Méditation dominicale : Un pique-nique avec Dieu
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Méditation dominicale : Un pique-nique avec Dieu
(mes excuses pour le retard !)
Evangile du 10 juin, Fête-Dieu
Lc 9, 11-17
Une scène bien concrète, avec des précisions mathématiques (certainement symboliques), 5000 hommes, 5 pains et 2 poissons, des groupes de 50, 12 paniers.
Une scène toute simple, des gens qui ont faim, qui s'assoient et qui mangent.
Des problèmes de vie quotidienne, d'intendance à résoudre.
Le cadre est bien ordinaire. Et pourtant, il s'agit d'un des plus célèbres miracles de l'évangile. Dieu n'a pas besoin de mise en scène grandiose pour se manifester.
Il est dit au début que "Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin", et vers la fin, que "levant les yeux au ciel, il bénit [les pains et les poissons]". La présence divine encadre et transfigure ce récit de pique-nique et lui donne une dimension spirituelle d'une grande profondeur.
"Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser" : c'est un beau portrait de la condition humaine, Dieu veille sur nous mais nous ne le voyons pas car la nuit tombe, nous sommes dans l'angoisse. Pourtant il donne tout ce qui nous est nécessaire.
Mais c'est aux hommes d'agir : "Donnez-leur vous-mêmes à manger". Parfois dans la "prière universelle" à la messe, nous entendons des intentions de prière qui demandent au Seigneur de résoudre les problèmes du monde, en somme de faire notre travail à notre place. Bien sûr ce n'est pas ainsi que ça marche. Mais il est certain aussi que ce que nous donnons aux autres, ce que nous faisons, nous vient de lui.
Quand nous sommes face à un problème insurmontable, nous pouvons lui demander ce qu'il faut faire et il nous le montre.
"Faites-les asseoir par groupes de 50" : pourquoi 50, je ne sais pas (ça fait une centaine de groupes), mais il me semble que pour résoudre un problème il est bon de le diviser, on y voit plus clair. Et puis, je vois ici l'image de la fondation des Eglises locales. L'évangile, c'est mystique et saint, et aussi c'est pratique et concret : les deux vont très bien ensemble, c'est la beauté de l'Incarnation.
Jésus fait le lien entre le Père et les hommes, les apôtres font le lien entre lui et la foule. Il institue l'eucharistie et la hiérarchie de l'Eglise. Il est à la fois le prêtre et la nourriture. Il est le centre.
L'Eglise est un ensemble de relations, où chacun a sa place. Jésus prend les initiatives, les apôtres font le travail, la foule reçoit la vie en abondance.
(écrit par Dominique, approuvé par Jean et Eric)
Evangile du 10 juin, Fête-Dieu
Lc 9, 11-17
Une scène bien concrète, avec des précisions mathématiques (certainement symboliques), 5000 hommes, 5 pains et 2 poissons, des groupes de 50, 12 paniers.
Une scène toute simple, des gens qui ont faim, qui s'assoient et qui mangent.
Des problèmes de vie quotidienne, d'intendance à résoudre.
Le cadre est bien ordinaire. Et pourtant, il s'agit d'un des plus célèbres miracles de l'évangile. Dieu n'a pas besoin de mise en scène grandiose pour se manifester.
Il est dit au début que "Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin", et vers la fin, que "levant les yeux au ciel, il bénit [les pains et les poissons]". La présence divine encadre et transfigure ce récit de pique-nique et lui donne une dimension spirituelle d'une grande profondeur.
"Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser" : c'est un beau portrait de la condition humaine, Dieu veille sur nous mais nous ne le voyons pas car la nuit tombe, nous sommes dans l'angoisse. Pourtant il donne tout ce qui nous est nécessaire.
Mais c'est aux hommes d'agir : "Donnez-leur vous-mêmes à manger". Parfois dans la "prière universelle" à la messe, nous entendons des intentions de prière qui demandent au Seigneur de résoudre les problèmes du monde, en somme de faire notre travail à notre place. Bien sûr ce n'est pas ainsi que ça marche. Mais il est certain aussi que ce que nous donnons aux autres, ce que nous faisons, nous vient de lui.
Quand nous sommes face à un problème insurmontable, nous pouvons lui demander ce qu'il faut faire et il nous le montre.
"Faites-les asseoir par groupes de 50" : pourquoi 50, je ne sais pas (ça fait une centaine de groupes), mais il me semble que pour résoudre un problème il est bon de le diviser, on y voit plus clair. Et puis, je vois ici l'image de la fondation des Eglises locales. L'évangile, c'est mystique et saint, et aussi c'est pratique et concret : les deux vont très bien ensemble, c'est la beauté de l'Incarnation.
Jésus fait le lien entre le Père et les hommes, les apôtres font le lien entre lui et la foule. Il institue l'eucharistie et la hiérarchie de l'Eglise. Il est à la fois le prêtre et la nourriture. Il est le centre.
L'Eglise est un ensemble de relations, où chacun a sa place. Jésus prend les initiatives, les apôtres font le travail, la foule reçoit la vie en abondance.
(écrit par Dominique, approuvé par Jean et Eric)
Un pique-nique avec Dieu
Magnifique méditation Dominique
Et le titre un pique-nique avec Dieu je trouve l'idée très originale.
Merci de ce partage.
Et le titre un pique-nique avec Dieu je trouve l'idée très originale.
Merci de ce partage.
Elisoune- Invité
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