Le silence de Dieu
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Le silence de Dieu
Texte d’un brésilien anonyme
« Comme je marchais sur la plage, au soir de ma vie avant de m’enfoncer dans l’océan de Dieu, je me suis retourné et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.
Chaque pas était un souvenir de ma vie et ils étaient tous là, aussi loin que pouvait monter mon regard.
Je les ai tous comptés et je les ai tous reconnus, les jours de joie et les jours d’angoisse, les pas assurés et ceux qui trébuchaient.
Du plus loin que j’ai vu, à côté de mes traces s’imprimait une trace jumelle et qui m’accompagnait jusqu’à mes derniers pas. C’étaient les pas de Dieu qui marchait côte à côte comme il l’avait promis tout au long de ma vie. Comme un père accompagne son enfant, il avait marché à mon pas.
Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles, il me sembla voir qu’à certains endroits il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable. C’était l’empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes, de souffrance et de deuil, lorsqu’on se sent très seul et abandonné.
Seigneur, ai-je crié, où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus à mes côtés ?
Et le Seigneur m’a répondu : mon enfant bien-aimé, l’unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, moi, je te portais dans mes bras. »
« Comme je marchais sur la plage, au soir de ma vie avant de m’enfoncer dans l’océan de Dieu, je me suis retourné et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.
Chaque pas était un souvenir de ma vie et ils étaient tous là, aussi loin que pouvait monter mon regard.
Je les ai tous comptés et je les ai tous reconnus, les jours de joie et les jours d’angoisse, les pas assurés et ceux qui trébuchaient.
Du plus loin que j’ai vu, à côté de mes traces s’imprimait une trace jumelle et qui m’accompagnait jusqu’à mes derniers pas. C’étaient les pas de Dieu qui marchait côte à côte comme il l’avait promis tout au long de ma vie. Comme un père accompagne son enfant, il avait marché à mon pas.
Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles, il me sembla voir qu’à certains endroits il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable. C’était l’empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes, de souffrance et de deuil, lorsqu’on se sent très seul et abandonné.
Seigneur, ai-je crié, où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ? Pourquoi ne marchais-tu plus à mes côtés ?
Et le Seigneur m’a répondu : mon enfant bien-aimé, l’unique trace que tu vois est la mienne, car à ces moments-là, moi, je te portais dans mes bras. »
Souricet- Invité
Re: Le silence de Dieu
Il faut ajouter que souvent les silences de Dieu, c'est nous qui les provoquons. Lorsque nous nous éloignons de lui, il respecte notre éloignement et donc reste silencieusement avec nous attendant que nous lui fassions signe.
C'est toute la probématique de la fiancée du Cantique des cantiques.
C'est toute la probématique de la fiancée du Cantique des cantiques.
Nazir- Installé
- Nombre de messages : 244
Localisation : PACA
Date d'inscription : 30/08/2010
Re: Le silence de Dieu
..... Ipeut aussi rester silencieux pour nous laisser davantage le désirer...pour mieux se donner (c'est aussi dans le CANTIQUE DES CANTIQUES)
Re: Le silence de Dieu
Bien sûr ! Mais c'était déjà sous tendu par les commentaires précédents.
Nazir- Installé
- Nombre de messages : 244
Localisation : PACA
Date d'inscription : 30/08/2010
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