ai accouru vers toi qui criais : Hâte-oi, toi le saint, sauve ton troupeau.
« Voici, dès maintenant je te le dis : avant que chante le coq, trois fois tu me trahiras, et, laissant battre de toutes parts et submerger ton esprit comme par les vagues de la mer, trois fois tu me renieras. Toi qui alors avais crié et qui maintenant pleureras, tu ne me trouveras plus pour te donner la main comme la première fois : c'est que je m'en servirai pour écrire une lettre de rémission en faveur de tous les descendants d'Adam. e ma chair que tu vois je ferai un papier, et de mon sang de l'encre pour y nscrire le don que je distribue sans relâche à ceux qui crient : Hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau ! »
Hymne 34 (trad. SC 128, p. 111s)
Le reniement de Pierre
Bon pasteur qui as donné ta vie pour tes brebis (Jn 10,11), hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau...
Après le repas, le Christ a dit : « Mes enfants, mes chers disciples, cette nuit vous me renierez tous et vous me fuirez » (cf Jn 16,32). Et comme tous étaient saisis d'une même stupeur, Pierre s'est exclamé : « Quand bien même tous renieraient, moi je ne renie pas. Je serai avec toi ; avec toi je mourrai en te criant : Hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau.
« Que dis-tu, Maître ? Moi, te renier ? Moi, t'abandonner et m'enfuir ? Et ton appel, et l'honneur que tu m'as fait, je ne m'en souviendrais plus ? Je me rappelle encore comment tu m'as lavé les pieds, et tu dis : ' Tu me enieras ' ? Je te revois t'approcher en portant un bassin, toi qui soutiens la terre et portes le ciel. De ces mains dont j'ai été façonné, mes pieds iennent d'être lavés, et tu déclares que je tomberai et que je ne te crierai plus : Hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau » ?...
Sur ces mots, le créateur de l'homme a répondu à Pierre : « Que me dis-tu, Pierre, mon ami ? Tu ne me renieras pas ? Tu ne me fuiras pas ? u ne me rejetteras pas ? Je le veux bien, moi aussi, mais ta foi est chancelante, et tu ne résistes pas aux tentations. Te rappelles-tu comment tu as failli te noyer si je ne t'avais pas tendu la main ? Car tu as bien marché sur la mer, comme moi-même, mais aussitôt tu as hésité et bien ite tu as succombé (Mt 14,28s). Alors j'ai accouru vers toi qui criais : Hâte-oi, toi le saint, sauve ton troupeau.
« Voici, dès maintenant je te le dis : avant que chante le coq, trois fois tu me trahiras, et, laissant battre de toutes parts et submerger ton esprit comme par les vagues de la mer, trois fois tu me renieras. Toi qui alors avais crié et qui maintenant pleureras, tu ne me trouveras plus pour te donner la main comme la première fois : c'est que je m'en servirai pour écrire une lettre de rémission en faveur de tous les descendants d'Adam. e ma chair que tu vois je ferai un papier, et de mon sang de l'encre pour y nscrire le don que je distribue sans relâche à ceux qui crient : Hâte-toi, toi le saint, sauve ton troupeau ! »
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